Avec le Chevalier guignette (Actitis hypoleucos), nous sommes dans les petits calibres : moins de 20 cm de long, moins de 40 cm d'envergure.
Le bec court, une "épaule" blanche caractéristique, et l'habitude de hocher sans arrêt l'arrière du corps quand il marche : des signes distinctifs qui permettent d'identifier plutôt facilement ce migrateur assez visible devant Mardié en avril/mai et en juillet/août.
Mais les guignettes se remarquent aussi en vol : mâle et femelle chantent souvent bruyamment en se poursuivant au ras de l'eau. Leurs vols sont nerveux, saccadés, avec des battements d'ailes rapides mais intermitents ; ils exposent alors des barres alaires blanches, situées en partie centrale et non au bord comme les gambettes.
Préférant les bancs de galets aux rives sablonneuses, le Chevalier guignette court sur ses petites pattes à la limite de l'eau à la recherche d'invertébrés :
et toutes sortes d'insectes sont capturés et ingérés. Il passe l'essentiel de sa journée à déambuler pour se nourrir, mais consacre aussi quelques moments à la toilette de son plumage .
Le Chevalier culblanc (Tringa ochropus), quoiqu'un peu plus volumineux et plus haut perché, a une certaine ressemblance avec le guignette. Mais son ventre bien blanc est nettement délimité, presque horizontalement, de la partie supérieure très sombre. Croupion et queue blanche ont inspiré le nom de ce limicole.
Le culblanc circule en eau peu profonde près des rives, et son alimentation est de même nature que celle du guignette.
Très farouche, il s'enfuit rapidement en zig-zagant et en prenant de l'altitude. Il expose alors des ailes uniformément noirâtres dessus comme dessous, et la queue blanche se montre garnie de trois barres sombres.
Plus de détails concernant le Chevalier guignette sur oiseaux.net