Décidément, les rapaces diurnes occupent beaucoup de place cette année dans l'ensemble de nos observations : sans revenir sur les Balbuzards pêcheurs, l'Aigle botté s'est rajouté, en formation claire, à ceux qui nous sont les plus familiers : les Bondrées apivores, les Buses variables, les Faucons hobereaux et les Faucons crécerelles, les Éperviers d'Europe, Il ne manquait que le rare Circaète Jean-le-blanc à notre cortège : C'est fait !
Il est au rendez-vous ici tous les ans à la même époque, les jours chauds, toujours au même endroit sur un de nos grands Peupliers.Tous les ans, fin août ou début septembre, ce migrateur qui revient chez nous tardivement, probablement libéré maintenant des contraintes des débuts de la reproduction, vient ici pour capturer des reptiles pour sa progéniture de plus en plus avide.
Après une demi-heure, le Circaète quitte son perchoir.Il réapparait dans le ciel où il entreprend un beau parcours ascensionnel. Puis il glisse en vol plané vers l'ouest du Grand Bois.
Le lendemain, notre rapace est au même endroit à 14h 10.
Scénario identique : une demi-heure d'affût depuis la même branche, avec un retournement au milieu de la séquence...
... avant un décollage en plongeon, suivi d'une montée au ciel, cette fois très haut.
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