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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par mardieval-biodiversite.over-blog.com
Publié dans : #Observations

4 septembre 2010 -  Ce n'est certes pas la première fois que nous assistons à des rassemblements d'oiseaux piscivores sur un banc de poissons de passage. Cela dure en général quelques dizaines de minutes, une demi-heure. ; et les oiseaux se comptent, pour chaque espèce, par dizaines (Mouettes, Cormorans...) ou par unités (Hérons cendrés, Aigrettes garzettes, Sternes, Grèbes...). Les oiseaux se déplacent en suivant le banc de poissons qui remonte ou redescend le courant suivant le moment.

Mais cette fois-ci, cela dépasse de très loin toutes ces scènes déjà vues : commencée vers 7h et demie, ça dure plus de deux heures ; et les oiseaux sont cinq ou dix fois plus nombreux. Le tumulte est considérable, les plongeurs s'envolent épisdiquement pour reprendre le courant plus haut. Là, il semble bien qu'un abondant banc de poissons se soit laissé bloquer dans une petite passe peu profonde, longue d'une centaine de mètres, entre la petite île (à droite sur la photo) et la rive.

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Les grands cormorans se "gavent" particulièrement : presque à chaque fois qu'ils passent la tête sous l'eau, ils la remontent avec un joli poisson au bec ! Quelques Grandes aigrettes sont apparues, en plus des deux qui étaient installées sur le site depuis un moment.

Tout ce beau monde est tellement occuppé que l'approche à découvert est possible jusqu'à quelques dizaines de mètres.

100904 montage curee

Dans les heures qui suivent, les colonies d'oiseaux "campent" sur les bancs de sable. Et le lendemain à la même heure, il y a à nouveau une affluence particulière. Mais les poissons ne sont plus au rendez-vous.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

 

 

LE SECRET ETAIT PLUTOT BIEN GARDE :
DES BALBUZARDS NICHAIENT A MARDIE
ET ONT DONNE NAISSANCE A DEUX PETITS !
10 juillet 2010 - L'idée d'implanter une plateforme d'appel de Balbuzards pêcheurs dans les bois de l'est de Mardié est née à l'été 2005 des observations de pêches de plus en plus fréquentes devant Latingy ; le choix de l'arbre-support a été confirmé en 2006, et la plateforme montée en mars 2007.
Dès l'été 2008, un jeune mâle bagué en 2006 en forêt d'Orléans a occupé la plateforme. "Balbulat" est revenu en avril 2009 et s'est réapproprié l'aire pour enreprendre une nidification avec une femelle baguée en Allemagne. Mais cette tentative a vite tourné à l'échec.
Fin mars 2010, le même mâle s'est installé avec une femelle originaire de la forêt d'Orléans comme lui, surnommée "Gauchette". Le couple s'est livré à tous les rituels nuptiaux : apport de branches par le mâle pour compléter l'amorce de nid, présentation de proies à la femelle, accouplements. La couvaison a démarreé à la mi-avril, et les éclosions sont intervenues fin mai. Deux poussins ont alors été observés, puis photographiés par la suite, surnommés Yab et Lil.
Des centaines de clichés ont été pris depuis un affût fixe, au téléobjectif et en digiscopie. Un "feuilleton" presque quotidien a été diffusé à une soixantaine de personnes qui étaient dans la confidence.
Les photos de Balbuzards présentées dans cette rubrique, comme celle qui est ci-dessous, étaient déjà des photos de "notre" Balbulat !

EVENEMENT DU PRINTEMPS 2010 : DEJA LES BALBUZARDS !
6 mai 2010 - La Loire n'a pratiquement pas subi de crues importantes pendant l'hiver et au printemps 2010. Sans avoir été totalement serein, son régime fluvial est resté pour le moment assez "confortable" pour l'avifaune qui lui est attachée.
Dans ce contexte, nous observons depuis la fin mars une fréquentation précoce importante du Balbuzard pêcheur ; comme celui que nous voyons ici, ce jour à 17h30, traverser la plaine du Mont très lourdement chargé. Ceci atteste à la fois de la qualité du "spot" de pêche et de la présence de nids de ces magnifiques rapaces dans les massifs forestiers du secteur, que nous pressentons depuis quelques années.
Nous voyons par ailleurs se mettre en place le cortège "habituel" de nos oiseaux familiers, hivernants ou migrateurs de retour : Cygnes tuberculés, Hérons cendrés, Aigrettes garzettes, Canards colverts avec leurs portées ; Sternes pierregarin et naines, Guifettes noires, quelques Vanneaux huppés, nombreuses Hirondelles de rivage ; Chevaliers, Bécasseaux, Gravelots...
A noter aussi les premières émergences d'Odonates (Calopteryx splendens).

7 mai. Depuis quatre ans, j'utilisais en rive de Loire un bosquet constitué par un saule et un peuplier comme affût devant des perchoirs adaptés aux Martins pêcheurs. Un Castor ayant réglé son compte au Saule cet hiver, il n'y a plus d'affût ! Mais le Saule est tombé en porte-à-faux au dessus du fleuve : un perchoir tout indiqué ! Et c'est précisément sur ce perchoir que j'ai fugacement contacté vers 18h un Martin pêcheur, le premier de l'année.



ENCORE UNE PREMIERE : DES GARROTS A OEIL D'OR
EN VOL ET SUR L'EAU DEVANT LE MONT
13 mars 2010 - Un vol très rapide au ras de l'eau, sept petits canards noirs et blancs aux ailes courtes et pointues : c'est, vu pour la première fois chez nous, un passage de Garrots à oeil d'or !
14 mars 2010 - Le petit groupe, composé de six mâles et d'une femelle, est observé par Alban Larousse et Cyril Maurer (auteur de la photo) alors qu'il évolue sur le fleuve dans le secteur du Mont.
Le Garrot à oeil d'or est un canard plongeur de taille moyenne qui présente une silhouette trapue avec un bec court et une tête assez volumineuse presque triangulaire. Il est moins grégaire que la plupart des autres canards plongeurs : on l'observe uniquement en couples isolés ou en petits groupes. Quand il nage, il est profondément enfoncé dans l'eau. C'est assurément le meilleur plongeur du groupe des anatidés. En période de nidification, il fréquente la forêt boréale à la recherche de lacs et cours d'eau lents entourés de végétation arbustive, de préférence des conifères. De fin mars à juin, il niche dans des cavités d'arbres, assez souvent des anciens nids de pics noirs. Il peut également utiliser des nichoirs artificiels qu'il garnit de duvet. En période d'hivernage, on le retrouve sur les rives de grands lacs, aux abords d'estuaires et de baies abritées. (Oiseaux.net)



MALGRE L'HIVER RIGOUREUX,
NOS INVENTAIRES EN HAUSSE !
PLUS DE 30 PAPILLONS
AU MOINS 25 LIBELLULES
20 février 2010 - En ce qui concerne les papillons, nous ne disposions pas d'un inventaire "scientifique" réalisé sur le terrain avec un protocole rigoureux. Nous avons donc repris plusieurs années de photographies pour identifier les individus contactés et consolider un premier bilan de nos observations .

Plus de 30 espèces présentes sur notre territoire sont photographiées. Plusieurs sont rares, fragiles, menacées, voire "protégées". Un bon début !

A l'occasion de ces recherches, nous avons retrouvé un cliché daté de juin 2000 : nous avions eu en main la fameuse "Gomphe serpentin" (Ophiogomphus cecilia), dont la présence était connue, mais qui n'avait pas été contactée lors de notre inventaire "Odonates".
Celui-ci s'enrichit donc d'une nouvelle unité, ce qui porte à 25 le nombre d'espèces présentes sur notre territoire... contre 3 trouvées par les N.O. en 2004, il faut le rappeler !.

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