Nous avons laissé notre Héron pourpré caché devant les grandes touffes de Carex. Pendant un moment, il étire ses grandes ailes, l'une après l'autre, avec beaucoup d'élégance.
Puis il revient se mettre à l'affût vers le bord de l'eau. Et soudain, tend son cou, ...
... l'étire extraordinairement, presque à l'horizontale : visiblement, il a repéré une proie.
Alors il bascule en avant, et le bec part !
La prise est bonne, mais se débat avec vigueur : il préfère s'éloigner de l'eau, et se rapproche rapidement d'un tunnel qui s'enfonce dans les Carex.
Dans quelques secondes, il sera entièrement caché, et pourra déguster sa proie sans risques.
Fin de l'histoire.
Le lendemain, nous avons reçu le magazine de la L.P.O. Y figurait une fiche consacrée au Héron pourpré, dans laquelle il était indiqué les chances de le photographier au sol : à peu près nulles !
De la patience, du calme et du silence, de l'attention... et un bons coup de chance : la recette d'un moment exceptionnel.