Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

140628 (163)se r

Comme on peut le comprendre en regardant la vidéo qui suit, les petits Eperviers suivent avec attention tout ce qui se passe en bas, au pied de leur Chêne. Depuis les sifflements d'alerte de leurs parents, ils sursautent au moindre craquement,  ils s'inquiètent des pas qui résonnent sur le chemin ou qui froissent  bruyamment la végétation sèche des sous-bois... 


Sèche... Ce n'est plus le cas en ce 28 juin : les averses se sont succédé depuis des heures. Au passage au P0, nous avons vu Sylva, trempée à force de protéger ses petits de la pluie, tenter de sécher ses ailes depuis le haut du perchoir en les étendant comme le font habituellement les Cormorans ! 

 

Alors que quelques gouttes annoncent une nouvelle averse, ce sont cette fois quatre petits qui sont visibles simultanément : un d'entre eux bien dressé en vue, un autre couché à ses pieds, les deux autres plus ou moins dissimulés par les grosses branches.  

140628 (150)se br

140628 (173)se r

Le temps de se caler dans l'axe d'un improbable couloir de vision à peu près dégagé, de stabiliser au mieux le tripode  support de la lunette, et de régler la digiscopie, l'averse s'est intensifiée et tourne au déluge. Dans ce film, tandis que son bruit est de plus en plus présent et même qu'elle devient bien visible, les petits rapaces subissent la pluie stoïquement sans broncher. 

Les intempéries, fortes pluies ou même grêle, sont une cause de la mortalité statistiquement élevée lors de la reproduction des oiseaux. Les nids des rapaces sont peu ou pas protégés, el très vite la progéniture devient trop volumineuse pour que la mère puisse efficacement la recouvrir en totalité, même avec avec ses ailes déployées...

 

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

140626 (288)se r

Trois poussins encore couverts de leurs duvets blancs, et dont on voit au moins un œil ci-dessous ; et deux autres, sauf erreur, qui disposent déjà d'un plumage foncé marquant une maturité nettement supérieure : c'est ce que nous avons pu identifier sur un nid d'Epervier nouvellement repéré par Cyril Maurer près d'une allée du Grand bois.

140626 (305)se ar

 

140626 (33)ca r

 

En 2010, l'envol bruyant de juvéniles d'Epervier d'Europe avait été remarqué dans ce secteur précis du Grand bois. Il s'était renouvelé les années suivantes, mais le nid, situé dans l'embranchement haut d'un chêne élancé, n'avait pas été repéré jusqu'à présent.

140625 (164)se r

 

Bien dissimulé par le feuillage du Chêne, le nid laisse difficilement voir ses habitants... Notamment les plus remuants, les "ados" en quelque sorte : plusieurs vues de leurs plumes rectrices, mais pas de portraits plein champ pour le moment...

140627 (334)se ar
Les écarts particulièrement visibles dans la maturité des poussins trouvent une explication sur oiseaux.net :
"La ponte comprend habituellement de 4 à 6 œufs. Ces derniers sont déposés dès le début du mois de mai ou au mois de juin, avec un intervalle de 2 jours entre chaque œuf. Chaque œuf est couvé en moyenne pendant 33 à 35 jours, mais compte-tenu de la ponte échelonnée, l'incubation peut durer jusqu'à 42 jours au total. Les oisillons restent au nid pendant 24 à 30 jours ".
Compte tenu de la croissance rapide des oiseaux, un écart de 5x2 = 10 jours conduit à des différences physiques importantes.

 

Bientôt, une vidéo de plusieurs minutes sera mise en ligne pour compléter ce reportage.

 

Pour plus de détails sur l'Epervier d'Europe, revoir notre article "Portrait : l'Epervier d'Europe, chasseur discret mais redoutable" du 24/10/13.

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

140625 (11)ar

140625 (29)se r

"Normalement", les Cygnes que l'on observe familièrement sur la Loire sont blancs, et comme migrateurs d'hiver, absents quand viennent les beaux jours. Mais les exceptions font aussi un des charmes de l'ornithologie : ainsi peut-on voir en ce moment un Cygne tuberculé (Cygnus olor) encore dépourvu du tubercule qui caractérise l'adulte de son espèce, accompagné d'un Cygne noir au bec rouge barré de blanc(Cygnus atratus) assez inhabituel.

140625 (34)se ar mont

 

En fait, nous en avions déjà vu trois en 2011, mais dans la période hivernale.

Voici ce que nous en disions dans notre article "Loire en scène : changement de décor, nouveaux acteurs" du 11/11/11

111109 (64)se a

"Le Cygne noir (Cygnus atratus) est originaire d'Australie où il niche en colonies très denses sur des grands lacs. Introduit en France comme animal d'ornement, il peut être rencontré dans des parcs et sur certains plans d'eau en Europe. Il y a des nidifications, par exemple, dans le parc du "Château de Sauvage" situé à 12 km au sud-ouest de Rambouillet. Ces spécimens sont probablement "échappés" de ce genre de stations.
Même si c'est un bel oiseau, les ornithologues apprécient peu son expansion, car elle se fait au détriment d'espèces patrimoniales aux équilibres souvent déjà fragiles."

 

Il y a quelques jours, un ami a observé dans le secteur le passage d'une Cigogne noire...

Soyez particulièrement attentifs et profitez des belles lumières pour des promenades d'observation : avec l'achèvement de certaines nidifications, la chance peut vous mettre en contact à chaque instant avec de belles scènes naturalistes inédites, avec de l'imprévu, avec de l'exceptionnel...

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

090601 (41)r

A la saison des cerises, nous apprécions particulièrement celui qui porte des cerises aigres, le Prunus ceraseus ou Griottier acide : semi-sauvage et généreux, ses fruits sont ceux qu'il faut prendre pour les meilleures confitures qui soient, les confitures de griottes, précisément.

090613 (101)r montage

Le seul problème, c'est que ces fruits sont parmi les plus précoces, notamment en ce qui concerne les cerises. Et que tous les oiseaux du ciel adorent ça - et certains mammifères aussi, comme les renards ;-) -. La gente avifaunesque a donc vite fait de "racler" d'abord les parties hautes, qu'on leur cède sans trop d'indignation : on n'aura pas à sortir les échelles. Mais aussi, comme ces prétendus amis n'attendent même pas respectueusement que les fruits soient murs, ils tapent dans les branches basses, et un amateur distrait en sera réduit à se serre la ceinture, faute de matériau pour ses confitures !

 

Le matin au petit-déjeuner, le Griottier se transforme en une véritable volière, auprès de laquelle un apprenti-ornithologue pourrait se familiariser avec de nombreuses espèces.

140612 (5)se a

Le Pic épeiche fait valoir les droits particuliers qui lui reviennent du fait de ses plumages en partie rouges. Pour concrétiser, il n'hésite pas à montrer ses talents d'acrobate pour attraper les fruits restés intacts car inaccessibles.

 

140612 (6)se r


L'Etourneau sansonnet ne veut pas faillir à sa réputation de pillard : généralement en bande, il peut faire des razzias de ce fruit parfaitement adapté à son calibre.

140612 (9)ara

 

Le Pigeon ramier qui arrive à la fin semble dépité de ne plus trouver que des feuilles.
140613 (102)se ar montage

Mais il ne faut pas se fier à son air innocent : avec son partenaire et souvent avec d'autres couples, ils sont passés tous les matins pour se garnir le gésier...

Pas de soucis, dès demain, ils passeront aux bigarreaux qui sont à peine murs...

 

Pies, Corneilles, Geais, Pics verts, Merles, et passereaux divers genre Mésanges, Pouillots, Rougequeues... Voilà tous les faux amis qui vous trahissent au printemps pour une poignée de... cerises ; et qui vous laissent généreusement de quoi faire seulement cinq petits pots de votre gourmandise préférée ! Une honte, je vous dis !

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

140612 (3)ar

12/06/2014 - 7h 30 - Le passage matinal dans la prairie du Mont d'un Chevreuil, d'une Chevrette, d'un couple ou d'un petit groupe de Chevreuils (Capreolus capreolus) n'est pas vraiment exceptionnel.
Ce matin, c'est un brocard - un mâle portant des bois - qui folâtre au fond de cette prairie... Un brocard  ? une observation attentive du haut de la tête sème un trouble :

140612 (5)av

On voit bien un bois, oui... mais... un seul, situé au milieu du front :

140612 (5)a licorne

Un cervidé avec un seul bois, cela existe-t-il réellement ? Google, "un ami qui sait tout", apporte deux réponses positives à cette question.
Voici la plus significative :

12/06/2008 - HuffingtonPost.fr : Licorne : elle existe, on l'a vue en Italie !

La licorne, animal mythique à une seule corne plantée au milieu du front, fait depuis longtemps rêver les hommes, surtout quand elle accompagne une belle Dame : seule une jeune fille vierge peut en effet l'approcher impunément.
Le mythe aurait-il été inspiré par un animal réel ?
C'est ce que croit le directeur du Centre de sciences naturelles de Prato, près de Florence en Italie. "La légende n'est pas qu'un rêve", dit-il en admirant un jeune chevreuil né en captivité, et pourvu d'un seul jeu de bois situé au milieu du front. Ce qui lui a naturellement valu d'être baptisé Licorne. 080612-Licorne-copie-1.jpg

Son jumeau ayant quant à lui les deux bois réglementaires de chaque côté de la tête, il peut s'agir soit d'une malformation génétique, soit d'un traumatisme subi tôt dans la vie de l'animal.
Des cervidés munis d'un seul jeu de bois se rencontrent rarement, et le plus souvent, le jeu de bois se trouve sur un côté de la tête plutôt qu'au centre. 

 

Alors,  une Licorne se ballade à Latingy ? A confirmer à la prochaine rencontre !

 

Des "anormalités" sont parfois observées dans le monde animal : veau à deux têtes, bélier à quatre cornes ou mouton à cinq pattes et autres "monstres" se retrouvent "naturalisés" - c'est à dire empaillés - dans les collections des Muséums d'histoire naturelle comme celui de Lille : dans les temps anciens, quand les élevages n'étaient pas encore industriels, ils attisaient la curiosité du public.
Beaucoup de légendes mettant en scène des animaux extraordinaires semblent inspirées par ces anomalies génétiques mystérieuses enregistrées dans les mémoires populaires... ou à des interprétations erronées de certaines observations imprécises.

Voir "Les anatomies de l'étrange", expo au MHN de Lille en 2012/2013

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

09/06/2014 - 07 h - C'est en voiture, en allant chercher le pain à la boulangerie de Mardié que, depuis la ligne droite de la D960, je m'aperçois que je vais à la rencontre d'un nouvel arcus ! (voir notre article Un arcus, gigantesque nuage en rouleau du  23/05/14).
Cette fois-ci, on en voit les extrémités : disons qu'il ne va que de Donnery à Darvoy, soit cinq ou six kilomètres.

Ce n'est qu'à mon retour au Mont que je peux prendre des photos, trop tard pour ce qui concerne le front du rouleau puisqu'il est déjà arrivé aux maisons du hameau et qu'il les surmonte.

140609 (2)se hr

 

Le front arrière de l'arcus est beaucoup moins linéaire et  régulier que son front avant.

140609 (4)se r
140609 (6)se hr

Comme l'autre fois, à la suite du passage de ce nuage annonciateur, un violent orage se déchaine, presque ordinaire en cette période agitée.

 

Soyez attentifs et signalez-nous si vous observez d'autres nuages en rouleau : il paraît que la météo leur est favorable !

 

10/06/14 - Notre ami Jacques Thomas nous envoie cette photo du même arcus :

140609 PK5 7598 Arcus 7h17 r
Son commentaire :

« J'ai photographié ce matin le même arcus que toi, je pense. 7h17, depuis une fenêtre au 1er étage (en plein Bourg de Mardié) donnant vers l'Est, avec un objectif 12mm (angle de champ : 99°). Malgré le très grand angle, le nuage est loin est loin d'être entier sur le cliché (mais il ne semble pas très éloigné)  » 

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

Fin mai, on voyait souvent ça :
140524 (36)se ar
Début juin, de plus en plus souvent, ça :
140601 (213)se r
Et depuis avant-hier, ça :
140606 (45)se ar

Comprenne qui pourra... Ou qui recevra bientôt la septième Balbu-lettre de la saison !

Mais pour cela, il faut y être inscrit. Si vous ne l'êtes pas encore, faites vite : il suffit de taper votre adresse e.mail dans la case prévue à cet effet dans la colonne de droite.

Voir les commentaires

 

Articles récents

Hébergé par Overblog