Pour commencer, avant le "résultat des courses", nous devons faire amende honorable : une photo d'Ecaille chinée n'avait pas été bien chargée dans l'album "Papillons" en ligne, et était donc introuvable. Les concurrents ayant buté sur cette absence, la neutralisation du sujet correspondant s'impose donc.
Ceci fait, il nous reste deux bonnes réponses complètes ; arrivées toutes deux dimanche, mais l'une à 22h 31, et l'autre à... 22h 54 ! Ces 24 minutes font donc la différence !
Le premier arrivé, donc le gagnant 2014, est Jacques Thomas. C'est un photographe mardésien qui aime venir souvent sur nos rives de la Loire. Bravo ! Il coiffe "sur le poteau" le gagnant des années précédentes, Jérome Lamour, que nous félicitons aussi.
Voici le parcours que nous vous avons proposé pour revisiter nos rencontres de l'année 2013 :
Les premières images nous parlent des milieux, biotopes indispensables aux multiples espèces animales ou végétales pour qu'ils puissent y vivre, grandir, s'alimenter, se reproduire, s'épanouir... Ainsi le Héron pourpré (ici dessiné par Alban Larousse dans notre article Portrait : le héron pourpré, grand, rare et caché du 8/11/13) privilégie les roselières, fréquentes aux bords des étangs. Mais peut aussi à l'occasion se mettre à l'affût dans les Carex des bords de Loire.
Entre crues et étiages, les rives du fleuve favorisent la croissance de nombreuses espèces végétales hygrophiles spécifiques. L'espèce la plus spectaculaire de notre ripisylve est le Peuplier noir dont les grands sujets, mâles ou femelles, marquent fortement les lieux (notre article Une nouvelle année de nature et de paysages : 2013 du 8/12/13, et Album 1f - Nature et paysages 2013).
Le mini-plumes trouvées dans les nichoirs en attestent : des petits de Chouette hulotte y sont nés au printemps (notre article Histoire de nichoirs du 5/11/13). Notre espèce a suffisamment participé à la destruction des milieux et des espèces pour qu'elle encourage maintenant la reconquête de la biodiversité par différents moyens.
L'éducation à l'environnement de nos propres enfants dès leur plus jeune âge est essentiel pour ancrer dans notre société le respect de l'existant, et peut susciter des vocations tournées vers la nature et l'environnement. C'est pourquoi MARDIEVAL concourt modestement à ce type de sensibilisation (notre article Les enfants et la neige de juin du 21/06/13).
Le monde des fleurs, directement accessible aux petits, peut se prêter facilement à leur initiation : formes magiques, couleurs variées, parfums mystérieux... On doit leur apprendre à ne pas cueillir les plus rares, comme les Butomes en ombelle (notre article Fleurs d'été à retrouver du 14/07/13).
Plus grands, ils pourront se faire des couronnes avec la Clématite des haies (notre article Fleur du jour : la clématite des haies du 15/08/13). Et même se bruler les lèvres en s'essayant à fumer des "cigarettes" découpées dans la tige de la liane.
Les espèces animales les plus fascinantes pour nous sont celles qui ont des potentialités dont nous ne disposons pas... et qui nous font rêver. Avoir des ailes permet des exploits extraordinaires et encore mystérieux comme les migrations annuelles jusqu'à des milliers de kilomètres. Notre emblématique Balbuzard pêcheur y ajoute ses spectaculaires plongeons et prises de poissons (notre article Balbuzards pêcheurs : belle fin de saison du 06/09/13, et Album Balbulat 2013 ).
Chez les Papillons, certaines espèces peuvent rivaliser avec les oiseaux en matière de migrations : c'est le cas en Amérique pour le fameux Monarque. Mais les Lépidoptères ont aussi un talent esthétique particulier que nous pourrions leur envier, avec des ailes souvent brillamment habillées (notre article Papillons et libellules du 22/08/13, et Album 3 - Papillons).
(A suivre)