12/09/2018 - 14h 30
Nous l'avions vu déjà deux fois en vol, la dernière fois le 21 août. Mais cette fois-ci c'est la rituelle période de septembre où Circalat vient se poser à l'affût sur les branches mortes hautes de nos grands peupliers, s'envole pour attraper un reptile, revient... Et ce, pendant plusieurs jours. Parfois accompagné d'un de ses jeunes de l'année.
C'est cette séquence qui vient de se dérouler, mais notre surcharge, due à notre combat pour éviter la destruction programmée de cette extraordinaire biodiversité, ne nous laisse pas loisir de vous faire un nouvel article avec toutes les photos du moment.
Voici donc quelques unes de ces photos, suivies de l'article complet de septembre 2016 concernant le même évènement...
(A noter que nous avons aussi observé récemment en vol : le couple de Bondrées apivores qui nichent dans le Grand Bois, un Aigle botté au dessus de la Loire, un couple d'Eperviers d'Europe, et à plusieurs reprises un Faucon hobereau qui s'est posé sur les Grands Peupliers.)
24 /09/2016 - 15h 15
Rendez-vous rituel, attendu avec impatience : comme chaque année après l'été, après le départ des Balbuzards pêcheurs, et très certainement entre la fin de son cycle de reproduction et son départ en migration, le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) que nous avons surnommé Circalat revient chasser au-dessus de la plaine du Mont, et se poser par moments sur la cime des grands Peupliers, au fond de la prairie du Mont...
Le Circaète est économe d'énergie : il sort de préférence aux heures chaudes, lorsque l'ensoleillement du sol ou du fleuve crée des "ascendants" porteurs. Cela lui permet de longs vols planés pendant lesquels il n'utilise que sa queue déployée comme gouverne.
Dès que sa vue perçante détecte un reptile, il passe en mode "vol stationnaire" qui, lui, de
rapide, exigeant lorsqu'il se prolonge. Ce "vol du saint esprit", comme on le surnomme, est incroyablement stable, même quand il y a du vent, et peut durer plusieurs minutes. Ce rapace est d'ailleurs le seul que j'aie pu photographier en "digiscopie", procédé qui demande un certain délai de préparation avant de pouvoir prendre le premier cliché... et que le sujet ne change pas de place pour les suivantes !Les C
Le 26, Circalat revient presque à la même heure. Mais même s'il ne reste que quelques minutes dans notre champ de vision, la séance est très excitante : d'abord il arrive de l'ouest avec un second individu (sa compagne, son rejeton ?) ; celui-ci reste éloigné et disparaît assez vite vers l'est ; mais Circalat lui-même me survole assez bas, à 20 ou 30 mètres : avoir ce magnifique oiseau presque plein-champ dans son viseur est un moment rare, presque indescriptible.
Le 27, peu avant 15 heures, Circalat est de retour au rendez-vous aérien, toujours en provenance de l'ouest. Mais après quelques circonvolutions, et sans s'être mis en pause stationnaire, il disparaît au bout de deux minutes du côté des bois.
Téléobjectif monté sur tripode, je m'avance sur la prairie,
pour agrandir mon champ de vision : mais plus rien, trop tard ! Surprise, une ombre arrivée dans mon dos me survole; et un très gros oiseau se pose... à sa place habituelle, sur une branche en boucle en haut d'un peuplier du fond de la prairie. Depuis cet affût, Circalat peut surveiller un chemin de terre où les passages des couleuvres doivent être particulièrement visibles, et il lui est arrivé d'y rester des dizaines de minutes consécutives, voire d'y reve
Ce retour récurrent, année après année depuis 2011, soit six ans, du même Circaète atteste de la présence d'un couple reproducteur à proximité du Grand Bois.
Mais, pas plus que la Bondrée apivore - que nous avConseil National de la Protection de la Nature