Il n'y a pas photo !
Le vainqueur indiscutable est Jérome Lamour, qui nous a donné toutes les bonnes réponses dès le vendredi 30 au matin. A croire que le jeu était trop facile ?
Notre "spicilège", en tout cas, permettait de refaire un parcours dans une biodiversité, la nôtre, celle de notre territoire mardésien, qui ne cesse de nous surprendre.
Cette année de rencontres inédites et de riches découvertes avait commencé par des millions de fleurs, celles que portent les chatons de certains de nos arbres - comme les Peupliers noirs - dès la mi-mars, avant même l'apparition de leurs feuilles, avant les éclosions printanières. (Des chatons ? Oh, que c'est mignon ! _18/03/11)
Mais auparavant, à la fin janvier, les Perce-neige avaient joué les précurseurs en blanchissant nos sous-bois. ( Portrait - Les Perce-neige... - 26/01/11)
Dans la vaste classe des oiseaux, les Rapaces ont tenu un premier rôle en 2011. Le prestigieux Circaète Jean-le-blanc a confirmé sa présence sur notre territoire. Un même individu, que nous avons baptisé Circalat, nous a offert des moments extraordinaires en se montrant, après la période de nidification, soit en vol, soit posé sur les peupliers en vue de notre observatoire, pendant plus d'un mois. ( Circalat encore - 11/09/11)
Le Circaète n'a pas détrôné le Balbuzard-pêcheur, espèce emblématique, mais maintenant familière, que nous avons contribué à faire revenir dans nos bois. En plus de deux albums de photos (et bientôt trois...), nous disposons d'un album de dessins de Balbuzards signés Alban Larousse, dont les " Balbuzards dans le vent" , une magnifique aquarelle dessinée et peinte "in situ", et qui représente un nid découvert il y a peu d'années non loin d'ici.
Il y a des oiseaux "réguliers", ceux qui fondent notre biodiversité. Mais il y a aussi régulièrement des représentants d'espèces rares, voire totalement inattendues : elles marquent aussi la valeur particulière de nos milieux, puisqu'ils attirent ces visiteurs exceptionnels. C'est le cas des trois Spatules blanches qui ont passé plusieurs jours devant Le Mont à gratter les fonds de la Loire en étiage vers le 20 octobre. (Une, deux, trois spatules blanches : une première ! - 23/10/11 )
L'extraordinaire intervient même (ou surtout) là où on ne l'attend pas. D'invisibles araignées, bousculées par une brusque remontée du niveau de la Loire, nous ont offert en novembre un remarquable spectacle, du "jamais vu" pour la plupart d'entre nous. (Toiles et sculptures arachnéennes - 13/11/11)
Rendre visible l'invisible, ou le peu visible, c'est la magie du photographe naturaliste. Beaucoup de temps passé, et parfois la chance, la rencontre improbable qui vous offre une scène rare et furtive. Ainsi ce "bal des Vipères" observé "hors saison", au début octobre. (Le bal des Vipères… - 08/10/11 )
Certaines espèces, quoique visibles, sont méconnues ; et, pour le coup, mal-aimées. Nous avons commencé la rubrique des portraits des mal-aimés par celui de l'Etourneau sansonnet, dont la vie sociale et l'éthologie en général est particulièrement intéressante ( Parmi les mal-aimés : l'Etourneau-sansonnet, surdoué social - 09/11/11 )
La Thomise utilise le mimétisme pour se rendre invisible à ses proies. Il nous faut à nous aussi une attention soutenue pour la voir en jaune sur jaune, lorsqu'elle utilise l'Onagre pour chasser (Comment laThomise atomise ses prises - 16/10/11 )
La couleur est un des marqueurs les plus signifiants dans le milieu naturel : variations saisonnières, parures nuptiales, dimorphismes sexuels etc. Elles sont aussi un élément majeur de la beauté des milieux et des spécimens, comme on en voit l'illustration avec les feuillages d'automne dont la palette est extraordinairement variée (L'automne : nos paysages en couleurs… - 03/11/11 )
Mais un paysage peut être trabsformé par l'émergence d'une seule couleur, comme le bleu des Jacinthes sauvages qui couvrent des grandes étendues de sous-bois en avril (Portrait - les Jacinthes sauvages… et la forêt bleue - 12/04/11 )
La variété, aussi bien que les couleurs et les emplacements, ont fait confondre longtemps le règne fongique avec le règen végétal. On entre là dans un univers complexe et paradoxal, puisqu'il offre une ressource alimentaire recherchée, avec un risque mortel à la clef. (A l'automne, le règne fongique - 03/12/11 )
La "secte des insectes" est numériquement bien représentée. Notre inventaire des Libellules, qui comporte 32 espèces différentes, de toutes les couleurs, fait l'objet d'un album spécifique. Il est mis à jour à chaque découverte, comme l'est aussi celui des Papillons. (Album 2 - Libellules (Odonates) )
Deux types de Balbu-Lettres : celle qui vous informe de la mise en ligne de nouveaus articles ou dossiers sur votre blog favori. Et d'autre part, dès la fin mars prochain, celle qui vous racontera à nouveau, au quotidien, et dès le retour de migration des Balbuzards pêcheurs, tout ce qui se passera sur l'aire de nidification de Latingy. "Romance à Latingy", 3è année.
Pour les privilégiés inscrits, exclusivement !
(Photo extraite de la Balbulettre " Romance à Latingy 2011 N° 28 - Quand c’est fini, n-i n-i, ça recommence… "