Nous avons l'habitude de vous montrer le grand fleuve sauvage et la vie qui s'y attache sous ses aspects les plus séduisants. Mais il est des moments où la Loire perd toutes ses couleurs chatoyantes, notamment toutes celles que l'automne affectionne, pour virer au noir et gris foncé. Où elle est désertée par beaucoup de ses occuppants habituels.
27/10/2013 - la tempête se déchaine, avec des bourrasques mêlées de pluie qui dépassent les 70 km/h. Le ciel s'emplit d'objets volants identifiés, les feuilles arrachées aux arbres...
Rien de dramatique comparé aux vitesses du vent sur la pointe du Finistère. Mais déjà de quoi bousculer la nature : faire tomber des branches, et au passage détruire des habitats de la faune. Par exemple des nids de rapaces exposés en hauteur.
Le vent a son utilité pour la dissémination des semences de certaines espèces : les Bouleaux, en plein lâcher de graines, n'auront pas à se plaindre cette année !
Notre affût du Martin pêcheur est lui aussi mis à mal, on doit le démonter en urgence sous la pluie...
... alors que Flèche bleue continue à utiliser vaille que vaille ce qui subsiste de nos perchoirs.
Quand enfin le lendemain on sort du sombre tunnel , et que le ciel se dégage provisoirement, on voit nos grands Peupliers noirs totalement dénudés :
Ce n'est pas cette année que nous pourrons les admirer dans leurs belles robes dorées : il vous faudra retourner à nos reportages des années précédentes pour revoir les couleurs fantastiques des automnes sereins.
Par exemple à notre article " L'automne : nos paysages en couleurs" du 03/11/11.