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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

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Attention ! Voici la dernière photo de la criminelle en planque... Oui, ce gros berlingot appétissant qui semble avoir doublé de volume depuis hier.

 

Pas surprenant :

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30/07/2014 - 15 h - Ce sont maintenant deux Abeilles qui ont été capturées par la criminelle, et qui sont entre ses pattes en position d'être siphonnées !

 

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31/07/2014 - 15 h - Et une victime innocente de plus, encore toute fraîche ! Preuve est faite que la tueuse rose fait des ravages.

Dire que les apiculteurs mettent en cause les pesticides Gaucho, Régent et Cruiser concernant la chute des effectifs de leurs ruches ! Et si c'était la Thomise enflée qu'il fallait finalement incriminer ?

En tout cas, cette Araignée porte bien son nom : on comprend pourquoi  en 24 h, son abdomen a déjà tant enflé !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

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30/07/2014 - 17 h - Insatiable, notre Thomise enflée ! Sauf que cette fois-ci, l'Araignée-Barbie ne s'est pas attaquée à une vilaine grosse mouche beurk, mais à une sympathique Apis mellifera, une simple ouvrière en plein boulot...

Devant ce crime terroriste, que font les syndicats ? Grève générale !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

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30/07/2014 - 15 h - Que peut donc bien faire ici ce Diptère, les pattes en l'air ? Il semble butiner avidement cette jolie fleur d'Ail des vignes (Allium vineale) ; mais pour cela, il paraît étrangement immobile...

 

Effectivement, ce n'est pas la mouche qui butine la fleur, mais une charmante Thomise enflée (Thomisus onustus) femelle, habillée de couleur rose, qui butine la mouche !

Cette "Araignée crabe" est une des championnes de l'homochromie : en quelques jours, elle peut prendre la couleur exacte de la fleur support, et piéger ainsi, sans recours à aucune toile, les insectes qui visitent ces fleurs, notamment les pollinisateurs. De plus, en se fondant  dans son milieu, cette prédatrice échappe aussi à ses prédateurs.
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Ceci dit, notre mouche bouge encore... Si, si !

En effet, quelque temps après, elle se retrouve toute retournée : signe tout simplement que l'araignée a commencé à la consommer, car c'est le contenu de l'abdomen qui intéresse avant tout la prédatrice.

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Voilà donc une charmante petite bête, susceptible de réconcilier les propriétaires de poupées Barbie avec la gente arachnéenne qui plus souvent horrifie celles-ci.

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Cette Thomise enflée, sur laquelle vous trouverez des détails sur Wikipedia, est de la même famille des Thomisus que la Thomise variable qui a fait l'objet de notre article "Comment la Thomise atomise ses prises" du 16/10/11.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

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La prairie et la plaine du Mont bordent le coteau qui domine directement la Loire, à environ quinze mètres au-dessus de celle-ci. A la rupture de pente, quatre grands Peupliers hybrides, pas très pittoresques, pleins de boules de Gui ; mais tout au sommet, au dessus du feuillage vert, beaucoup de petites branches mortes. 

Idéalement placées en position dominante, avec vue sur la Loire aussi bien que sur le coteau et sur la lisière du bois, elles servent de façon récurrente comme perchoirs à de très nombreuses espèces d'oiseaux amateurs de sommets. L'ensemble constitue donc un véritable théâtre naturel où se produit quotidiennement notre avifaune. Nous vous en avons souvent parlé, en vous présentant ces oiseaux photographiés en digiscopie. Certes, avec une distance d'au moins 100 mètres, la qualité des images n'est pas excellente, surtout concernant les petits passereaux. Mais souvent, ce sont des espèces que nous aurions le plus grand mal à voir et à photographier ailleurs...


Ce qui n'est pas le cas de celui-ci :
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En effet, le 24 juillet, un de nos trois jeunes Balbuzards pêcheurs à l'envol depuis une dizaine de jours a réussi à se poser sur une branche... un peu fine et un peu frêle pour lui, pour occuper cette position stratégique.
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Il y est resté dix minutes avant de s'envoler... Et est revenu le soir faire un nouvel essai, peu concluant cette fois-là.

Depuis, on le voit plutôt prendre les courants ascendants, accompagné d'un autre membre de sa fratrie, pour grimper de plus en plus haut :
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Une occasion pour vous annoncer encore une bonne nouvelle : le proche envoi de la Balbu-lettre N° 9. Avis à ceux qui n'y seraient pas inscrits...

 

Une occasion aussi de proposer un petit jeu pour ceux qui, par exemple en vacances tranquilles et disposant d'un peu de temps, seraient désireux de se promener dans ce blog :

il s'agirait de faire la liste la plus exhaustive possible des oiseaux présentés dans ce blog Loire & biodiversité, pris en digiscopie sur les branches de ces Peupliers.

Liste à envoyer à notre adresse : le-castor-enerve (arobase) orange.fr
Délai non fixé : avant l'article qui vous présentera toutes ces espèces, date de mise en ligne inconnue.

Récompense au gagnant : une photo A4 à prendre ou à choisir au prochain Forum des associations le 7 septembre  prochain.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

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La Cardère sauvage (Dipsacus fullonum) est une grande plante familière de nos campagnes, où elle était affublée de nombreux surnoms pittoresques : cabaret des oiseaux, baignoire ou cuvette ou lavoir de Vénus, peigne de veau, ou peigne de loup, grande verge à pasteur, chardon à foulon, bonnetier sauvage...


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Pouvant atteindre 1,50 m, les Cardères constituent souvent des ensembles pittoresques sur des terrains humides.

Les fleurs pourpre pâle poussent de façon irrégulière en capitules épineux côniques, et tiges et feuilles sont aussi garnies d'épines : mieux vaut ne pas s'y frotter !
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Les insectes pollinisateurs n'ont pas cette préoccupation, mais feraient bien de se méfier des araignées prédatrices  : elles trouvent là un espace à la bonne échelle pour tisser leurs toiles...
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Au passage, signalons que depuis le début de l'été, les araignées orbitèles sont particulièrement abondantes, notamment dans les bois... Prenez donc quelques mesures préventives si vous allez aux champignons !

 

La saison est aussi propice à d'autres arachnides, les tiques, dont certaines sont porteuses de la (presque) fameuse maladie de Lyme. Or justement, la racine de la Cardère est réputée avoir des propriétés médicinales vis à vis des troubles cutanés : verrues, eczéma, impétigo, psoriasis. Macérée dans de la vodka, elle serait aussi efficace contre la maladie de Lyme... sous toutes réserves !

 

Le nom de "Cardère" se réfère à l'utilisation dans l'industrie lainière, pour la finition à la main des draps de laine, de certaines variétés cultivées aux têtes allongées et aux pointes recourbées vers le bas.

 

Plus de détails sur Wikipedia

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

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Dans notre bibliothèque, nous avons les numéros 2 et 3... mais il nous manque le N°1 !

C'est le numéro 89 vient de paraître. achetez-le vite : il accueille en pages 6 et 7 un article que nous avons signé. Il concerne l'arcus géant qui est passé sur le Val et que nous avons observé à Mardié le 22 juin dernier à l'aube.

 

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Depuis 1992
, la revue bimestrielle "La Loire et ses terroirs" apporte aux passionnés de cette Loire une incroyable somme d'informations et de documents  : sur le cours d'eau lui-même, aussi bien que sur la vie sociale et économique que le plus grand fleuve de France génère ou influence depuis des siècles.

L'index exhaustif et détaillé des sujets abordés serait beaucoup trop long à faire : naturalisme, hydraulique, géologie ; patrimoine, villes et villages riverains, aménagements anciens ou nouveaux ; cultures et traditions, manifestations festives, évènements historiques ou contemporains ; économie, institutions, conflits d'usage ; etc. Rien n'est laissé de côté, et tous les sujets sont abordés de façon approfondie et dialectique, assortis de témoignages qualifiés et illustrés de documents significatifs, de photographies aussi bien que de dessins, de plans et de schémas explicatifs.

 

Merci à Philippe Auclerc pour cet indispensable magazine qu'il a lancé, qu'il anime sous le signe de la passion, et dont il réalise la plupart des reportages et des dossiers.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

 

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Le sol de nos forêts bien détrempé par les nombreuses intempéries que nous avons subi depuis des semaines. Plus deux jours de fortes chaleurs : tout ce qu'il faut pour réveiller brusquement les champignons qui dorment depuis un bon moment sur leurs myceliums. 

 

C'est le moment de vous régaler des plus savoureux d'entre eux... en restant de préférence dans le registre des vieilles connaissances : Cèpe de Bordeaux (Boletus edulis, ci-dessus), Chanterelle (Cantharellus cibarius, ci-dessous)
110816 (12)Cantharellus cibarius


En la matière, il ne faut en aucun cas se fier à la mine des trouvailles : que ce soit une élégante mais notoirement redoutable Amanite ou une pittoresque Russule au bonnet rouge non comestible, mieux vaut les laisser décorer les sous-bois plutôt que de prendre des risques inutiles...

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Alors, dès maintenant, prenez un panier, un couteau, et le chemin de la forêt d'Orléans - ou d'autres bois où vous avez quelques "bons coins" secrets !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

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Entre deux tempêtes, profitons des vues positives du paysage. Par exemple, de cette vue du magnifique pont de Jargeau saturé de véhicules... (Ca doit être une heure de pointe ;-))

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Comme nous l'avons déjà noté, les rives sont magnifiées cette année par des floraisons exceptionnelles de Salicaires.

 

Malgré d'incessants épisodes d'intempéries, la Loire s'est installée depuis un bon moment dans un régime d'étiage sévère (-0,80 m).
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L'affleurement d'un maximum de bancs de sable ou de graviers et de rochers fournit à l'avifaune des lieux d'évolution ou de station exceptionnels... par beau temps. Cette Bergeronnette grise en profite pour y faire sa gymnastique.
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De nouveaux territoires de pêche sont rendus accessibles également pour les Ardéidés...
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... ou pour les Limicoles, comme cette bande de Chevaliers gambette.
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Le Martin pêcheur réapparaît. Non, pas le, mais deux Martins pêcheurs.
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Un groupe de Cygnes tuberculés fréquente encore le secteur.
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Mais, décidement, la pluie non seulement ne nous lâche pas, mais elle redouble, dans des épisodes durables qui s'enchaînent les uns aux autres.
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Le Balbuzard pêcheur qui a l'obligation de nourrir sa nichée tente pourtant sa chance en plein orage.

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Le 9 juillet, la Loire remonte brusquement de plusieurs dizaines de centimètres par jour. Le 11 à minuit, elle a pris 50 cm, et le 13 au soir, elle sera revenue à 0.

Conséquence dramatique inévitable sur les nichées de Sternes naines : Cette année, désertant l'île aux oiseaux de Bou/Sandillon, ainsi que les îlots de graviers devant le Mont pris par la végétation, elles s'étaient installées sur un banc de sable découvert à 750 mètres en amont.
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Le site est trop éloigné pour faire des observations précises. A la lunette, depuis le Belvédère Genevoix du Mont, nous avions décompté une quinzaine de nids - les points blancs sur la photo ci-dessus -. Les éclosions avaient eu lieu une semaine ou deux avant, mais les poussins n'étaient pas encore à l'envol.

Voici la meilleure digiscopie issue de nos tentatives, malgré la distance et la faible lumière.
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Et le souvenir des dernières reproductions réussies dans ce secteur de la Loire, en... 2011 !
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Les reproductions des Sternes sont parmi les plus risquées qui soient : en effet, le nid est juste un creux dans le sable ou les graviers d'un ilôt ; les oeufs, puis les poussins sont censés échapper à leurs prédateurs grâce à leurs taches et à leur homochromie qui les fait confondre avec le sol. Mais les crues du fleuve sont assez fréquentes dans la période de reproduction, et peuvent comproettre l'ensemble des nids établis trop bas. Comme la végétation s'empare actuellement de tous ces îlots et bancs de sables pour peu qu'ils se stabilisent et restent souvent émergés, les oiseaux se résignent à des installations trop basses.


Si les poussins ont échappé aux prédateurs naturels, aux crues et aux intempéries, ils ne sont pas encore sauvés. L'homme peut leur donner le coup de grâce. Malgré des avertissements ou des panneaux pas forcément bien placés et parfois emportés par l'eau, les kayakistes sont friands des îles pour leurs haltes, leurs nuits ou leurs besoins primaires : ils peuvent piétiner les nids sans s'en apercevoir !

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Et on trouve aussi, hélas, phlétore d'irresponsables "amoureux de la nature" qui n'en ont aucune connaissance et/ou aucun respect. Ainsi cet homme qui de façon récurrente et depuis longtemps lâche ses molosses précisément sur les îlots recevant ce type de nidification. Ils courent partout librement à des dizaines de mètres en avant, mettant en fuite tous les oiseaux... capables de s'enfuir. Inutile de dire ce qui peut advenir d'un nid de Sternes !
Nous avons effectué des signalements à l'ONCFS, identifié le véhicule du Monsieur et alerté de sa présence (parfois accompagnée). Nos gardiens de la faune sauvage devaient (c'est un minimum) lui expliquer les risques que ses chiens faisaient encourir aux oiseaux. Las, le seul résultat tangible est que cet homme est revenu avec trois chiens au lieu de deux... Et jette vers nous désormais des regards affectueux lorsqu'il nous voit au passage. No comment...

 

Pendant que nous y sommes, parlons des Hirondelles de rivage. Après l'effondrement de la falaise de la rive sud à l'emplacement des plus grandes densités de nids, entre trente et quarante cavités épargnées avaient quand même été visitées un moment par les migrateurs de retour. Mais tout laisse à penser que cette petite colonie a trouvé une meilleure solution : nous n'avons plus observé les envols ou les retours sur ces nids, même si à certains moments on voit passer des Hirondelles de rivage.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

Dans la dernière Balbu-lettre, j'étais formel : depuis le début, je n'avais vu que deux petits simultanément, il n'y en avait que deux...

Trois jours après, j'ai fait un long affût dans la tente. Pour la première fois, dès l'aube, l'aîné Jo s'est montré assez souvent, a  battu des ailes... Il est apparu avec Raf, qui lui aussi commence à s'entraîner.

 

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Et puis soudain, une vision troublante. Surprise surprise : trois calottes blanches, trois paires d'yeux, trois becs...

Sensationnel ! Le petit dernier ne s'était donc pas encore montré, et il y a bien trois oisillons sur l'aire du Grand Bois !

 

Ainsi, le pari que j'avais fait est gagné.

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Depuis, le dernier apparu, surnommé Clem par sa marraine, est inscrit à part entière dans le paysage de notre aire, qu'il soit vu, ou qu'on devine sa présence par ses battements d'ailes encore timides.

 

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Il est maintenant un grand comme les autres, pensant à un proche envol et s'entraînant pour cela.

 

Ci-après  l'apparition de Clem filmée le 3 juillet matin.

 Si vous visitez ce blog pour la première fois ; ou si, par négligence vous n'êtes pas encore inscrits à la Balbu-lettre, faites-le d'urgence : bientôt une 9è vous parviendra. Puis il y aura les envols, les départs... Ne ratez pas cela !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

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07/07/2014 - 18h30 - Au fond de la prairie du Mont, au sommet d'un des grands Peupliers, la silhouette inhabituelle d'un oiseau intrigue : long bec pointu, tête surmontée d'une autre excroissance effilée. Une huppe ! Vérification à la lunette : une Huppe fasciée (Upupa epops) tape l'écorce, à la recherche de quelque larve cachée...

Pas le temps de se mettre en digiscopie : elle s'envole, traverse la prairie, vient se poser sur notre toit. Puis descend se poser sur la prairie rase.  Au moment de l'atterrissage, sa huppe se déploie quelques instants.
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Sur la prairie, à l'instar du Pic vert et de nombreux oiseaux piqueurs, son bec arqué va s'activer à piquer le sol, toujours pour la recherche de nourriture :

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La présence d'une Huppe fasciée à Latingy nous avait été signalée la veille par notre ami Dominique Deberne.
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Si vous avez un jardin à Mardié avec un gazon bien tondu, ou encore mieux une prairie très fréquentée par toutes sortes de petites bestioles souterraines, soyez attentifs : cet oiseau spectaculaire et pas trop farouche pourrait vous faire une surprise en venant y faire un tour...

 

La Huppe fasciée est plus familière du sud de la France que de nos régions septentrionales. Mais elle avait déjà été contactée ici au moins trois fois dans les dernières années.

Nous lui avons d'ailleurs installé un nichoir... qui a beaucoup plu aux mésanges !

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Nous consacrerons bientôt à la Huppe fasciée un portrait complet.

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