Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Un Sanglier remonte la Loire

30 juillet 2017 - 7 heures
Un regard attiré par la vue d'un mammifère, pris d'abord comme un gros chien de berger, qui avance dans une eau peu profonde... Le verdict des jumelles donne la solution : c'est un gros Sanglier (Sus scrofa ) solitaire qui traîne la patte arrière en remontant le fleuve le long de la rive. Perdu de vue derrière la végétation, nous le retrouverons plus à l'est entre un îlot et la rive où nous prendrons ces clichés.


Situation surprenante : bien qu'il soient en principe nocturnes, nous voyons bien de temps en temps des sangliers dans les bois ; et parfois ils se vautrent dans des souilles au bord d'un étang... plus dans la boue que dans l'eau. Nous savons aussi qu'ils peuvent traverser un fleuve. Mais un parcours dans le lit de la Loire, pour nous, c'est une première !

Peut-être en raison d'une blessure à une patte arrière, laquelle semble inactive... et qui l'empêcherait de remonter sur la berge ?

Un Sanglier remonte la Loire
Un Sanglier remonte la Loire
Un Sanglier remonte la Loire

Quelques temps après, nous sommes surpris par le passage d'un Busard des roseaux... Cet oiseau vient sur la Loire tous les ans, mais peu souvent.


Pas le temps de le photographier. Le document suivant date d'un passage en octobre 2014.

Un Sanglier remonte la Loire

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Noire Cigogne

La Cigogne noire (Ciconia nigra) reste un des grands oiseaux parmi les plus rares et les plus discrets en France  : la LPO n'y compte qu'une grosse quarantaine de nids, et seulement trois dans la Région Centre, mais dans d'autres départements que le Loiret. Cependant des observations expertes assez récentes laissent penser qu'un nid pourrait se cacher en Forêt d'Orléans...

 

Une fois de plus, ce splendide et rare migrateur s'inscrit dans notre paysage ligérien : cette fois-ci, posé dans le bras d'eau au pied du coteau du Mont.
 

Noire Cigogne
Noire Cigogne
Noire Cigogne
Noire Cigogne
Noire Cigogne
Noire Cigogne
Noire Cigogne

En 2016, nous avions photographié deux passages aériens au dessus de la Loire, en mai et en août.

Noire Cigogne
Noire Cigogne
Noire Cigogne

Plus de détails sur oiseaux.net et sur Lettre d'info Cigogne noire

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Bondrée apivore... En vol au dessus du Mont

Décidément, la Bondrée apivore est de plus en plus présente ici. Hier, nous l'avons observée à plusieurs reprises, notamment poursuivie par tout un groupe de Corneilles.

Ce matin vers 10h 30, c'est le jeune Balbuzard pêcheur Jéry qui l'a fait partir en vol, alors qu'il revenait sur le coteau après une séance d'exercices de plongeons.

Nous avons eu droit de la part des deux rapaces à un magnifique moment de volutes aériennes, au départ à basse altitude.

Bondrée apivore... En vol au dessus du Mont
Bondrée apivore... En vol au dessus du Mont
Bondrée apivore... En vol au dessus du Mont
Bondrée apivore... En vol au dessus du Mont
Bondrée apivore... En vol au dessus du Mont
Bondrée apivore... En vol au dessus du Mont
Bondrée apivore... En vol au dessus du Mont
Bondrée apivore... En vol au dessus du Mont
Bondrée apivore... En vol au dessus du Mont

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Bondrée apivore au Mont
Bondrée apivore au Mont
Bondrée apivore au Mont
Bondrée apivore au Mont

Nous avons observé à plusieurs reprises une Bondrée apivore (Pernis apivorus) à l'extrémité est de la levée devant Latingy : elle niche dans le bas du parc du château.


Mais elle se déplace de plus en plus fréquemment  sur les rives de Loire et sur le coteau jusqu'au Mont où des prairies florales attirent de nombreux hyménoptères : ceux-ci constituent avec leurs larves la nourriture de base de la Bondrée.


Peu avant 10h ce matin, nous l'avons vue passer au dessus de la prairie du Mont... Et en nous préparant à la poursuivre, nous l'avons trouvée posée sur un des perchoirs qui s'y trouvent.

Bondrée apivore au Mont
Bondrée apivore au Mont

Nul doute que nous reverrons  ce beau rapace aux yeux jaunes en vol au dessus du Mont, et plus encore lorsque les rives de la Loire verront la floraison de très nombreux Asters qui attirent beaucoup d'insectes pollenisateurs...


Plus de de renseignements sur Oiseaux.net

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Noisettes pourpres : Pic épeiche plaide coupable !

En comparution immédiate, et face à de nouvelles preuves accablantes constituées par le stock des trochets de noisettes pourpres vidées, trouvées au seul pied du Bouleau (document ci-dessous), notre Pic épeiche est passé aux aveux. Il a tenté de justifier ce pillage du noisetier pourpre par le changement climatique.
 

Vaste blague, ont répliqué les juges : les oiseaux se sont notamment gavés de cerises en juin et début juillet... Et les Picidés ont des ressources de nourritures très variées : insectes et graines s'ajoutent aux fruits, les ressources sont nombreuses en forêt, notamment les cônes mâles des Pins qui servent à nourrir les jeunes encore au nid.

Noisettes pourpres : Pic épeiche plaide coupable !

Par contre, faute de preuves, le tribunal n'a pas retenu l'incrimination de "Destruction de fruits pas encore mûrs". L'accusation avait apporté de multiples échantillons de Prunes, de Pommes et de Figues attaqués et souvent tombés au sol après des coups de becs pour le moins prématurés.
 

Concernant ces méfaits, le Pic a reporté la faute sur d'autres espèces d'oiseaux, notamment les Merles noirs et les Etourneaux sansonnets.
 

On se retrouvera certainement plus tard concernant les vols de Noix...

Noisettes pourpres : Pic épeiche plaide coupable !

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?

Rien de plus savoureux en juillet que les noisettes de Noisetier pourpre, lorsqu'elles sont bien pleines, bien mures !

J'avais bien soigné ce noisetier mercredi, et j'avais goûté quelques unes de ses plus grosses noisettes : la maturité étant légèrement insuffisante, j'avais reporté leur cueillette au week-end.

Samedi, je me suis donc présenté avec un grand panier. Mais où étaient passées les noisettes ???
Plus rien, tout avait été soigneusement raclé... Pas même de traces, pas de coquilles au sol. C'était un mystère qui méritait une sérieuse enquête policière...


Premiers soupçons : l'Ecureuil roux, familier de tels méfaits !

Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?

Justement, il y a quelques jours, j'avais photographié un de ces rouquins à quelques mètres du noisetier en question.

Mais non : ce jeunot paraissait totalement innocent, il était passé devant les noisettes comme s'il ne savait même pas qu'il aurait pu s'en régaler !

Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?

Écartons d'emblée tout soupçon des Chevreuils et Chevrettes qui passent ici presque tous les jours : il viennent voler les pommes de nos voisins, les noisettes ne les intéressent pas !

 

Là dessus, nous recevons une dénonciation très sérieuse : un petit oiseau au dos noir strié de blanc aurait été vu dans le noisetier pourpre : après s'être appliqué à retirer l'involucre entourant la coque (la bogue, si l'on veut...), le coquin serait parti avec une noisette dans son bec !
 

Pris sur le fait : reste à identifier plus précisément l'oiseau coupable.Et à comprendre où il a planqué son butin.


Or justement, un petit oiseau fréquente assidument le tronc d'un Bouleau très proche :

Qui a volé mes noisettes pourpres ?

C'est un Pic Epeiche ( Dendrocopos major ). On le voit presque toujours à un endroit précis du Bouleau, entrain de piquer.

Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?

Ce matin, alors qu'il s'acharne à nouveau sur un trou dans l'écorce, toujours au même endroit, je le photographie depuis ma planque.

Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?
Qui a volé mes noisettes pourpres ?

Et là, bingo ! l'examen des photos apporte la preuve que c'est bien mon coupable qui est en pleine action : le sacripant s'acharne sur un trochet (un groupe) de noisettes pourpres qu'il a coincées dans une anfractuosité de l'écorce. Il a ouvert une coque qu'il est entrain de vider sous mes yeux, sans aucune pudeur !!!

Voilà comment le Pic qui avait piqué mes noisettes pourpres s'est fait piquer en flagrant délit, le bec dans le sac !
 

Quant à remettre la main sur le butin de notre voleur, on repassera. Les noisettes retrouvées aussi au creux des branches du noyer sont toutes percées et vidées, et les cachettes sont bien sûr dispersées !

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
A une semaine du premier envol...

Si vous en êtes restés à l'image qui précède, c'est que vous n'avez pas regardé la BalbuCam depuis cinq semaines ! (http://www.balbucam.fr/fr/en-direct)

En effet, les trois "poussins" Lény, Jéry et Kali sont devenus des "jeunes" d'une taille proche de celle des adultes :

A une semaine du premier envol...

Et leurs jeux du moment, ce sont des battements d'ailes de plus en plus vigoureux, en attendant les premiers entraînements sur l'aire, pour tester la sustentation... Et le premier envol de l'ainé qui peut intervenir aux alentours du 11 juillet.

A une semaine du premier envol...

La croissance de nos trois jeunes est spectaculairement rapide, comme il se doit, et paraît se passer très bien avec des livraisons de poissons par Reda assez régulières, et les nourrissages assurés par Sylva.

A une semaine du premier envol...

Ces semaines ont été marquées par une période de canicule assez longue, qui reprend pour quelques jours. Malgré la taille de sa progéniture, Sylva tente encore d'abriter ses "petits" du soleil sous ses ailes...

A une semaine du premier envol...
A une semaine du premier envol...

Pensez à vous mettre en veille pour ne pas rater les trois premiers envols, c'est pour bientôt, et ça sera spectaculaire !

Voir les commentaires

 

Articles récents

Hébergé par Overblog