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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier

Après des limicoles "haut-perchés", de véritables mini-échassiers, voici quatre espèces "courte-pattes"... courtes de becs pour les trois dernières, et de taille modeste, voir petite. Les prises de vues ont parfois été réalisées souvent dans des conditions difficiles, il faut donc pardonner la qualité faible de certains de ces témoignages. La Bécassine des marais (Gallinago gallinago), se reconnait à son bec très long et droit, à sa silhouette compacte, et à la couleur brun foncé rayé de brun clair de la partie supérieure de son plumage. Elle est souvent dissimulée dans les herbes ou dans la végétation morte en limite des rivages du fleuve.

Se nourrissant d'invertébrés, elle sonde le sol, fouille dans la boue : l'extrémité flexible de son bec lui permet de "sentir" ses proies, principalement des vers. Et ce, à l'instar de nombreux limicoles à long becs. Le rythme de ses mouvements de tête peut ressembler à certains moments à celui d'une machine à coudre.

Alertée, la Bécassine s'accroupit, puis part brusquement en vol zig-zagant, avec un cri sec.

Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier

 

Le Petit gravelot nous est très familier : on le voit de façon récurrente courir parmi les colonies de Sternes qui nidifient sur les bancs de sable et graviers de la Loire au printemps. Une bonne raison à cela : sa nidification a lieu dans des conditions tout à fait similaires.

 

Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
                                    Les photos de Pierre-Mary Fontaine
                                    Les photos de Pierre-Mary Fontaine
                                    Les photos de Pierre-Mary Fontaine
                                    Les photos de Pierre-Mary Fontaine

Les photos de Pierre-Mary Fontaine

Le Petit gravelot en plumage nuptial est facilement identifiable à son noeud papillon, à ses lunettes et à son bandeau frontal noirs. Et à ses infatigables sprints au bord de l'eau, en dehors de quelques séquences de repos.

Ce visiteur d'été picore différents insectes, des araignées, des petits crustacés et des vers, chassant parfois en tapant des pieds sur le sol pour déranger les proies qui s'y dissimulent.

 

 

 

Sur le bloc dessiné par Alban Larousse, on voit notamment gravelots et Tournepierre

Sur le bloc dessiné par Alban Larousse, on voit notamment gravelots et Tournepierre

Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
                                     Les photos de Pierre-Mary Fontaine
                                     Les photos de Pierre-Mary Fontaine

Les photos de Pierre-Mary Fontaine

Le Tournepierre à collier (Arenaria interpres), que nous avons pu observer en avril 2014 se reconnait à plumage nuptial de la même famille que celui des gravelots, mais en plus compliqué.

Il ne peut être que de passage. C'est un familier des zones côtières ; plusieurs milliers hivernant même sur nos rivages français, alors que d'autres migrent jusqu'en Afrique tropicale. A la fin du printemps, il part se reproduire sur la toundra côtière qui présente la végétation et les ressources alimentaires adéquates pour sa reproduction. En chasse, il retourne les pierres pour y découvrir d'éventuelles proies, ce qui est à l'origine de son nom vernaculaire.

 

 

Terminons avec un autre passager "rare", le Pluvier argenté (Pluvialis squatarola), dont les parcours migratoires sont assez semblables. Son plumage nuptial avec du noir tout en dessous, remontant jusqu'à couvrir le visage, le rendait assez reconnaissable lors de notre observation en mai 2009.

Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
A suivre : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche

 

Plus de détails concernant la Bécassine des marais sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Petit gravelot sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Tournepierre à collier sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Pluvier argenté sur oiseaux.net

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