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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
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Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche

Le Vanneau huppé (Vanellus vanellus), est sans conteste le limicole le plus familier, le plus facilement identifiable et le mieux représenté numériquement sur les bancs de sable et de graviers de la Loire devant Mardié.
Commun et présent toute l'année dans une grande moitié nord de la France, et donc nicheur dans nos régions, il vient en groupe occuper les îlots à la fin du printemps lorsque l'étiage le permet. Perché sur une de ses pattes rose foncé ou en marche hésitante, il se signale par sa petite huppe en virgule, et aussi par un plumage sombre, irisé de vert, sur le dessus ; un plastron noir ; et un dessous blanc. De taille moyenne - 70 cm d'envergure, 30 cm de long - le Vanneau  se nourrit d'insectes, comme les coléoptères ou les mouches, mais aussi d'araignées et d'autres arthropodes, de lombrics et d'autres invertébrés. Mais il peut également consommer des graines végétales comme des graines de pins ou d'herbacées.

 

 

Mais  ce que nous apprécions le plus, ce sont les beaux vols groupés, parfois énormes, qui se multiplient à la fin de l'été et à l'automne : à chaque changement de direction, le groupe prend un aspect différent.. De totalement sombre, il devient brusquement argenté avant de s'éclaircir et de virer encore sous une autre lumière.

Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche

Nous avons déjà croisé le Vanneau huppé partageant ses territoires ligériens avec d'autres espèces : il cohabite facilement avec les autres limicoles, les mouettes, les canards ou les hérons. C'est donc un oiseau... très sociable...

Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche

Pourtant, parmi ses cousins, il existe aussi un Vanneau sociable (Vanellus gregarius), sans huppe, qui, comme son nom scientifique l'indique, aime particulièrement vivre en colonies nombreuses. Mais on le "contacte" ici rarement : beaucoup plus oriental et nordique, sa présence sous nos cieux reste très occasionnelle et anecdotique.

Cyril Maurer a pu en identifier un en novembre 2012 parmi un groupe de Vanneaux huppés, et en prendre quelques photos.

Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche

En point final à cette série, un charmant limicole haut perché, mais aussi migrateur normalement  beaucoup plus méridional ou côtier : l'Echasse blanche (Himantopus himantopus). Un seul contact en mai 2012.

Sa particularité : des (relativement) longues échasses qui lui permettent de pêcher en eau plus profonde  que la plupart des autres limicoles.

Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blancheLimicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blancheLimicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche

Ah, encore une précision : savez vous sur quelles espèces les chasseurs de "gibier d'eau" sont autorisées à flinguer pendant presque la moitié de l'année pour faire joujou ? Voilà la liste pour 2014/2015 :
Bécasseau maubèche, Bécassine des marais, Bécassine sourde, Chevalier arlequin, Chevalier combattant, Chevalier gambette, Courlis cendré, Courlis corlieu, Huîtrier pie, Pluvier doré, Pluvier argenté, Vanneau huppé.

Moratoire pour la Barge à queue noire et le Courlis cendré...

Ouf pour eux !!!

Des espèces pour certaines déjà en voie de raréfaction, pour certaines jamais vues ici !

Pour saluer ces exploits exterminateurs, la Fédération Départementale des chasseurs du Loiret est "Association agréée au titre de la protection de l'environnement" (sic). Vous ne croyez pas que l'on marche sur la tête, dans ce pays ? Et n'accusons pas Bruxelles, pour une fois : non, c'est du franchouillard 100 %.

Et comme chacun sait, tous les chasseurs distinguent instantanément chacune de ces espèces dans la semi-obscurité des crépuscules ou des aubes brumeuses : aucun risque de carnage  non autorisé !

 

 

Plus de détails concernant la Vanneau huppé sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Vanneau social sur oiseaux.net

Plus de détails concernant l'Echasse blanche sur oiseaux.net

 

Fin de la série Limicoles

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Publié le par Jim
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Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier

Après des limicoles "haut-perchés", de véritables mini-échassiers, voici quatre espèces "courte-pattes"... courtes de becs pour les trois dernières, et de taille modeste, voir petite. Les prises de vues ont parfois été réalisées souvent dans des conditions difficiles, il faut donc pardonner la qualité faible de certains de ces témoignages. La Bécassine des marais (Gallinago gallinago), se reconnait à son bec très long et droit, à sa silhouette compacte, et à la couleur brun foncé rayé de brun clair de la partie supérieure de son plumage. Elle est souvent dissimulée dans les herbes ou dans la végétation morte en limite des rivages du fleuve.

Se nourrissant d'invertébrés, elle sonde le sol, fouille dans la boue : l'extrémité flexible de son bec lui permet de "sentir" ses proies, principalement des vers. Et ce, à l'instar de nombreux limicoles à long becs. Le rythme de ses mouvements de tête peut ressembler à certains moments à celui d'une machine à coudre.

Alertée, la Bécassine s'accroupit, puis part brusquement en vol zig-zagant, avec un cri sec.

Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier

 

Le Petit gravelot nous est très familier : on le voit de façon récurrente courir parmi les colonies de Sternes qui nidifient sur les bancs de sable et graviers de la Loire au printemps. Une bonne raison à cela : sa nidification a lieu dans des conditions tout à fait similaires.

 

Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
                                    Les photos de Pierre-Mary Fontaine
                                    Les photos de Pierre-Mary Fontaine
                                    Les photos de Pierre-Mary Fontaine
                                    Les photos de Pierre-Mary Fontaine

Les photos de Pierre-Mary Fontaine

Le Petit gravelot en plumage nuptial est facilement identifiable à son noeud papillon, à ses lunettes et à son bandeau frontal noirs. Et à ses infatigables sprints au bord de l'eau, en dehors de quelques séquences de repos.

Ce visiteur d'été picore différents insectes, des araignées, des petits crustacés et des vers, chassant parfois en tapant des pieds sur le sol pour déranger les proies qui s'y dissimulent.

 

 

 

Sur le bloc dessiné par Alban Larousse, on voit notamment gravelots et Tournepierre

Sur le bloc dessiné par Alban Larousse, on voit notamment gravelots et Tournepierre

Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
                                     Les photos de Pierre-Mary Fontaine
                                     Les photos de Pierre-Mary Fontaine

Les photos de Pierre-Mary Fontaine

Le Tournepierre à collier (Arenaria interpres), que nous avons pu observer en avril 2014 se reconnait à plumage nuptial de la même famille que celui des gravelots, mais en plus compliqué.

Il ne peut être que de passage. C'est un familier des zones côtières ; plusieurs milliers hivernant même sur nos rivages français, alors que d'autres migrent jusqu'en Afrique tropicale. A la fin du printemps, il part se reproduire sur la toundra côtière qui présente la végétation et les ressources alimentaires adéquates pour sa reproduction. En chasse, il retourne les pierres pour y découvrir d'éventuelles proies, ce qui est à l'origine de son nom vernaculaire.

 

 

Terminons avec un autre passager "rare", le Pluvier argenté (Pluvialis squatarola), dont les parcours migratoires sont assez semblables. Son plumage nuptial avec du noir tout en dessous, remontant jusqu'à couvrir le visage, le rendait assez reconnaissable lors de notre observation en mai 2009.

Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
A suivre : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche

 

Plus de détails concernant la Bécassine des marais sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Petit gravelot sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Tournepierre à collier sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Pluvier argenté sur oiseaux.net

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Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge
Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge
Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge
Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge

Après les Chevaliers, nous restons dans le registre guerrier en abordant le Combattant varié (Philomachus pugnax), d'ailleurs longtemps nommé Chevalier combattant, bien que plus proche des Bécasseaux que des Chevaliers. En fait, ce nom vernaculaire vient des parades nuptiales spectaculaires auxquelles se livrent les mâles au printemps, avec des défis appuyés par le gonflement des plumes érectiles de leur collerette, le hérissement de leurs oreillettes de plumes, le déploiement et le battement de leurs ailes ; et par des affrontents surtout symboliques à coups de bec, en sautillant, en se toisant ou en s'accroupissant.

 

Malheureusement, nous ne verrons pas ici ces cérémonies, localisées sur des sites traditionnels des "arènes" beaucoup plus nordiques.

 

(Dessin d'Alban Larousse)

Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la BargeLimicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge

                                                                                                  (Guide Delachaux et Niestlé)

 

Nous avons déja parlé du Combattant varié  : deux individus isolés en halte migratoire avaient été observés en octobre 2013 et en avril 2014 (nos articles "Oiseau rare : le combattant varié" du 11/10/13 et "Sur la loire, beaucoup d'espèces à voir !" du 24/04/14). Et surtout à la fin 2014, avec le passage d'un groupe de huit combattants (notre article "Huit Combattants" du 31/08/14).

On aura pu à cette occasion vérifier que ce migrateur est sociable, restant généralement bien en groupe, et se mêlant sans problèmes à des colonies d'autres espèces comme ici parmi ces Vanneaux huppés.

Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge

Le Combattant mâle a une taille à peine inférieure à celle du Chevalier aboyeur ; la femelle est visiblement beaucoup plus petite, d'un tiers environ. Un dimorphisme sexuel dans ce sens et dans ces proportions est tout à fait exceptionnel.

Ce limicole se nourrit principalement de petits invertébrés, insectes, crustacés, mollusques etc., notamment en période de reproduction. Mais, plus que pour d'autres limicoles, les végétaux constituent aussi une part notable de son alimentation. Ainsi, en Afrique, le Combattant varié peut ne consommer que des graines pendant plusieurs mois.

 

 

 

Vu au milieu d'un groupe de Mouettes rieuses en avril 2012, le Courlis corlieu (Numenius phaeopus), lui, n'est pas le plus grand des Limicoles puisque cet honneur revient à son proche, le Courlis cendré (espèce parfois observée en migration ou en dortoir sur des grèves de Loire, qui peut nicher sporadiquement dans le lit du fleuve en milieu prairial). Mais, comme il peut mesurer jusqu'à 37 cm de long et 88 cm d'envergure, c'est quand même le plus grand des limicoles qui nous ait rendu visite.

Il dispose d'un long bec arqué vers le bas, élément majeur d'identification. Avec ce bec, compte tenu d'une alimentation assez variée, Il picore plus à la surface que les autres Courlis, mais sonde cependant les milieux humides en profondeur de temps à autre.

Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge

De dimensions voisines, la Barge à queue noire (Limosa limosa) que nous avons observée ici, le 14 juillet 2014, en compagnie de Chevaliers gambettes, une juvénile, a elle aussi un bec très long. Mais droit ou très légèrement incurvé vers le haut : un excellent outil pour des recherches profondes d'annélides, sa nourriture préférée.

Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la BargeLimicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge
(Dessin d'Alban Larousse)
A suivre : La Bécassine des marais, le Tournepierre et le Pluvier

 

Plus de détails concernant le Combattant varié sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Courlis corlieu sur oiseaux.net

Plus de détails concernant la Barge à queue noire sur oiseaux.net

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