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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

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Nous avons laissé notre Héron pourpré caché devant les grandes touffes de Carex. Pendant un moment, il étire ses grandes ailes, l'une après l'autre, avec beaucoup d'élégance.

 

Puis il revient se mettre à l'affût vers le bord de l'eau. Et soudain, tend son cou, ...

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... l'étire extraordinairement, presque à l'horizontale : visiblement, il a repéré une proie.

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Alors il bascule en avant, et le bec part !

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La prise est bonne, mais se débat avec vigueur : il préfère s'éloigner de l'eau, et se rapproche rapidement d'un tunnel qui s'enfonce dans les Carex.

Dans quelques secondes, il sera entièrement caché, et pourra déguster sa proie sans risques.

 

Fin de l'histoire.

 

Le lendemain, nous avons reçu le magazine de la L.P.O. Y figurait une fiche consacrée au Héron pourpré, dans laquelle il était indiqué les chances de le photographier au sol : à peu près nulles !

De la patience, du calme et du silence, de l'attention... et un bons coup de chance : la recette d'un moment exceptionnel.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

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Comme nous l'avions promis dans notre article "Portrait : le héron pourpré, grand, rare et caché" du 08/11/2013, voici le récit de notre rencontre avec un Héron pourpré au bord de la Loire... Et de la rencontre, inattendue et conflictuelle, de celui-ci avec une Poule d'eau, provoquant son envol et un rapprochement inespéré.

 

31/07/2007, 10h 30 - Une séance d'affût du Martin pêcheur se terminant, nous inspectons les rives vers l'aval ; et, à notre grande surprise, y découvrons un Héron pourpré à l'affût, les pieds dans la Jussie.

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Il est hélas très loin ; mais il remonte quand même lentement...

 

Soudain, s'étant sans doute excessivement rapproché d'une Poule d'eau accompagnant ses petits près des Carex, celle-ci se jette sur lui...

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Le pourpré déploie ses ailes gigantesques, prend son vol...

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... Et vient se reposer à quelques dizaines de mètres, devant les grandes touffes de Carex.

 

Puis il va se remettre à l'affût, et sous nos yeux capturer un beau poisson. Mais nous vous le raconterons la prochaine fois !

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A suivre...

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

Il y a un an, ce n'était pas sous la pluie, mais sous la neige et dans le froid que nos petits oiseaux domestiques venaient en nombre chercher leur nourriture aux mangeoires que certains d'entre nous leur proposent (Notre article … Et observez les passereaux d'ici  du 25/01/13).

En 2014, avec l'absence de gel et le temps pluvieux, beaucoup ont observé une forte diminution de la fréquentation des points de nourrissage. Néanmoins, notre ami Cyril Maurer voit toujours les habitués revenir, même sous la pluie.

 

Il nous a transmis cette sympathique série, où l'on retrouve... les mêmes espèces familières qu'en 2013.

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Nul doute que maintenant, même simples amateurs, vous les connaissez toutes parfaitement...

 

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Alors, exceptionnellement, nous ne les nommerons pas : à vous de les identifier !

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

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 « Le monde est là qui va sa vie : l'eau qui glisse, le nuage qui s'y reflète, les vols de migrateurs dans le haut vent des équinoxes.» 

Cet écrit de Maurice Genevoix, que certains d'entre vous auront certainement reconnu, nous permet d'introduire une belle série de photos proposées par Jacques Thomas, un mardésien familier de la Loire... qui est également le récent gagnant de notre "Spicilège 2013". Et il nous ramène à l'automne dernier, lors de la migration postnuptiale des Grues cendrées (Grus grus). Le vol observé ici, passant entre le village et le Mont, compte au moins 240 oiseaux (d'un bord à l'autre de la photo du bas) : c'est à notre connaissance un record pour les migrations observées ici dans dernières années !

 

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C'est aussi la pleine floraison des Asters (Symphyotrichum lanceolatum), fleurs qui enchantent les rives de la Loire à cette époque, et qui, très mellifères, attirent de nombreux insectes volants.

 

Alors, privé de la magie des vastes espaces du ciel, de ces majestueux vols en ligne, de ces perceptions bruyantes mais fugaces, le regard revient à hauteur d'homme. Et y retrouve la poésie des fleurs mauves, puis le charme des Lépidoptères familiers qui s'y pressent, papillonnant de fleur en fleur.

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Ainsi, une simple promenade en bord de Loire peut vous permettre aussi bien des échappées à l'échelle de la planète que des retrouvailles avec les enchantements que nous procurent notre flore familière et la faune qui y est attachée...

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

 

Beaucoup d'entre nous rêveraient d'avoir des ailes. Mais nous pouvons aussi envier les yeux de nombreux animaux, bien supérieurs aux nôtres. Les yeux des libellules comme l'Aeschna mixta (Notre article   Papillons et libellules du 22/08/13, et Album 2 - Libellules) sont formés de la juxtaposition de plus de 28 000 unités fonctionnelles, facettes appelées ommatidies. Ces "capteurs" occupent la plus grande partie de la tête, ils procurent un champ de vision tout à fait exceptionnel.

Les rapaces, nocturnes comme diurnes,à l'instar de l'Epervier d'Europe (Notre article   Portrait : l'Epervier d'Europe, chasseur discret mais redoutable du 24/10/13) ont une vue perçante, lointaine, même dans des conditions d'éclairage basses. Leur acuité visuelle est plusieurs fois supérieure à la nôtre, et leur champ de vision global de 110° est complété par une capacité de rotation de la tête de 270° : leurs proies n'ont plus qu'à bien se planquer et à ne pas bouger !

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Le fait d'avoir des ailes prive les oiseaux d'avoir deux membres supérieurs. Et comme il faut bien porter à sa bouche de quoi se nourrir, c'est le bec qui sera l'outil préhenseur. A la fois "main" et "bouche", il doit donc avoir une forme adaptée à un type de proie ou de consommation : court et crochu comme chez la Chouette effraie (Notre article  Chouette… Une nuit de la chouette ! du 22/03/13), ou long et pointu comme celui du Martin pêcheur (Notre article  Gros poisson pour petit oiseau du 02/08/13, et Album 4a - Martin pêcheur. Sur terre, il existe une incroyable variété de formes de becs, du Toucan au Grosbec casse-noyaux, du Pélican au Colibri !

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Les mammifères végétariens sont loin d'avoir les mêmes préoccupations. Notre Castor d'Europe (Notre article Enfin vus du mont : "nos"… Tendres castors du 22/05/13, et Album 1f - Nature et paysages 2013) n'est pas conformé pour la prédation, ses yeux sont minuscules. Mais parce que son alimentation est composée principalement de produits ligneux qui nécessitent l'accès aux branches, il est doté d'une paire d'incisives spectaculaires grâce auxquelles il peut abattre seul un arbre de 12 cm de diamètre en une demi-heure, le découpant en pointe.

Si l'on excepte le rares plantes carnivores, les végétaux constituent une immense base alimentaire pour tout le monde vivant. Dépourvus d'organes de prédation, ils peuvent quand même pour certains mettre en place des défenses physiques ou chimiques. Ainsi les fruits du Chataignier (Notre article La saison des récoltes du 15/10/13, et Album 1f - Nature et paysages 2013) peuvent arriver à maturité sous la protection de bogues dotées de piquants dissuasifs. C'est quand même mieux que du poison !

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L'adéquation fonctionnelle des espèces à leurs milieux et à leurs besoins - s'alimenter, se reproduire, se protéger...- semble donc déterminer pour une très large part leur morphologie, leurs organes majeurs et leurs enveloppes extérieures. Mais cela n'explique pas tout, et on peut aussi regarder et apprécier des espèces pour certaines de leurs caractéristiques spécifiques sans justification apparente, et/ou pour des comportements particulièrement intéressants. Ainsi le sympathique Lézard vert est couvert de petites écailles en forme de perles remarquablement colorées (Notre article Le lézard vert, capteur solaire du 26/05/13, et Album 1f - Nature et paysages 2013).

La Mante religieuse fait aussi dans le spectaculaire (Notre article La mante religieuse, "tigre de l'herbe" du 21/09/13, et Album 1f - Nature et paysages 2013) Avec en plus le don de mimétisme par homochromie qui lui permet de passer du vert vif au beige suivant la couleur du milieu ambiant.

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L'Ecaille chinée (Dans l' Album 3 - Papillons du 22/08/13) comme le Blaireau (Notre article Les (presque) invisibles mustélidés du 30/11/13) font dans le chic du noir et blanc, aux antipodes du mimétisme. Pourquoi ? Bien des mystères  subsisteront encore longtemps dans notre connaissance de la nature... Et c'est sans doute tant mieux !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

Pour commencer, avant le "résultat des courses", nous devons faire amende honorable : une photo d'Ecaille chinée n'avait pas été bien chargée dans l'album "Papillons" en ligne, et était donc introuvable. Les concurrents ayant buté sur cette absence, la neutralisation du sujet correspondant s'impose donc.

Ceci fait, il nous reste deux bonnes réponses complètes ; arrivées toutes deux dimanche, mais l'une à 22h 31, et l'autre à... 22h 54 ! Ces 24 minutes font donc la différence !

Le premier arrivé, donc le gagnant 2014, est Jacques Thomas. C'est un photographe mardésien qui aime venir souvent sur nos rives de la Loire. Bravo ! Il coiffe "sur le poteau" le gagnant des années précédentes, Jérome Lamour, que nous félicitons aussi.

 

Voici le parcours que nous vous avons proposé pour revisiter nos rencontres de l'année 2013 :

 

Les premières images nous parlent des milieux, biotopes indispensables aux multiples espèces animales ou végétales pour qu'ils puissent y vivre, grandir, s'alimenter, se reproduire, s'épanouir... Ainsi le Héron pourpré (ici dessiné par Alban Larousse dans notre article Portrait : le héron pourpré, grand, rare et caché du 8/11/13) privilégie les roselières, fréquentes aux bords des étangs. Mais peut aussi à l'occasion se mettre à l'affût dans les Carex des bords de Loire.

Entre crues et étiages, les rives du fleuve favorisent la croissance de nombreuses espèces végétales hygrophiles spécifiques. L'espèce la plus spectaculaire de notre ripisylve est le Peuplier noir dont les grands sujets, mâles ou femelles, marquent fortement les lieux (notre article Une nouvelle année de nature et de paysages : 2013 du 8/12/13, et Album 1f - Nature et paysages 2013).

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Le mini-plumes trouvées dans les nichoirs en attestent : des petits de Chouette hulotte y sont nés au printemps (notre article Histoire de nichoirs du 5/11/13). Notre espèce a suffisamment participé à la destruction des milieux et des espèces pour qu'elle encourage maintenant la reconquête de la biodiversité par différents moyens. 

L'éducation à l'environnement de nos propres enfants dès leur plus jeune âge est essentiel pour ancrer dans notre société le respect de l'existant, et peut susciter des vocations tournées vers la nature et l'environnement. C'est pourquoi MARDIEVAL concourt modestement à ce type de sensibilisation (notre article Les enfants et la neige de juin du 21/06/13).

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Le monde des fleurs, directement accessible aux petits, peut se prêter facilement à leur initiation : formes magiques, couleurs variées, parfums mystérieux... On doit leur apprendre à ne pas cueillir les plus rares, comme les Butomes en ombelle (notre article Fleurs d'été à retrouver  du 14/07/13).   

Plus grands, ils pourront se faire des couronnes avec la Clématite des haies (notre article Fleur du jour : la clématite des haies du 15/08/13). Et même se bruler les lèvres en s'essayant à fumer des "cigarettes" découpées dans la tige de la liane.

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Les espèces animales les plus fascinantes pour nous sont celles qui ont des potentialités dont nous ne disposons pas... et qui nous font rêver. Avoir des ailes permet des exploits extraordinaires et encore mystérieux comme les migrations annuelles jusqu'à des milliers de kilomètres. Notre emblématique Balbuzard pêcheur y ajoute ses spectaculaires plongeons et prises de poissons (notre article Balbuzards pêcheurs : belle fin de saison du 06/09/13, et Album Balbulat 2013 ).

Chez les Papillons, certaines espèces peuvent rivaliser avec les oiseaux en matière de migrations : c'est le cas en Amérique pour le fameux Monarque. Mais les Lépidoptères ont aussi un talent esthétique particulier que nous pourrions leur envier, avec des ailes souvent brillamment habillées (notre article Papillons et libellules  du 22/08/13, et Album 3 - Papillons).

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(A suivre)

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Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait

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Le Hérisson d'Europe (Erinaceus europaeus), un des plus familiers petits mammifères de nos campagnes et de nos jardins,  plait toujours aux enfants : loin de s'enfuir à leur rencontre, il se protège en se mettant en boule ; ses piquants menacent alors les éventuels agresseurs extérieurs, ce qui peut faire rêver certains de nos délicieux bambins insoumis...

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Mais voilà : étant principalement crépusculaire et nocturne, nous ne devrions pas le voir se promener en plein jour, sauf exceptionnellement. Et en cette saison hivernale, nous ne devons pas le voir du tout : notre Hérisson est en hibernation dans un nid capitonné de mousse et de feuilles, quelque part sous un tas de bois ou de feuilles, sous un arbuste ou dans un autre endroit à l'abri du froid et du vent.

 

C'est au printemps que, sorti de sa léthargie, ce solitaire s'accouple. La femelle met bas de 4 à 7 petits bébés roses lisses et aveugles qui se couvrent rapidement d'une centaine de piquants blancs, heureusement bien mous.                                                                                    (Photo empruntée au net)

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Il n'est pas rare de recueillir des petits hérissons, compte tenu notamment de l'accidentalité qui a tendance à décimer les populations à proximité des zones habitées ou circulées. Ils sont "craquants", mais nécessitent pour survivre des soins et un régime très délicats (voir le site "Le sanctuaire des Hérissons').

Ils commencent à voir à 20 jours, mais leur odorat sera toujours plus performant que leur vue.

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Le journal "La Hulotte" a parlé du Hérisson dans son numéro 40, en 1978, au titre des "nuisibles", car à l'époque cet omnivore, pourtant si utile pour débarrasser nos potagers des limaces, était considéré et pourchassé comme tel. Il est maintenant sévèrement protégé ! Des indications y sont notamment données pour constituer dans nos jardins des abris efficaces pour accueillir des Hérissons.

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Le merveilleux journal de Pierre Déom, auquel nous avons emprunté ce dessin, a consacré par la suite, en 1999, un numéro complet (N° 77) à notre Erinacéidae. C'est le document le plus complet et le plus intéressant que nous puissions trouver sur le sujet.

 

Enfin, n'oublions pas que le Hérisson est l'emblême sympathique de la fédération Nature Centre à laquelle adhère MARDIEVAL ; ainsi que de la fédération nationale France Nature Environnement, tête de réseau pour les fédérations régionales des associations de protection de la nature.

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