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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Coucou, je t'ai vu !

Tout le monde connaît le chant printanier du Coucou gris (Cuculus canorus).
Mais qui est capable de reconnaître au premier coup d'œil cet espèce de gros pigeon gris toujours posé trop loin, trop haut. ? Car généralement, il circule de sommet d'arbre en sommet d'arbre... Quand il ne fait pas de mauvais coup en déposant un œuf dans le nid d'un voisin...

Peu d'observateurs  peuvent donc se vanter de l'avoir côtoyé et de connaître le plumage clair strié qu'il cache sous ses ailes grises.


Ce 25 avril, par temps très gris, un Coucou a décidé de s'exposer et de s'égosiller longtemps en haut d'un de nos grands Peupliers, ce qui permet de le photographier en digiscopie.

Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !

Puis il s'envole et disparaît... Mais la répétition de son "coucou" familier dans les frondaisons basses des dits peupliers laisse entendre qu'il est toujours là, encore plus prêt !

Mais malgré des rapprochements précautionneux, impossible de le distinguer au milieu des feuillages maintenant bien garnis.


A force de rapprochements,le Coucou s'enfuit... Mais on l'entend à nouveau, assez proche. Effectivement,il s'est reposé à quelques dizaines de mètres, au sommet bien dégagé d'un cerisier mort.

Une rare occasion de le "mitrailler" au téléobjectif...

Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !

... Jusqu'à un envol final.

Coucou, je t'ai vu !
Coucou, je t'ai vu !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
Le gagnant est une gagnante !

"Est-ce une maman écureuil qui transporte son petit ?" propose la première Brigitte Boudard, pas certaine d'avoir la bonne réponse, mais bien avant Pierre-Emmanuel Ducommun.

Et c'est exact ! On le voit un peu mieux sur cette seconde photo où l'on distingue la queue et une patte du petit. Et encore mieux sur les photos suivantes empruntées à Internet.
 

Alban Larousse avait confirmé par anticipation : " Il transbahute un de ses petits, probablement pour le mettre hors de danger. Nid détruit ou repéré attaqué par une Pie ou une Corneille.... ".

Le gagnant est une gagnante !
Le gagnant est une gagnante !

Laissons la conclusion à la gagnante :
"J’ai toujours dit que dans une autre vie j’étais écureuil …"
 

Nous lui donnons rendez-vous à la BalbuFête, le dimanche 21mai après-midi, pour son cadeau...

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Publié le par Jim
Oups ! De quoi peut-il s'agir ?

Tous les matins, un Ecureuil roux (Sciurus vulgaris) traverse notre prairie en diagonale, probablement pour aller récupérer des noix volées à notre Noyer, et planquées dans le coin comme réserves pour l'hiver.
 

Ce jour là, surprise : il est méconnaissable !  Comme s'il avait été piqué au visage par un frelon et s'il avait attrapé une énorme fluxion...
 

Mais est-ce bien cela ? Donnez-nous vos possibles explications par courriel à l'adresse :

le-castor-enerve@orange.fr


Qui sait, le premier à donner la bonne réponse aura peut-être un cadeau lors de la BalbuFête, le dimanche 21 mai !

(Naturalistes chevronnés, prière de s'abstenir ;-)

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
Chouette, une Effraie au nichoir !

Elle s'appelle Effraie des clochers (Tyto alba), mais on pourrait aussi l'appeler Effraie des greniers ou Effraie des granges. Car ce rapace nocturne discret a pris l'habitude séculaire de squatter les constructions humaines en s'y introduisant par les ouvertures "libres". Comme elles rendaient des services avérés aux paysans en se nourrissant principalement de petits rongeurs, on ne leur disait rien.


Mais notre société moderne n'aime pas beaucoup ce genre de libertés, les pesticides empoisonnent les musaraignes et les campagnols (et les céréales, et nous par la même occasion), et les braves gens n'aiment plus trouver des déjections - ou des réjections qu'ils confondent avec les précédentes - sur la vieille voiture casée dans la grange ou sur l'ancienne télé remisée au grenier. Alors ils ferment les ouvertures, et la Dame blanche doit ficher le camp ou disparaître de notre "civilisation" !

Chouette, une Effraie au nichoir !

C'est ce qui est arrivé tout près d'ici : interdite de grange par des héritiers, l'Effraie et sa famille s'était réfugiée dans le "Toit aux Furets", un grenier peu visité de leurs cousins voisins. Déclarées "non grata" en raison de saletés blanches sur l'antique plancher, leur accès fut identifié et condamné. Sans doute trouva-elle refuge un moment dans un bâtiment agricole ouvert, mais...

 

Mais les tristes histoires peuvent avoir un de ces beaux rebonds qui vous feraient croire à la providence. A ce moment là, une association de randonneurs pédestres de Boigny présidée par Françoise, une amie, fit justement un don à la LPO pour l'installation d'un... nichoir à Effraie ! Ayant repéré lors de leurs ballades un abri agricole ouvert à tous vents  au bord d'une petite route à Mardié, les marcheurs ont demandé l'autorisation d'y faire installer le nichoir. Et c'était... oui, vraiment : juste devant la grange obturée, le grenier interdit, le refuge précaire ! D'ailleurs, notre Effraie y faisait régulièrement des haltes discrètes dans un coin sombre...

Chouette, une Effraie au nichoir !

L'installation faite, nous avons guetté des traces d'occupation. L'an dernier, rien de déterminant.
Mais cette année, tous les signes habituels  d'une présence de la chouette : sous la poutre-support côté accès au nichoir, quelques déjections, deux plumes appartenant à l'espèce, mais surtout une impressionnante collection de pelotes de réjection identifiant la Dame blanche...

Les pelotes de réjection, connaissez - vous ? Vous devriez, on apprend ça à l'école, non ?

Chouette, une Effraie au nichoir !

Les rapaces, comme tous les oiseaux d'ailleurs, avalent leurs proies sans les mâchouiller. Mais celles-ci sont pleines d'os et de poils, et leurs sucs digestifs plus ou moins puissants ne suffisent pas à les réduire : Il se forme donc un amas de poils et d'os qui est régurgité par le bec.

Pour les rapaces nocturnes uniquement, les os sont pratiquement intacts : mâchoires, fémurs... Comme on le voit sur le bas de la photo, chaque élément du bol alimentaire est là quand on disloque la pelote, et moyennant un petit "puzzle", on peut faire un inventaire précis des prises de l'oiseau correspondant.
 

Tous les rapaces ne rejettent pas des pelotes, et on ignore souvent que d'autres espèces familières le font. Ainsi, le Martin pêcheur accumule et rejette des minuscules pelotes constituée de résidus d'arêtes de petits poissons. Qui le sait ?

Chouette, une Effraie au nichoir !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Regards sur la Loire

05/04/2017 - Dans le décor enchanteur du Mont, une trentaine d'élèves de seconde de la Maison Familiale rurale de Chaingy ont "planché" pendant deux heures. Pour cela, des groupes de six sont constitués.
 

Sujet du jour : le paysage de Loire incomparable qui s'étale devant le coteau sur plusieurs kilomètres, entre Jargeau et Bou, et en profondeur jusqu'aux collines de Sologne.

D'abord les perceptions immédiates quand on aborde ce paysage très ouvert et grandiose.

Puis une analyse complète des composants de toute nature, fixes ou mobiles, et des diverses sensations reçues au long du temps passé sur place.

Enfin les dynamiques qui peuvent modifier ce paysage dans l'immédiat, à court terme ou à plus long terme , comme les intempéries, les saisons, les empreintes de l'homme...

Ces analyses s'accompagnent de la réalisation d'un dessin.

 

Regards sur la Loire

Le "débriefing"  commence par la présentation des travaux de groupe, thème par thème.

 

Puis l'animateur reprend tous ces thèmes en s'appuyant sur un magnifique texte de Maurice Genevoix : il y est décrit précisément ce paysage, vu par l'écrivain quand il découvrit "sa" maison à un kilomètre en amont sur le coteau, aux Vernelles.

 

Dans ce texte, on trouve, magnifiées par son langage poétique, toutes les réponses à l'exercice : les perceptions immédiates, les composants, les sensations et les dynamiques qui constituent ce paysage merveilleux - à juste raison classé Patrimoine Mondial.

Regards sur la Loire

 « D’abord, de l’est à l’ouest, deux lieues et demie de fleuve libre, une allée d’eau offerte au ciel, aux jeux et aux caprices du vent, large de trois cent cinquante mètres. Sur la rive opposée, tout le val, semé de métairies, diapré de blés en herbe, de sainfoins roses, de colzas en fleur, de labours roses aussi, de moissons fauves, poudré de neige aux ombres bleues.

 Et tout cela dans une même minute, aussi fluide, aussi changeant que le miroitement des eaux glauques, grises, bleues, rosies encore en transparence par l’af­fleurement des grèves sous les courants.

Et tout cela est donné, prodigué, jusqu'à suffoquer un peu à l’instant du premier assaut. » (…)

« Le monde est là, qui va sa vie : l'eau qui glisse, le nuage qui s'y reflète, les vols de migrateurs dans le haut vent des équinoxes.»

 

Les jours à venir s'annoncent sous les meilleurs auspices, la végétation explose avec des floraisons magiques : c'est le moment de venir se promener avec les enfants sur les rives de notre beau fleuve, et de profiter de longs regards sur sa beauté, sur sa faune, sur sa ripisylve....

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Coucou, nous voilà !

Premier "coucou" entendu aux environs, premier Coucou gris (Cuculus canorus) de retour pour la saison.

Coucou, nous voilà !

Et premières Sternes pierregarin (Sterna hirundo) en vol sur la Loire.

Coucou, nous voilà !

Le printemps est là, plus aucun doute !

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