21/09/11 - Plusieurs fois, dans le passé, les Faucons crécerelles ont utilisé les grands Peupliers du Mont pour nidifier. C'est sans doute parcequ'il considèrait qu'il s'agit de son territoire que le petit rapace est venu l'occupper hier, et qu'aujourd'hui, il a fini par venir harceler Circalat qui y était revenu à l'affût trois fois de suite pendant des heures. Etant lui aussi adepte du "vol du Saint-Esprit", il a profité des périodes de vol stationnaire du Jean-le-blanc pour tenter des manoeuvres d'intimidation à proximité immédiate de son grand rival. Peine perdue, le Circaète s'en est moins ému que si cela avait été une Buse variable ou un Aigle botté.
Mais l'époque de la migration est venue, et Circalat profitera sans doute du retour des beaux jours pour nous quitter, laissant le champ libre au Faucon.
Les uns partent, les autres arrivent : une dizaine de Grandes aigrettes sont venues rejoindre leurs deux compagnes qui avaient passé l'été ici... Et leurs petites cousines les garzettes, au nombre de plus de vingt, sans compter les Hérons cendrés, une bonne douzaine aussi.
Les élégants Hérons blancs ont déjà profité d'un passage de banc de poissons, en se lançant dans la mélée prédatrice avec un abondant contingent de Cormorans, de Mouettes et de Goélands.
Du côté des Martins pêcheurs, on ne voit plus les "fiancés", mais l'un d'entre eux semble avoir pris ses quartiers sur notre territoire. Le voici, photographié pour la première fois en digiscopie depuis mon affût de substitution.
Affût interrompu prématurément par deux messieurs avec leurs chienchiens, venus camper discrètement au milieu de la Loire pour faire joujou avec des canards en plastoche (a chacun son "sex-toy"...). Je préférais ne pas trop m'exposer : à défaut de gibier, ils auraient pu plomber mon camouflage...
De toute façon, ils ont fait partir toute la faune, y compris mon petit Martin. C'est trop c... (j'aurais pu dire bête, mais je ne veux pas insulter les animaux...) de passer deux heures dans ce truc sans rien avoir à observer... et avec un volatile hystérique qui pourrit le grand calme du soir en n'arrêtant pas de couiner.