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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Pic vert, masque noir...

Avec la sécheresse, le sol de la prairie était devenu dur comme de la pierre. Les habituels oiseaux "piqueurs" qui la fréquentaient avaient déserté. Où étaient-ils passés ? Dans les endroits les plus frais, plus abrités, sans doute. Dans les bois, probablement.

Après que les pluies aient trempé la terre, les voilà de retour, surtout en fin d'après-midi. Beaucoup de Grives, mais aussi les Pics verts (Picus viridis).
Et notamment cette charmante femelle très active, que l'on a vu venir parfois avec un jeune de l'année.

Pic vert, masque noir...
Pic vert, masque noir...
Pic vert, masque noir...
Pic vert, masque noir...
Pic vert, masque noir...
Pic vert, masque noir...

Masque noir pour la femelle, en fait masque plus "moustache" noire, tandis que le mâle, qui porte lui aussi le masque noir, a des moustaches rouge foncé.
Un "dimorphisme sexuel" bien pratique pour l'identification de ces oiseaux. (On rêverait que les Balbuzards pêcheurs mâles aient aussi une moustache rouge pour les distinguer de leurs femelles ;-)

Pic vert, masque noir...

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Publié le par Jim
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... notre récolte de noix, nous lui en serions reconnaissants !

Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...

Mais cela fait partie des rituels de l'automne, et nous sommes si contents de revoir enfin l'Ecureuil roux (Sciurus vulgaris) quI ne s'était pas manifesté une seule fois depuis le printemps !

Alors nous lui pardonnerons de recommencer son petit jeu, consistant à se glisser jusqu'au noyer, à l'escalader au dos du tronc, et à inspecter les environs pour être sûr que ses forfaits passeront inaperçus...

Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...

Puis à voler une noix et à procéder à son évacuation...

Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...

Autre plan : consommer la noix sur place !

Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...

Enfin, la noix... Peut-être deux noix !

Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...

D'ailleurs, est-il le seul voleur ? Ne faut-il pas aussi accuser certains oiseaux de vider et de faire tomber par terre notre récolte ?

Corneilles... Geais... Pics épeiches... Pics verts... Mésanges bleues...
 

Mésanges bleues, non, quand même ! Ce sont les petits vers qui attaquent le brou, le péricarpe de la noix, qu'elles viennent taper !

Si le rouquin voulait bien épargner...
Si le rouquin voulait bien épargner...

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Publié le par Jim
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Les grocs feuillus "régulent" les canards...
Les grocs feuillus "régulent" les canards...

Ce soir-là, la Loire est enfin parfaitement tranquille alors que la belle lumière s'estompe. Oh, quelques Canards prennent le frais près d'un îlot, après une trop chaude journée. Ils sont très rares en ce moment, alors que d'habitude à cette saison, on en voit beaucoup. Et ils sont jolis, on dirait du plastique...

Lorsque brutalement, deux coups de feu déchirent l'espace. M... Les grocs sont de retour !
Et les canards, c'était bien du plastique, les chasseurs adorent faire joujou dans l'eau avec plein de canards en plastique.


Voilà, comme chaque année fin août, la sinistre farce de la chasse au gibier d'eau est rejouée. Faudrait pas que la tradition se perde : dans le blockhaus en pierre qu'ils reconstruisent tous les ans pour se protéger des attaques de Martins pêcheurs, il y a maintenant le grand petit-fils à son grand-père avec ses lunettes de myope (et son appareil dentaire) : "Œil de lynx" qu'on l'appelle, à dix heures du soir et en contre-jour dans le ciel, il vous distinguera un colvert d'un souchet ou d'un Vanneau, pour sûr...
Ils sont deux, mais on ne les voit pas : ils ont décoré le blockhaus de jolis feuillages, et eux aussi se sont déguisés en pittoresques hommes-feuilles, ils sont vraiment mignons...

Les grocs feuillus "régulent" les canards...
Les grocs feuillus "régulent" les canards...

Ces gentils garçons (non, c'est jamais des filles. Des trucs à tirer des coups, les filles n'en ont pas...) amoureux de la nature au bout du fusil font tous ces louables efforts parce qu'il est nécessaire de "réguler" les espèces. J'explique :
- Cent Canards, c'est trop (évidemment,c'est trop !) : alors on en prélève dix. Formidable, non ?

- Mais Monsieur Groc, cette année, y'a eu des déluges et inondations qui ont ravagé les couvées, On ne voit plus de canards, sans doute il n'y en a même pas dix. Alors qu'allez-vous faire ?
- On va en prélever dix pour réguler...

- Mais...

- ... et pour maintenir la tradition !

Et ils continuent à venir avec leurs petits canards en plastique et avec leurs feuilles, à ne presque pas tirer puisque c'est le grand vide comme dans leur cerveau... Mai ils finiront par les avoir, leurs dix, pour réguler...



Heureusement, dès qu'ils ne sont plus là, les grocs, la vie reprend et des centaines d'oiseaux reviennent dans le paysage.


Mais de Canards... point !
Régulés, j'vous dis.

 

Les grocs feuillus "régulent" les canards...

Tout ça se passe dans notre domaine public,, dans le Patrimoine mondial, dans un milieu protégé censément comme Zone de Protection Spéciale  au titre de la directive "oiseaux"  NATURA 2000 (et ex-ZICO) et Zone Spéciale de Conservation (ZSC) au titre de la directive "habitats" (et ex-ZNIEFF).

Notre Etat, pour quatre sous, attribue lors d'une procédure de mise en concurrence dévoyée notre domaine public fluvial à ces aveugles de la gachette qui tuent nos oiseaux sauvages, y compris beaucoup d'espèces fragiles figurant sur des listes de protection.
 

La société française est schizophrène, et elle marche sur la tête dans l'eau...

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Publié le par Jim
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Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope

Beaucoup d'entre vous se souviennent de la saga de Barbie, la belle et cruelle Thomise enflée (Thomisus onustus) colorée en rose qui, à la fin, se sacrifiait pour ses nombreux petits (notre article "La mort en rose" du 30/07/14 et les cinq articles suivants).

Hélas, nous n'avons jamais eu de nouvelles de sa descendance, et cette année, c'est à nouveau une Thomise variable (Misumena vatia) qui est à l'affût au milieu de nos floraisons d'Aïl des vignes..Vous savez comment on les repère? C'est souvent quand on voit un insecte inerte collé à la fleur :il a été victime du piège de l'"araignée crâbe", comme on la nomme aussi familièrement.

Mais la femelle "variable" n'a pas les mêmes capacités d'homochromie que sa cousine "enflée", qui utilise surtout le jaune et le rose,mais peut aussi prendre des teintes dans les bruns et les verts. Elle ne peut varier que du blanc au jaune en y mettant éventuellement des teintes plus vertes.


La nôtre est définitivement blanche,et se voit bien sur les fleurs roses qui fanées tournent au brun... A découvert,elle se voit un peu trop. Et au total, elle prédate beaucoup moins qu'une Barbie, de loin.

 

Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope

Au passage, en bas de la tige sur les deux premières images, appréciez le dimorphisme sexuel dans cette espèce : sans les pattes, le corps du mâle peut mesurer 3 mm contre jusqu'à 11 mm pour la femelle.

Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope

L'Argiope frelon (Argiope bruennichi), dans le même milieu, joue dans un registre très différent : elle est "orbitèle" comme l'Epeire, mais tisse sa toile dans les herbes plutôt qu'en hauteur entre les branches des arbres. Loin de la blancheur virginale de la Thomise, elle affiche sur son corps un camouflage spectaculaire avec des rayures jaune et noir qui pourraient tromper les proies potentielles sur ses intentions prédatrices.

Thomise et Argiope
Thomise et Argiope

Mais une des caractéristiques de cette belle araignée n'a pas encore trouvé d'explication définitive ; il s'agit du stabilimentum, motif blanc de soie en zig-zag qui se trouve sur la toile.

L'une des explications propose qu'il contribue à attirer les proies du fait de sa grande brillance dans le spectre des ultra-violets que les insectes perçoivent. Une autre zone de soie plus dense se trouve également au centre de la toile. Une autre théorie expliquerait la présence du stabilimentum afin de renforcer la toile, tandis que certains livres expliquent que lorsque l'araignée est dérangée, elle fait balancer sa toile d'avant en arrière de sorte que ses stries noires et jaunes se confondent avec le stabilimentum (Wikipedia).

Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope
Thomise et Argiope

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Publié le par Jim
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Photo du haut : Claude Lefol
Photo du haut : Claude Lefol

Photo du haut : Claude Lefol

Cela devient une habitude au Mont : les Cigognes noires (Ciconia nigra) font leurs passages alors que nous dînons dehors sous le Marronnier !

Cette fois-ci, le 1er août peu après 20 heures, elles sont deux, assez hautes, et vont franchir la Loire selon un trajet nord/sud.

L'une d'entre elles suit fidèlement sa trajectoire, et va disparaître au dessus de la Sologne.

L'autre, au vu du fleuve, amorce un virage vers l'ouest.
Occupé par sa congénère, je la perds de vue derrière la végétation.

Deux Cigognes noires sur le retour
Deux Cigognes noires sur le retour
Deux Cigognes noires sur le retour
Deux Cigognes noires sur le retour
Deux Cigognes noires sur le retour
Deux Cigognes noires sur le retour
Deux Cigognes noires sur le retour
Deux Cigognes noires sur le retour
Deux Cigognes noires sur le retour

Mes espoirs de la voir tourner et revenir, voire même de la retrouver posée sur la rive, est déçu : sans doute a-t-elle dû rejoindre l'autre. Peut-être déjà dans un trajet de migration postnuptiale.

 

Un de nos correspondants, Y.M., nous signale en avoir vu deux aussi le 31 juillet vers 16 h à Saint-Denis-en-Val.
Les mêmes, qui auraient fait une petite halte ligérienne avant de repartir ? Qui sait ?

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Publié le par Jim
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Un Renard en photo...

Depuis une quinzaine de jours, nous avons la visite certains matins d'un Renard roux (Vulpes vulpes) qui traverse la prairie du Mont. Rapidement parfois, en flânant ce matin, comme l'avait fait un Chevreuil dix minutes avant..

Pour la première fois en cinquante ans de fréquentation de ce territoire, j'ai donc pu prendre au téléobjectif quelques photos de notre ami. Pas transcendantes, compte-tenu de l'heure matinale et du temps nuageux nous privant de belles lumières, mais... regardables.

Visiblement, le canidé, en pleine mue, suivait quelque piste olfactive... Peut-être celle du Lièvre qui était venu gambader là hier matin ?

Un Renard en photo...
Un Renard en photo...
Un Renard en photo...

C'est l'occasion de revoir nos articles concernant cette espèce, et notamment l'article "Parmi les mal-aimés : Goupil, le rouquin malin" du 28/12/11, illustrè de très beaux dessins d'Alban Larousse et d'une superbe reproduction de Félix Lorioux..

Dessin d'Alban Larousse

Dessin d'Alban Larousse

Profitez-en aussi pour revoir beaucoup de détails intéressants, par exemple sur Wikipedia.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Coléoptères de luxe
Coléoptères de luxe

Avec la chaleur, nous retrouvons un nombre incalculable d'insectes. Après déluges et inondations,le Loiret est victime d'une invasion de moustiques sans précédent, qui dissuaderait presque de se promener dans la nature,notamment dans les forêts. Mais on retrouve aussi l'aristocratie des insectes : une prolifération des Odonates (Libellules), des Lépidoptères (Papillons)... mais aussi de beaux et sympathiques Coléoptères.

La Cétoine dorée (Cetonia aurata) est un de ces coléoptères charmants, très commun en France. Elle mesure jusqu'à 20 mm. La taille des mâles et des femelles diffère peu, on ne les reconnaît que grâce au sillon ventral présent sur l’abdomen du mâle.

Sa couleur est à la base le vert métallisé. mais cette couleur métallisée peut aussi prendre des nuances de mauve, de rose, de doré ou même de bleu. Souvent, la Cétoine est maculée de petites taches blanches, ce qui n'est pas le cas de notre spécimen, presque parfait
.
La Cétoine dorée a pour particularité de porter des élytres soudés qui ne peuvent pas s'ouvrir pendant le vol. Les ailes membraneuses, translucides et brunes se déploient latéralement sous les élytres pour permettre le vol.

Ce coléoptère aime le soleil et la chaleur, il n'apparaît donc que lorsque le printemps est bien installé et disparaîtra avec les premiers frimas. Il a pour mets de prédilection les fleurs sauvages, mais visite aussi le jardin d'ornement avec leurs rosiers ou les potagers, appréciant notamment les fleurs de Rhubarbe.

Comme tous les saproxylophages, (mangeur de bois en décomposition) la Cétoine dorée a une fonction écologique de recyclage des matières organiques et ne doit donc pas être détruite à l'état de "ver blanc" (confusion possible avec le ver blanc du hanneton) car sa présence dans le compost permet d'accélérer sa maturation.

(source: http://www.aujardin.info/fiches/cetonia-aurata.php)


 

Coléoptères de luxe
Coléoptères de luxe

Beaucoup plus petite - cinq ou six millimètres - la Hoplie bleue (Hoplia Coeruela) mâle expose sa carapace poudrée de microscopiques écailles azurée au sommet de végétaux, non loin de la Loire.

Nous l'avons déjà décrite , voir notre article du 07/08/2015 :   La Hoplie bleue, scarabée bijou

 

Coléoptères de luxe
Coléoptères de luxe

Nous retrouvons aussi le Lucane cerf-volant (Lucanus cervus), dont le mâle porte des mandibules particulièrement spectaculaires. Il les utilise comme les... Cerfs pour régler ses comptes avec d'éventuels rivaux. Les mandibules de la femelle sont plus "normales".

Dépendant pour sa reproduction de vieux chênes mourants, sa perrénité est menacée par une exploitation forestière trop intensive.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?

Le 21 juin, nous avions publié une photo de Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) mâle prise par Jérôme Lamour à l'ouest de Mardié. Cette fois-ci, c'est Pierre Mary Fontaine qui nous a signalé la présence devant Latingy d'un couple de cet oiseau, présent de façon récurrente dans un milieu ouvert parsemé de petits bosquets.

Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?

Là, nos deux oiseaux sont sur un terrain de chasse des insectes qui leur convient parfaitement : ils se perchent sur le haut des arbustes, observent... et s'envolent pour fondre sur leurs proies.

Traditionnellement., leur territoire de chasse ne dépasse pas une centaine de mètres de rayon. Ce qui facilite l'observation et la photo.

Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?

La présence d'au moins un juvénile atteste de la nidification des ces migrateurs a proximité de leur terrain de chasse.

Bien que plusieurs milieux du territoire semblaient adaptés à la Pie grièche, celle-ci n'avait pas été contactée depuis plusieurs années, et nous sommes ravis de pouvoir l'observer à nouveau !




Plus de détails sur oiseaux.net

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Photos de nos amis (suite) : une Pie-grièche écorcheur

Jérôme a démarré sa pratique de digiscopie "sur les chapeaux de roues"  : malgré les conditions météorologiques détestables, malgré une densité de moustiques sans précédent qui dissuade rapidement de rester à l'extérieur, il nous offre aujourd'hui la photo d'un oiseau assez rare.

Il s'agit d'une Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) mâle, très bel oiseau qui partage avec nos amis Balbuzards pêcheurs le fait d'avoir un bandeau noir au niveau des yeux, sur un fond de plumage très clair.

Cet intéressant passériforme migrateur de la famille des Laniidés, que l'on ne peut voir ici que de mai à la fin août, a subi un déclin numérique très rapide dans les dernières décennies, lié à l'industrialisation de l'agriculture, à la disparition des pâtures et des espaces semi-ouverts. En effet il se nourrit principalement d'insectes, eux-mêmes tributaires notamment de prairies florales (devenues "inutiles" pour des "Fermes des mille-vaches"...).
 

Une pratique souvent citée de cet oiseau consiste à empaler ses plus grosses prises sur une épine ou un fil barbelé, créant un véritable "garde-manger" nommé un "lardoir", et démembrant ainsi plus facilement une capture coriace ou de grande taille.
 

La Pie-grièche écorcheur n'a encore jamais été contactée du côté du Mont ou sur Latingy à Mardié.
 

 

Plus de détails sur oiseaux.net

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Les Balbuzards dans le brouillard

06/06/2016 - Le soleil est là, après les pluies dilluviennes qui ont fait tant de dégâts, notamment sur notre portée de nouveaux-nés. Mais il réchauffe les sols et les eaux, et c'est un brouillard assez dense qui baigne la forêt et encercle le nid.



D'où une atmosphère tout à fait inhabituelle au réveil du petit : on pourrait se croire quelque part sur une montagne du Yunnan !

 

Les Balbuzards dans le brouillard
Les Balbuzards dans le brouillard
Les Balbuzards dans le brouillard
Les Balbuzards dans le brouillard
Les Balbuzards dans le brouillard
Les Balbuzards dans le brouillard
Les Balbuzards dans le brouillard
Les Balbuzards dans le brouillard
Les Balbuzards dans le brouillard
Les Balbuzards dans le brouillard
Les Balbuzards dans le brouillard

Avec maintenant un seul jeune à élever, notre couple Sylva-Titom a repris une existence "normale" à trente mètres au dessus du sol et sous l'oeil de notre BalbuCam :

 

http://www.balbucam.fr/


 

La mère et son enfant se portent à merveille !

Les Balbuzards dans le brouillard

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