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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

especes et territoires

Publié le par Jim
Publié dans : #Album, #Espèces et territoires

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires
Bondrée apivore et Buse variable

Ces deux rapaces , la Bondrée apivore  ( Pernis apivorus ) et la Buse variable (Buteo buteo) sont très souvent confondus en raison de lointaines ressemblances de plumage, et parce qu'ils volent souvent de façon similaire en cercles sans battements d'ailes, en utilisant les courants ascendants aux heures chaudes.

Pourtant, de très nombreuses différences séparent les deux espèces.

Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable

La Bondrée apivore est un rapace migrateur qui arrive tardivement d'Afrique pour se reproduire en Europe.  On ne la voit donc que l'été, disons depuis juin.


Un peu plus grande que la Buse, elle est surtout plus fine , et elle s'en distingue par différentes caractéristiques (voir plus de détails sur oiseaux.net ), comme la queue plus longue et des  yeux jaunes-orange.

Elle se nourrit principalement d'insectes, plutôt de guêpes et de leurs larves. Elle attrape les guêpes aussi bien dans les essaims à l'air libre que dans le sol. On peut donc la rencontrer au sol ou en vol rasant dans des allées forestières.

 

Depuis au moins 2008, année après année, nous avons observé des Bondrées apivores au ciel au moment de leur arrivée tardive de migration ; au sol ou en vol bas dans les allées du Grand bois de Latingy pendant l'été ; au ciel à nouveau à l'approche de l'automne.

Nous n'avions aucun doute sur le fait qu'elles se reproduisent au cœur du Grand bois. Mais des épisodes rapportés dans notre article du  24 Août 2019  en apportent une preuve éclatante, incontournable !

 

 

Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable
Bondrée apivore et Buse variable

La Buse variable n'étant pas migratrice, elle peut être observée toute l'année, y compris dans des milieux ouverts. Plus massive, elle peut comme son nom l'indique avoir un plumage très variable.

Omnivore, elle se nourrit beaucoup de petits mammifères rongeurs. C'est sans doute le rapace le plus familier en France.

 

 

Plus de détails sur oiseaux.net

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires
Une nouvelle reproduction des Effraies

Le 9 juillet 2018, nous vous avions raconté la sortie d'une reproduction des Chouettes effraies du nichoir installé par Patrick Duhamel devant Latingy à Mardié.
Puis le 16 avril dernier, nous avions mis en ligne une première vidéo de notre ami José Gomez qui a installé un piège photo-vidéo devant l'entrée du nichoir, suspendu dans la charpente d'un petit appentis.

Il semble que la première reproduction, au printemps, se soit soldée par un échec. En tout cas, lors d'une visite du nichoir où s'abritait encore un adulte, seul un œuf vraisemblablement stérile a été trouvé.

 

Mais la caméra a enregistré une seconde reproduction, sans doute à la suite de ce que l'on appelle une "ponte de remplacement", avec trois jeunes à l'envol.

L'excellent montage de José fait voir toutes les scènes les plus diverses et intéressantes dans la proximité extérieure du nichoir. Y compris l'approche d'un mustélidé qui semble ne pas avoir tenté de prédation sur la nichée.
Hélas, à l'envol final, un des trois jeunes est pris dans une bousculade et semble retenu au bord du nichoir par une patte. On le voit alors faire une chute, chute qui s'est révélée mortelle...

Pour illustrer ce qui a pu se passer à l'intérieur du nichoir, nous vous proposons des images superbes empruntées à un récent documentaire de la chaîne ARTE consacrée à la biodiversité en France...

Une nouvelle reproduction des Effraies
Une nouvelle reproduction des Effraies
Une nouvelle reproduction des Effraies
Le couple de parents...
Le couple de parents...
Le couple de parents...
Le couple de parents...
Le couple de parents...
Le couple de parents...
Le couple de parents...
Le couple de parents...

Le couple de parents...

Et leurs quatre jeunes avant leurs envols.
Et leurs quatre jeunes avant leurs envols.
Et leurs quatre jeunes avant leurs envols.
Et leurs quatre jeunes avant leurs envols.
Et leurs quatre jeunes avant leurs envols.
Et leurs quatre jeunes avant leurs envols.

Et leurs quatre jeunes avant leurs envols.

Une nouvelle reproduction des Effraies
Une nouvelle reproduction des Effraies

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires, #Observations
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...

04/09/2019 -  8 h - Retour, sur l'une des hautes branches mortes de nos célèbres peupliers situés au fond de la prairie du Mont, d'un Pic noir (Dryocopus martius) qui se fait rare : il ne s'était plus montré depuis mars 2018.


Mais cette fois-ci, il va y rester vingt longues minutes, s'acharnant à disloquer l'écorce d'un tronc déjà en mauvais état... Sans doute à le recherche, pour se nourrir, d'insectes xylophages cachés sous cette écorce.

 

A noter que vue la distance, vue la lumière encore modérée, vus les branchages qui s'interposent, vus les mouvements incessants de l'oiseau, l'obtention de photos bien nettes en digiscopie est une gageure. Merci pour votre indulgence...

Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...

Presque vingt minutes après l'arrivée de ce Pic, voici qu'un second apparaît sur la même branche. D'abord en partie opposée, il semble ensuite vouloir s'attaquer à la même écorce que son prédécesseur.

La bagarre est inévitable, et l'envol des deux oiseaux met un terme à nos observations...

Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...
Un, puis deux Pics noirs à l'attaque...

Plus de détails sur Oiseaux.net .

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

070228 (19)r

 

Lors des cinq promenades que nous avons déjà faites autour et dans le Petit étang du grand bois, nous avons perçu le cadre végétal des lieux, et regardé de plus près certaines espèces utilisées par la faune fréquentant ces lieux. Cette fois-ci, notre visite va s'intéresser à l'étang en vous présentant les principales espèces végétales spécifique à ce milieu humide.

 

Ala fin de l'hiver, la faune et la flore paraissent bien discrets, sinon absents. Seule dans l'eau, une herbe hydrophyte, la Glycérie flottante (Glyceria fluitans), montre par endroits en surface de l'eau ses feuilles plates et rudes, couchées ou brisées, qui peuvent dépasser le mètre de long.

090401 (35)m Saule

Mais dès le mois de mars, le Saule marsault (Salix caprea), petit arbre dioïque qui se plait à grandir dans l'eau, se couvre de chatons blancs qui virent au jaune : ce sont en fait des grappes de fleurs, nous en avons parlé dans nos articles "Les chatons ? Oh, que c'est mignon !" du 18/03/11 et "Des acrobates à tout faire" du 14/04/13.

 

100509 (6)m Ranunculus aquatilis

Deux mois plus tard, on ne reconnait plus l'étang : toujours plein d'eau, il est presque entièrement couvert de petites fleurs blanches émergeant de quelques centimètres. C'est le début de la floraison de la Renoncule aquatique (Ranunculus aquatilis).

 

080815 (217)mJonc

Sur les berges que la baisse de niveau vient d'exonder, une végétation dense composée d'espèces hélophytes se développe rapidement. Et d'abord des bouquets de Joncs épars (Juncus effusus) dont les tiges lisses et raides, qui peuvent monter à un mètre, servent notamment pour se poser aux Libellules qui commencent à émerger.

 

070804 (199)m Alisma plantago-aquatica r

Le Plantin d'eau (Alisma plantago-aquatica) profite de la baisse du niveau à l'arrivée de l'été pour prendre une position dominante. "Cette grande plante est enracinée dans la vase et s’élève jusqu’à un mètre. Ses feuilles sont ovales, lancéolées et pointues. Les fleurs à trois pétales blancs ou légèrement rosés apparaissent au bout d’une inflorescence très ramifiée." On a vu que les Lestes utilisaient ses tiges pour y piquer leurs œufs.

 

080717 (25)m Nenuphar

Le Nénuphar blanc, ici dans une variété de couleur rose (Nymphea alba f. Rosea), ne s'est pas implanté ici naturellement : issu de l'horticulture, il se développe cependant avec beaucoup d'aisance dans ce genre de contexte. "Enraciné dans le fond vaseux des eaux dormantes, un pétiole pouvant atteindre deux mètres rejoint la surface et étale ses feuilles en forme de cœur arrondi. Parmi ces feuilles qui servent de reposoirs à de nombreux animaux, éclot la fleur qui expose pas moins d’une quarantaine de pétales !"

 

090816 (37)m Salicaire Pap

Enfin, sur les pourtours, de belles floraisons de plantes hygrophiles familières : la Salicaire commune (Lythrum salicaria), dont les fleurs pourpres en épi attirent beaucoup de Papillons.

 

Mais aussi la Lysimaque commune jaune, le Lycope d'Europe dont la feuille ressemble à celle de l'Ortie, la Sarriette commune et l'Epiaire des marais d'une couleur mauve claire, etc.

070804 (201)m Lentilles Lycope

Enfin, à l'été, ce qui reste d'eau se recouvre progressivement de Lentilles d'eau trilobées qui brillent au soleil, au milieu desquelles les Grenouilles vertes arrivées à maturité se fondent pour mieux surprendre les proies aériennes qu'elles guettent.

 

Voilà, cette visite en six épisodes est à peu près complète. A peu près, car nous en sommes restés à l'essentiel, au plus visible : un inventaire complet serait fastidieux... Cependant, à l'occasion, nous pourrions revenir sur des espèces moins visibles, mais aussi plus "rares".

Et puis la biodiversité varie, d'une année sur l'autre et au gré des saisons : c'est une autre approche sur laquelle nous reviendrons sans doute un jour.

 

Alors : FIN, ou A SUIVRE ?

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

 

120811 (96)ar

Actrices principales de l'étang, de nombreuses Grenouilles pointent leurs yeux curieux en surface, à l'affût inlassable de proies qui auraient l'imprudence de les approcher : principalement des insectes volants.

 

120411 (247)se

Cette cinquième approche du petit étang nous amène à parler du monde de ceux que l'on appelait les Batraciens, qui sont devenus aujourd'hui les Amphibiens.

 

Pour cela, il nous faut repartir de ces masses gélatineuses brillantes qui flottent en surface du plan d'eau dès le début du printemps.

120330 (57) montage tetards r

Nous vous avons fait découvrir, dans notre article "Photo-mystère : trop tard, ce sont des têtards…" du 02/04/12, et par la suite, comment à partir de ces pontes, par milliers, des larves minuscules se transformaient neuf fois pour atteindre le stade de la Grenouille.

 

100719 (14)r Rana temporaria

Nous l'avions indiqué : si l'espèce la plus visible à l'état adulte dans l'eau de l'étang est la Grenouille verte (Rana Ridibunda) dont la photo est au début de cet article, les grosses masses d'oeufs semblent être celles de Grenouilles rousses (Rana temporaria) qui se dispersent par la suite hors du milieu aquatique.

 

A l'instar de ces denières, d'autres Amphibiens vont n'user du milieu humide que pour la reproduction.

Par exemple les Rainettes qui sont "arboricoles", comme cette Rainette méridionale (Hyla meridionalis) :

120722 (35)r

on la rencontrera dans les hauteurs de la végétation... mais pas forcément en haut des arbres !

 

Ou encore le Crapaud commun (Bufo bufo) au déplacement terrestre plutôt "lourdingue" :

090714 (157)r

on lui construit parfois des "crapauducs", petits tunnels sous les routes, pour le protéger sur l'itinéraire qui le conduira, en compagnie de congénères, vers le plan d'eau où il reproduira l'espèce.

 

A ce jour, nous n'avons pas contacté de Tritons ou de Salamandres dans l'environnement de notre étang.

 

Voilà, nous avons fait à peu près complètement l'inventaire de la faune qui habite ou fréquente cette zone aquatique. Laquelle contribue à enrichir fortement la biodiversité de notre territoire.

100715 (42)ar

Il nous reste à regarder de plus près les espèces végétales les plus déterminantes qui, comme on le voit ici, peuvent contribuer directement ou indirectement à la vie des espèces animales... ou simplement à leurs petits bonheurs !

 

A suivre...

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

090319 (29)r montage étang

Tiens, alors que c'est encore l'hiver, un Héron cendré s'envole à notre approche de l'étang, où il était en position de chasse, les pieds dans l'eau... Mais que pouvait donc espérer l'échassier dans ce milieu qui semble à ce moment dépourvu de toute vie ?

 

En regardant bien, on finit par distinguer un petit mouvement... parmi des sortes de débris végétaux flottants. Il s'agit en fait d'une larve de Phrygane - petit insecte insignifiant genre papillon de nuit - qui après s'être constitué un fourreau en soie, y accroche des morceaux de végétaux (ou alors de minéraux). Tous les styles sont permis, pour se rendre moins repérable que de nombreuses larves qui se rencontrent dans le même milieu aquatique. Mais insuffisant pour tromper l'oeil affuté du Héron prédateur !

090331 (61)r Phrygane

120411 (162)a Phrygane

 

Quatrième épisode d'exploration de notre petit étang : nous y avons d'abord observé des insectes volants, puis, des mammifères.  Nous allons maintenant nous intéresser aux espèces les plus spécifiques de notre plan d'eau, celles qui sont vraiment aquatiques. Avant d'en venir, dans un prochain épisode, à certaines qui ont besoin du milieu aquatique pour s'y reproduire et s'y développer, comme les amphibiens - anciennement batraciens - .

 

Voici donc quelques habitants significatifs de notre étang : deux Coléoptères aquatiques, et deux punaises dont une "patineuse"...

110529 (118) Hydrous piceus r

Voici l'Hydrophile brun (Hydrous piceus), le plus gros des Coléoptères aquatiques, qui devient rare en raison de la détérioration de ses milieux.

 

100715 (17)ar Dytique bordé

Et l'élégant Dytique bordé (Dysticus marginalis), redoutable prédateur de têtards et de larves de libellules.

 

110318 (87)a Gerris

Les familiers Gerris qui "marchent" sur l'eau ne sont pas des "Araignées d'eau", mais bel et bien des Punaises.

 

110612 (165)r Notonecte

De même que les Notonectes qui se tiennent généralement sur le dos près de la surface : bonne position, comme on le voit ici, pour donner le "baiser de la mort" à une proie venue du milieu aérien.

 

A suivre...

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

120131 (64)se fond r

Troisième retour au cœur de la forêt, auprès de notre petit  étang. C'est lui qui, dans son bel habit blanc de la fin janvier 2012, a eu l'honneur de servir de décor à notre carte de voeux pour 2013.

 

Avec des "invités" dont vous aurez compris que la présence n'est pas totalement naturelle. Même si cette Chevrette se reflète de façon troublante sur la surface de l'eau derrière les herbes aquatiques !

130101 Castorvoeux 2013 chevrette

 

Ce qui n'empêche pas que l'étang soit souvent un lieu de rencontre privilégié avec des Chevreuils (Capreolus capreolus ) qui viennent s'y abreuver.

chevreuil 060720 534ar

Ainsi, il y a quelque temps, les yeux cachés par le boitier du réflex, nous avons eu un face-à-face de trois quarts d'heure avec ce charmant brocard, immobilisé par sa curiosité... Et dont la compagne était aussi présente derrière un saule. En fait, tous deux sortaient chaque jour de leurs caches vers la fin du jour pour venir s'ébrouer à l'extrémité du plan d'eau, avant de traverser les bois en direction du coteau de la Loire.

 

Les Cervidés ne sont pas les seuls mammifères à s'intéresser au point d'eau. 

A l'automne dernier, nous avons vu défiler au bout de l'étang une compagnie d'une bonne douzaine de sangliers (Sus scrofa), à la queue-leu-leu, pour la plupart vraissemblablement des jeunes de l'année.

060718 (233) montage sanglier r

Témoignage de la présence accrue de celui qui vient régulièrement se rouler dans une "souille", cuvette de boue qu'il forme sur les bords de l'étang, où il s'ébroue pour se débarrasser des ses parasites... et pour se rafraîchir en été. (photo de sanglier empruntée sur Internet)

 

Un crâne de ragondin ramassé sur les lieux atteste aussi du fait que ceux-ci ne se confinent pas au fleuve et à ses rives, mais sont capables de parcourir des centaines de mètres dans l'intérieur des terres. Le point d'eau peut aussi abreuver une multiplicité des autres mammifères contactés a proximité immédiate :

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Le Lièvre ( Lepus) et l'Ecureuil, particulièrement familiers.

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Et également : le Renard roux, dont on trouve des laissées  ; des Mustélidés, comme la Martre ; des petits rongeurs ; et certainement des Chauves souris forestières...

 

A suivre...

Le petit étang du Grand bois, rendez-vous de biodiversité (3)

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

080904 (22)br Aeshna cyanea M-copie-1

 

Après un premier article introductif (Le petit étang du Grand bois, rendez-vous de biodiversité (1)), nous reprenons notre exploration de ce concentré de biodiversité.

Et nous la reprenons avec cette belle libellule, l'Aeschne bleue mâle (Aeshna cyanea) qui peut survoler le plan d'eau infatigablement, pendant des heures et des heures, et des jours durant...

 

Son parcours rapide et saccadé s'attarde dans le secteur de la tête de l'étang, près du "moine de vidange" : là où l'étang est le plus large et le plus profond... Là où s'épanouissent quelques pieds de charmants nénuphars, implantés pour leur effet décoratif en complément d'une végétation aquatique naturelle très dense, évolutive, mais pas toujours pittoresque.

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080717 (24)ar

 

Pourquoi s'intéresser d'abord aux Odonates ? Parce que près de ce milieu humide favorable à leur reproduction,  on en trouve une grande variété : une quinzaine d'espèces, dont certaines sont spécifiques à ce milieu et ne se retrouvent pas près de notre autre milieu humide propice aux libellules : la Loire. Profitez-en pour les retrouver dans notre  Album 2 - Libellules .

 

L'autre star de l'étang est une cousine de la précédente, l'Aeschne affine (Aeshna affinis), paradoxalement plus bleue que l'Aeschne bleue ! 

080729 (50)a Aeshna affinis M

 

Comme elle, il est exceptionnel de la voir posée. Pourtant la voici immobile sur un jonc, probablement à l'occasion d'une manoeuvre liée à la séduction d'une partenaire...

090711 (71)aa Aeshna affinis

 

Car les libellules dans leur ultime phase de développement, dites imagos, ont une durée de vie limitée : avec l'alimentation, la reproduction est donc leur préoccupation permanente en période d'activité, comme on le voit ici pour ce couple de Sympetrum sanguin (Sympetrum sanguineum) :

060719 (019) Sympetrum sanguineum accouplement

 

Le Plantain d'eau commun (Alisma plantago-aquatica) offre ses tiges grasses à la femelle de la Leste dryade (Lestes dryas), une fois fécondée, pour y insèrer ses oeufs un à un en se déplaçant verticalement :

060629 073 Lestes dryas montage ponte

 

Les plages humides attirent aussi en été de multiples espèces de Lépidoptères, autrement dit de papillons, comme ici l'Azuré de la faucille (Everes alcetas). Mais ceux-ci sont moins inféodés aux milieux aquatiques, notamment concernant leur reproduction.
Profitez-en pour retrouver tous nos papillons dans notre Album 3 - Papillons .

110612 (220) Azure de la faucille

 

D'autres insectes fréquentent aussi l'étang sous l'eau ou sur l'eau ; mais c'est une autre histoire, dont nous vous reparlerons plus tard...

 

A suivre...

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

MARDIEVAL va déposer au Tribunal administratif un recours concernant l'arrêté préfectoral "Loi sur l'eau", recours  pour défendre notamment les "zones humides". Et quelques jours après, le samedi 2 février à 14h 30, dans le cadre de la  "Journée des zones humides", petite ballade au départ de la Place de la République à Orléans.

Une bonne occasion pour rediffuser notre série sur "le petit étang" des bois de Latingy à Mardié, qui pourrait se retrouver à quelques dizaines de mètres de la déviation maudite du CD45...

 

060602 (08)br

Une élégante Aigrette garzette qui s'envole... Mais ce n'est pas au dessus de la Loire.

Nous sommes au coeur du Grand bois : un petit étang y est établi, alimenté par un ruisseau actif en régime de pluies.

Mais généralement sec en été, où le niveau de l'étang baisse sérieusement.

 

06060216 montage etang

Malgré ses modestes dimensions, cet étang est sans doute sur notre territoire, après la Loire, le lieu le plus riche en biodiversité. Un véritable carrefour des espèces terrestres, aquatiques ou aériennes, auprès duquel on peut régulièrement faire des approches ou des affûts pour de belles découvertes.

110605 (35)

Ainsi, nous y rencontrons de nombreuses espèces d'Odonates (libellules) différentes, telle ce Leste dryade (Lestes dryas), Certaines sont spécifiques à ce milieu, on ne les retrouve pas près de la Loire.

 

110605 (20)a

Les Grenouilles vertes, dont seule la tête émerge, sont en fait à l'affût, et leur brusque saut marque souvent la tentative de prendre la libellule en vol pour la croquer.

 

110601 (25)a

Mais si des Hérons rendent visite à l"étang, c'est précisément parce que les batraciens y abondent : la Grenouille sortie de sa cachette pour gober la libellulle est peut-être celle qui se retrouve à voyager dans le bec du cendré...

 

Nous rencontrerons beaucoup d'autres visiteurs dans ou près de l'étang, dans un cadre végétal lui aussi caractéristique.

 

A suivre...

 

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