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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Un Renard en photo...

Depuis une quinzaine de jours, nous avons la visite certains matins d'un Renard roux (Vulpes vulpes) qui traverse la prairie du Mont. Rapidement parfois, en flânant ce matin, comme l'avait fait un Chevreuil dix minutes avant..

Pour la première fois en cinquante ans de fréquentation de ce territoire, j'ai donc pu prendre au téléobjectif quelques photos de notre ami. Pas transcendantes, compte-tenu de l'heure matinale et du temps nuageux nous privant de belles lumières, mais... regardables.

Visiblement, le canidé, en pleine mue, suivait quelque piste olfactive... Peut-être celle du Lièvre qui était venu gambader là hier matin ?

Un Renard en photo...
Un Renard en photo...
Un Renard en photo...

C'est l'occasion de revoir nos articles concernant cette espèce, et notamment l'article "Parmi les mal-aimés : Goupil, le rouquin malin" du 28/12/11, illustrè de très beaux dessins d'Alban Larousse et d'une superbe reproduction de Félix Lorioux..

Dessin d'Alban Larousse

Dessin d'Alban Larousse

Profitez-en aussi pour revoir beaucoup de détails intéressants, par exemple sur Wikipedia.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires
Photo de Pierre-Mary Fontaine (recadrée) - Cliquez dessus pour l'agrandir.

Photo de Pierre-Mary Fontaine (recadrée) - Cliquez dessus pour l'agrandir.

 

Dès qu'il revient à Mardié, Pierre-Mary Fontaine est un des plus assidus des photographes naturalistes opérant sur notre rive de Loire, où il fait souvent de belles observations et de très beaux clichés.

Ainsi en est-il de cette magnifique et spectaculaire photo de prise d'un Balbuzard pêcheur.

 

Nous lui empruntons pour vous rappeler que nous sommes entrés dans la meilleure période pour assister aux maraudes, aux vols stationnaires, aux plongeons spectaculaires, et aux sorties de l'eau parfois laborieuses... surtout lorsque la prise atteint ces dimensions !

Sur notre site BalbuCam (http://www.balbucam.fr/), il y a moins à voir "En direct" depuis que, le 12 juillet, Vic a pris son envol et circule librement. Mais les séquences de nourrissage, ou encore les scènes d'alerte, peuvent être croustillantes et spectaculaires. Et nous assurerons jusqu'au départ en migration de nos trois rapaces un suivi "extérieur" qui devrait être particulièrement intéressant. Alors, ne manquez pas ces rendez-vous qui ne se reproduiront pas souvent !

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Coléoptères de luxe
Coléoptères de luxe

Avec la chaleur, nous retrouvons un nombre incalculable d'insectes. Après déluges et inondations,le Loiret est victime d'une invasion de moustiques sans précédent, qui dissuaderait presque de se promener dans la nature,notamment dans les forêts. Mais on retrouve aussi l'aristocratie des insectes : une prolifération des Odonates (Libellules), des Lépidoptères (Papillons)... mais aussi de beaux et sympathiques Coléoptères.

La Cétoine dorée (Cetonia aurata) est un de ces coléoptères charmants, très commun en France. Elle mesure jusqu'à 20 mm. La taille des mâles et des femelles diffère peu, on ne les reconnaît que grâce au sillon ventral présent sur l’abdomen du mâle.

Sa couleur est à la base le vert métallisé. mais cette couleur métallisée peut aussi prendre des nuances de mauve, de rose, de doré ou même de bleu. Souvent, la Cétoine est maculée de petites taches blanches, ce qui n'est pas le cas de notre spécimen, presque parfait
.
La Cétoine dorée a pour particularité de porter des élytres soudés qui ne peuvent pas s'ouvrir pendant le vol. Les ailes membraneuses, translucides et brunes se déploient latéralement sous les élytres pour permettre le vol.

Ce coléoptère aime le soleil et la chaleur, il n'apparaît donc que lorsque le printemps est bien installé et disparaîtra avec les premiers frimas. Il a pour mets de prédilection les fleurs sauvages, mais visite aussi le jardin d'ornement avec leurs rosiers ou les potagers, appréciant notamment les fleurs de Rhubarbe.

Comme tous les saproxylophages, (mangeur de bois en décomposition) la Cétoine dorée a une fonction écologique de recyclage des matières organiques et ne doit donc pas être détruite à l'état de "ver blanc" (confusion possible avec le ver blanc du hanneton) car sa présence dans le compost permet d'accélérer sa maturation.

(source: http://www.aujardin.info/fiches/cetonia-aurata.php)


 

Coléoptères de luxe
Coléoptères de luxe

Beaucoup plus petite - cinq ou six millimètres - la Hoplie bleue (Hoplia Coeruela) mâle expose sa carapace poudrée de microscopiques écailles azurée au sommet de végétaux, non loin de la Loire.

Nous l'avons déjà décrite , voir notre article du 07/08/2015 :   La Hoplie bleue, scarabée bijou

 

Coléoptères de luxe
Coléoptères de luxe

Nous retrouvons aussi le Lucane cerf-volant (Lucanus cervus), dont le mâle porte des mandibules particulièrement spectaculaires. Il les utilise comme les... Cerfs pour régler ses comptes avec d'éventuels rivaux. Les mandibules de la femelle sont plus "normales".

Dépendant pour sa reproduction de vieux chênes mourants, sa perrénité est menacée par une exploitation forestière trop intensive.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?

Le 21 juin, nous avions publié une photo de Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) mâle prise par Jérôme Lamour à l'ouest de Mardié. Cette fois-ci, c'est Pierre Mary Fontaine qui nous a signalé la présence devant Latingy d'un couple de cet oiseau, présent de façon récurrente dans un milieu ouvert parsemé de petits bosquets.

Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?

Là, nos deux oiseaux sont sur un terrain de chasse des insectes qui leur convient parfaitement : ils se perchent sur le haut des arbustes, observent... et s'envolent pour fondre sur leurs proies.

Traditionnellement., leur territoire de chasse ne dépasse pas une centaine de mètres de rayon. Ce qui facilite l'observation et la photo.

Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?
Pie grièche écorcheur, le retour ?

La présence d'au moins un juvénile atteste de la nidification des ces migrateurs a proximité de leur terrain de chasse.

Bien que plusieurs milieux du territoire semblaient adaptés à la Pie grièche, celle-ci n'avait pas été contactée depuis plusieurs années, et nous sommes ravis de pouvoir l'observer à nouveau !




Plus de détails sur oiseaux.net

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires


Les inondations catastrophiques qui ont frappé nos villages au passage de mai à juin ont à juste raison occuppé le devant de la scène pendant une longue période. Si ce n'était pas à ce blog de les commenter à chaud, il n'en reste pas moins que les milieux naturels ont été gravement atteints, et par le déluge : 150 mm de pluies en quelques jours seulement ; et par les crues et les inondations exceptionnelles.

Si les hommes ont subi de très graves dégats essentiellement matériels, c'est la mort à frappé cruellement et en masse les animaux sauvages. Tous ceux qui suivent notre BalbuCam en ont eu le témoignage direct avec la couvée de trois petits Balbuzards à peine éclos où seul l'aîné a réussi à survivre. Mais un seul témoignage parmi des milliers de petits drames souvent invisibles...  Retour sur ce triste épisode.


 

Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...

Souvenez-vous, au passage de l'année, en plein hiver, la Loire était encore à son étiage exceptionnel de 2015. Ce qui a permis de déceler une pollution aux hydrocarbures... qui n'en était pas à sa première occurence !


Au printemps, la Loire a vu ses niveaux remonter... Normal.
Puis jouer au "Yoyo"? Très haute début avril, puis esquissant une redscente...

Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...

En mai, les choses se sont gâtées : la crue a été fluctuante à un niveau élevé, et les oiseaux n'ont plus trouvé d'îlots ou de grèves libres de végétation pour se poser, pour rechercher de la nourriture, et a fortiori pour nidifier.


Certains s'en sont sortis plus ou moins facilement : les Grands cormorans, les Goélands leucophées, les Canards colverts, les différents Hérons...

Des nids construits sur la végétation sont devenus flottants, comme celui de ces Foulques...

 

Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...

Pour d'autres, cela a tourné au désastre mortel pour les portées en cours. C'est notamment le cas des oiseaux nidifiant au sol, comme les Mouettes et les Sternes.

Notre ami Cyril Maurer a saisi le 3 juin des scènes désespérées, comme celle qui suit, avec des poussins condamnés d'avance par la montée des eaux...

Photo Cyril Maurer

Photo Cyril Maurer

Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...

Après avoir été habitée par 360 couples d'Hirondelles de rivage, la falaise sablo-graveleuse de la rive sud de la Loire avait été noyée et délaissée pendant quelques années. A un moment où la Loire n'était pas trop haute, une grande colonie de ces oiseaux a réinvesti les lieux en y creusant plusieurs centaines de nids.

 

Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...

Mais mal leur en a pris : inexorablement, le gigantesque plan d'eau a noyé la falaise et ses habitants jusqu'au dernier... Des centaines de petites victimes, une génération manquante.


Pour les Sternes, c'est pareil, sauf que cela fait plusieurs années que les reproductions sont compromises.


L'eau est belle. Mais trop d'eau, au mauvais moment, et la plupart des espèces inféodées  sont impactées. Pour beaucoup, dramatiquement...

 

Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...
Dérèglements : 2016, et des crues qui tuent...

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