Après des limicoles "haut-perchés", de véritables mini-échassiers, voici quatre espèces "courte-pattes"... courtes de becs pour les trois dernières, et de taille modeste, voir petite. Les prises de vues ont parfois été réalisées souvent dans des conditions difficiles, il faut donc pardonner la qualité faible de certains de ces témoignages. La Bécassine des marais (Gallinago gallinago), se reconnait à son bec très long et droit, à sa silhouette compacte, et à la couleur brun foncé rayé de brun clair de la partie supérieure de son plumage. Elle est souvent dissimulée dans les herbes ou dans la végétation morte en limite des rivages du fleuve.
Se nourrissant d'invertébrés, elle sonde le sol, fouille dans la boue : l'extrémité flexible de son bec lui permet de "sentir" ses proies, principalement des vers. Et ce, à l'instar de nombreux limicoles à long becs. Le rythme de ses mouvements de tête peut ressembler à certains moments à celui d'une machine à coudre.
Alertée, la Bécassine s'accroupit, puis part brusquement en vol zig-zagant, avec un cri sec.
Le Petit gravelot nous est très familier : on le voit de façon récurrente courir parmi les colonies de Sternes qui nidifient sur les bancs de sable et graviers de la Loire au printemps. Une bonne raison à cela : sa nidification a lieu dans des conditions tout à fait similaires.
Les photos de Pierre-Mary Fontaine
Le Petit gravelot en plumage nuptial est facilement identifiable à son noeud papillon, à ses lunettes et à son bandeau frontal noirs. Et à ses infatigables sprints au bord de l'eau, en dehors de quelques séquences de repos.
Ce visiteur d'été picore différents insectes, des araignées, des petits crustacés et des vers, chassant parfois en tapant des pieds sur le sol pour déranger les proies qui s'y dissimulent.
Les photos de Pierre-Mary Fontaine
; plusieurs milliers hivernant même sur nos rivages français, alors que d'autres migrent jusqu'en Afrique tropicale. A la fin du printemps, il part se reproduire sur la toundra côtière qui présente la végétation et les ressources alimentaires adéquates pour sa reproduction. En chasse, il retourne les pierres pour y découvrir d'éventuelles proies, ce qui est à l'origine de son nom vernaculaire.
Terminons avec un autre passager "rare", le
Pluvialis squatarola .