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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

portrait

Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait

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                                                                                                                                   (montage)

Nous avions reparlé du Renard roux (Vulpes vulpes), à l'occasion de la mise en ligne par "magazine Good Planet", le blog de la fondation de notre ami Yann Arthus-Bertrand, d'un remarquable documentaire de Franck Vigna,  L'odeur de l'herbe coupée.

 

(accéder au film par le lien ci-dessus, l'image suivante étant inactive)
141212 odeur herbe coupee

 

L’odeur de l’herbe coupée est un documentaire sur le renard en Lorraine où il fait face aux chasseurs et aux agriculteurs. A l’aide de sa caméra, le réalisateur lorrain Franck Vigna, par ailleurs naturaliste et militant dans des associations de protection de la nature, vient de réaliser un documentaire sur la place du renard dans l’écosystème de sa région. Avec ce film, il donne la parole à tous les acteurs de la vie du renard. Un piégeur, un chasseur, un scientifique, un naturaliste et deux agriculteurs exposent leurs points de vue, pour aider chacun à se forger son opinion cet animal sujet de controverses. Auxiliaire utile pour les uns, nuisible concurrent pour les autres, le renard laisse peu de gens indifférents. Certains l’adulent, à d’autres le traquent. Franck Vigna a répondu à nos questions par email.

Pourquoi avoir fait ce film ?
Je pense que le renard mérite que l’on parle de lui. Juridiquement, il est classé « espèce nuisible » , le mot est dur . Mais, ce statut de « nuisible » soulève des interrogations : à qui nuit-il ? Que lui reproche-t-on réellement ?  Quels sont les dommages qui lui sont imputés ? Mais, aussi à qui et comment peut-il se rendre utile ? L’idée de ce reportage est de donner de l’information venant de différents intervenants  dont 1 chasseur, 1 piégeur, 1 naturaliste, 1 scientifique et 2 agriculteurs. Au spectateur de se faire seul son idée sur le sujet.

- See more at: http://www.goodplanet.info/video/2014/12/10/des-renards-et-des-hommes/#sthash.gb300Hkg.dpuf

Extrait de "magazine Good-planet" :

L’odeur de l’herbe coupée est un documentaire sur le renard en Lorraine où il fait face aux chasseurs et aux agriculteurs. A l’aide de sa caméra, le réalisateur lorrain Franck Vigna, par ailleurs naturaliste et militant dans des associations de protection de la nature, vient de réaliser un documentaire sur la place du renard dans l’écosystème de sa région. Avec ce film, il donne la parole à tous les acteurs de la vie du renard. Un piégeur, un chasseur, un scientifique, un naturaliste et deux agriculteurs exposent leurs points de vue, pour aider chacun à se forger son opinion cet animal sujet de controverses. Auxiliaire utile pour les uns, nuisible concurrent pour les autres, le renard laisse peu de gens indifférents. Certains l’adulent, à d’autres le traquent. Franck Vigna a répondu à nos questions par email.
 

Pourquoi avoir fait ce film ?
« Je pense que le renard mérite que l’on parle de lui. Juridiquement, il est classé "espèce nuisible" , le mot est dur . Mais, ce statut de "nuisible" soulève des interrogations : à qui nuit-il ? Que lui reproche-t-on réellement ?  Quels sont les dommages qui lui sont imputés ? Mais, aussi à qui et comment peut-il se rendre utile ? L’idée de ce reportage est de donner de l’information venant de différents intervenants  dont un chasseur, un piégeur, un naturaliste, un scientifique et deux agriculteurs. Au spectateur de se faire seul son idée sur le sujet. »

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" magazine Good Planet" sous-titré :

 

Comprendre l’environnement et ses enjeux. Vous serez ainsi parfaitement informés au jour le jour sur tous les dossiers chauds touchant à l'environnement.

Comprendre l’environnement et ses enjeux

Reprise d'un article de décembre 2014

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité, #Observations, #Portrait
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur

13 août 2018 - 8h 57 :
Reda vient de prendre en Loire un poisson de grosse dimension : cela lui impose une montée progressive "en hélice", utilisant les ascendants provoqués par le coteau du Mont.

Il tourne donc au dessus de nous... Avant de partir en vol plané vers le Grand Bois...

Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur

Avant de partir en vol plané vers le Grand Bois...

Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur
Reda, le Balbuzard (bon) pêcheur

Si l'on excepte ses trop longues absences d'avril dernier, lesquelles ont compromis la reproduction de la Saison 3 sur l'aire de la BalbuCam, Reda s'est toujours montré un excellent et généreux pêcheur... Apportant régulièrement et passant sans rétention à sa femelle suffisamment de proies, pour elle d'abord, puis pour nourrir les petits présents.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait

(Article repris de juin 2014)

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"Petite Coccinelle rouge cherche points sombres sur fleurs de Digitale pourpre" !

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C'est le début des floraisons de la Digitale pourpre (Digitalis purpurea). Espèce de soleil ou de demi-ombre, elle apprécie les sols frais, pauvres et plutôt acides : les coupes forestières, les clairières, les lisières, les bords de chemins ou les landes.

 

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C'est une vivace qui peut atteindre 2 mètres de hauteur. Elle reprend chaque année depuis le sol, et fleurit ici de juin à juillet. Son pollen est dispersé par le vent.

 

Les fruits, par la suite, libèrent après avoir sèché des milliers de petites graines en billes qui se resèment sur les sols favorables : on trouve donc généralement les Digitales en colonies, c'est une fleur qui ne passe pas inaperçue dans certains paysages.

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La Digitale pourpre est une plante velue à la tige creuse mais solide. Ses feuilles sont crénelées-dentées et leur face inférieure est ridée en réseau. Ses fleurs sont pourpre clair, parfois blanches, tachées de pourpre foncé à l'intérieur de la corolle. Ces dernières sont longues de 4 à 5 cm. Elles sont placées en grappes pendantes le long de la tige.

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Mais attention, la Digitale est une plante extrêmement toxique, malgré ses usages médicinaux : on en extrait la digitaline ou digitoxine, utilisée comme tonique cardiaque.

Il faut donc mettre en garde les enfants qui seraient tentés de la cueillir, et prendre un minimum de précautions si on en fait des bouquets.

 

(Notamment d'après Wikipedia)

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Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait, #Actualité
Loriot d'Europe, le retour

A l'occasion de son retour de migration, avec des observations quotidiennes et des chants entendus notamment dans les bois à travers les micros de la BalbuCam, nous reparlons de ce très bel oiseau en reprenant son portrait (décembre 2011), complété de photos inédites.

 

110703 montage Loriot

Le Loriot d'Europe ? Un de nos oiseaux les plus charmants, dont nous vous avions promis un portrait cet été, alors qu'il se montrait chez nous avec ses juvéniles...

 

Le mâle est paré d'une belle livrée jaune d'or, avec des ailes, le dos et la queue noire.
En voici le dessin par Alban Larousse :

Loriot d'Europe - Alban Larousse

 

La femelle est plus discrète : son plumage est verdâtre tendant au jaune avec l'âge.
 

Le Loriot d'Europe - Oriolus oriolus - est donc un très beau passereau de taille moyenne, au corps élancé. Farouche et très mobile, il est souvent peu visible dans les frondaisons des arbres, lorsque sa couleur se mélange à celle des feuilles . Et quand il se met à découvert, c'est généralement tout en haut, aux sommets : trop haut pour être vraiment visible.

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Heureusement, il y a un autre moyen de le "contacter" : il pratique un sifflement flûté, particulièrement reconnaissable ; un élégant "didelio" répété régulièrement, auquel on peut parfois répondre longuement, pour tenter de se rapprocher de notre ami... avant qu'il ne traverse l'espace et qu'il ne disparaisse comme un éclair !

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Quoique nommé "d'Europe", c'est bien plutôt un oiseau africain, qui nous visite d'avril à août pour sa séquence de reproduction. Cet été, les juvéniles de l'année sont apparus dans notre paysage au début août (photo de droite).

.

C'est le moment pour espérer voir la femelle sortir avec le mâle, comme ci-après, avant qu'elle ne disparaître pour assurer la reproduction de cette saison.

Loriot d'Europe, le retour

Plus de détails sur Oiseaux.com

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Publié le par Jim
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Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche

Le Vanneau huppé (Vanellus vanellus), est sans conteste le limicole le plus familier, le plus facilement identifiable et le mieux représenté numériquement sur les bancs de sable et de graviers de la Loire devant Mardié.
Commun et présent toute l'année dans une grande moitié nord de la France, et donc nicheur dans nos régions, il vient en groupe occuper les îlots à la fin du printemps lorsque l'étiage le permet. Perché sur une de ses pattes rose foncé ou en marche hésitante, il se signale par sa petite huppe en virgule, et aussi par un plumage sombre, irisé de vert, sur le dessus ; un plastron noir ; et un dessous blanc. De taille moyenne - 70 cm d'envergure, 30 cm de long - le Vanneau  se nourrit d'insectes, comme les coléoptères ou les mouches, mais aussi d'araignées et d'autres arthropodes, de lombrics et d'autres invertébrés. Mais il peut également consommer des graines végétales comme des graines de pins ou d'herbacées.

 

 

Mais  ce que nous apprécions le plus, ce sont les beaux vols groupés, parfois énormes, qui se multiplient à la fin de l'été et à l'automne : à chaque changement de direction, le groupe prend un aspect différent.. De totalement sombre, il devient brusquement argenté avant de s'éclaircir et de virer encore sous une autre lumière.

Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche

Nous avons déjà croisé le Vanneau huppé partageant ses territoires ligériens avec d'autres espèces : il cohabite facilement avec les autres limicoles, les mouettes, les canards ou les hérons. C'est donc un oiseau... très sociable...

Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche

Pourtant, parmi ses cousins, il existe aussi un Vanneau sociable (Vanellus gregarius), sans huppe, qui, comme son nom scientifique l'indique, aime particulièrement vivre en colonies nombreuses. Mais on le "contacte" ici rarement : beaucoup plus oriental et nordique, sa présence sous nos cieux reste très occasionnelle et anecdotique.

Cyril Maurer a pu en identifier un en novembre 2012 parmi un groupe de Vanneaux huppés, et en prendre quelques photos.

Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche

En point final à cette série, un charmant limicole haut perché, mais aussi migrateur normalement  beaucoup plus méridional ou côtier : l'Echasse blanche (Himantopus himantopus). Un seul contact en mai 2012.

Sa particularité : des (relativement) longues échasses qui lui permettent de pêcher en eau plus profonde  que la plupart des autres limicoles.

Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blancheLimicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche
Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blancheLimicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche

Ah, encore une précision : savez vous sur quelles espèces les chasseurs de "gibier d'eau" sont autorisées à flinguer pendant presque la moitié de l'année pour faire joujou ? Voilà la liste pour 2014/2015 :
Bécasseau maubèche, Bécassine des marais, Bécassine sourde, Chevalier arlequin, Chevalier combattant, Chevalier gambette, Courlis cendré, Courlis corlieu, Huîtrier pie, Pluvier doré, Pluvier argenté, Vanneau huppé.

Moratoire pour la Barge à queue noire et le Courlis cendré...

Ouf pour eux !!!

Des espèces pour certaines déjà en voie de raréfaction, pour certaines jamais vues ici !

Pour saluer ces exploits exterminateurs, la Fédération Départementale des chasseurs du Loiret est "Association agréée au titre de la protection de l'environnement" (sic). Vous ne croyez pas que l'on marche sur la tête, dans ce pays ? Et n'accusons pas Bruxelles, pour une fois : non, c'est du franchouillard 100 %.

Et comme chacun sait, tous les chasseurs distinguent instantanément chacune de ces espèces dans la semi-obscurité des crépuscules ou des aubes brumeuses : aucun risque de carnage  non autorisé !

 

 

Plus de détails concernant la Vanneau huppé sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Vanneau social sur oiseaux.net

Plus de détails concernant l'Echasse blanche sur oiseaux.net

 

Fin de la série Limicoles

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Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier

Après des limicoles "haut-perchés", de véritables mini-échassiers, voici quatre espèces "courte-pattes"... courtes de becs pour les trois dernières, et de taille modeste, voir petite. Les prises de vues ont parfois été réalisées souvent dans des conditions difficiles, il faut donc pardonner la qualité faible de certains de ces témoignages. La Bécassine des marais (Gallinago gallinago), se reconnait à son bec très long et droit, à sa silhouette compacte, et à la couleur brun foncé rayé de brun clair de la partie supérieure de son plumage. Elle est souvent dissimulée dans les herbes ou dans la végétation morte en limite des rivages du fleuve.

Se nourrissant d'invertébrés, elle sonde le sol, fouille dans la boue : l'extrémité flexible de son bec lui permet de "sentir" ses proies, principalement des vers. Et ce, à l'instar de nombreux limicoles à long becs. Le rythme de ses mouvements de tête peut ressembler à certains moments à celui d'une machine à coudre.

Alertée, la Bécassine s'accroupit, puis part brusquement en vol zig-zagant, avec un cri sec.

Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier

 

Le Petit gravelot nous est très familier : on le voit de façon récurrente courir parmi les colonies de Sternes qui nidifient sur les bancs de sable et graviers de la Loire au printemps. Une bonne raison à cela : sa nidification a lieu dans des conditions tout à fait similaires.

 

Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
                                    Les photos de Pierre-Mary Fontaine
                                    Les photos de Pierre-Mary Fontaine
                                    Les photos de Pierre-Mary Fontaine
                                    Les photos de Pierre-Mary Fontaine

Les photos de Pierre-Mary Fontaine

Le Petit gravelot en plumage nuptial est facilement identifiable à son noeud papillon, à ses lunettes et à son bandeau frontal noirs. Et à ses infatigables sprints au bord de l'eau, en dehors de quelques séquences de repos.

Ce visiteur d'été picore différents insectes, des araignées, des petits crustacés et des vers, chassant parfois en tapant des pieds sur le sol pour déranger les proies qui s'y dissimulent.

 

 

 

Sur le bloc dessiné par Alban Larousse, on voit notamment gravelots et Tournepierre

Sur le bloc dessiné par Alban Larousse, on voit notamment gravelots et Tournepierre

Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
                                     Les photos de Pierre-Mary Fontaine
                                     Les photos de Pierre-Mary Fontaine

Les photos de Pierre-Mary Fontaine

Le Tournepierre à collier (Arenaria interpres), que nous avons pu observer en avril 2014 se reconnait à plumage nuptial de la même famille que celui des gravelots, mais en plus compliqué.

Il ne peut être que de passage. C'est un familier des zones côtières ; plusieurs milliers hivernant même sur nos rivages français, alors que d'autres migrent jusqu'en Afrique tropicale. A la fin du printemps, il part se reproduire sur la toundra côtière qui présente la végétation et les ressources alimentaires adéquates pour sa reproduction. En chasse, il retourne les pierres pour y découvrir d'éventuelles proies, ce qui est à l'origine de son nom vernaculaire.

 

 

Terminons avec un autre passager "rare", le Pluvier argenté (Pluvialis squatarola), dont les parcours migratoires sont assez semblables. Son plumage nuptial avec du noir tout en dessous, remontant jusqu'à couvrir le visage, le rendait assez reconnaissable lors de notre observation en mai 2009.

Limicoles (6) : La Bécassine des marais, le Petit gravelot, le Tournepierre et le Pluvier
A suivre : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche

 

Plus de détails concernant la Bécassine des marais sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Petit gravelot sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Tournepierre à collier sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Pluvier argenté sur oiseaux.net

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Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge
Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge
Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge
Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge

Après les Chevaliers, nous restons dans le registre guerrier en abordant le Combattant varié (Philomachus pugnax), d'ailleurs longtemps nommé Chevalier combattant, bien que plus proche des Bécasseaux que des Chevaliers. En fait, ce nom vernaculaire vient des parades nuptiales spectaculaires auxquelles se livrent les mâles au printemps, avec des défis appuyés par le gonflement des plumes érectiles de leur collerette, le hérissement de leurs oreillettes de plumes, le déploiement et le battement de leurs ailes ; et par des affrontents surtout symboliques à coups de bec, en sautillant, en se toisant ou en s'accroupissant.

 

Malheureusement, nous ne verrons pas ici ces cérémonies, localisées sur des sites traditionnels des "arènes" beaucoup plus nordiques.

 

(Dessin d'Alban Larousse)

Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la BargeLimicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge

                                                                                                  (Guide Delachaux et Niestlé)

 

Nous avons déja parlé du Combattant varié  : deux individus isolés en halte migratoire avaient été observés en octobre 2013 et en avril 2014 (nos articles "Oiseau rare : le combattant varié" du 11/10/13 et "Sur la loire, beaucoup d'espèces à voir !" du 24/04/14). Et surtout à la fin 2014, avec le passage d'un groupe de huit combattants (notre article "Huit Combattants" du 31/08/14).

On aura pu à cette occasion vérifier que ce migrateur est sociable, restant généralement bien en groupe, et se mêlant sans problèmes à des colonies d'autres espèces comme ici parmi ces Vanneaux huppés.

Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge

Le Combattant mâle a une taille à peine inférieure à celle du Chevalier aboyeur ; la femelle est visiblement beaucoup plus petite, d'un tiers environ. Un dimorphisme sexuel dans ce sens et dans ces proportions est tout à fait exceptionnel.

Ce limicole se nourrit principalement de petits invertébrés, insectes, crustacés, mollusques etc., notamment en période de reproduction. Mais, plus que pour d'autres limicoles, les végétaux constituent aussi une part notable de son alimentation. Ainsi, en Afrique, le Combattant varié peut ne consommer que des graines pendant plusieurs mois.

 

 

 

Vu au milieu d'un groupe de Mouettes rieuses en avril 2012, le Courlis corlieu (Numenius phaeopus), lui, n'est pas le plus grand des Limicoles puisque cet honneur revient à son proche, le Courlis cendré (espèce parfois observée en migration ou en dortoir sur des grèves de Loire, qui peut nicher sporadiquement dans le lit du fleuve en milieu prairial). Mais, comme il peut mesurer jusqu'à 37 cm de long et 88 cm d'envergure, c'est quand même le plus grand des limicoles qui nous ait rendu visite.

Il dispose d'un long bec arqué vers le bas, élément majeur d'identification. Avec ce bec, compte tenu d'une alimentation assez variée, Il picore plus à la surface que les autres Courlis, mais sonde cependant les milieux humides en profondeur de temps à autre.

Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge

De dimensions voisines, la Barge à queue noire (Limosa limosa) que nous avons observée ici, le 14 juillet 2014, en compagnie de Chevaliers gambettes, une juvénile, a elle aussi un bec très long. Mais droit ou très légèrement incurvé vers le haut : un excellent outil pour des recherches profondes d'annélides, sa nourriture préférée.

Limicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la BargeLimicoles (5) : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge
(Dessin d'Alban Larousse)
A suivre : La Bécassine des marais, le Tournepierre et le Pluvier

 

Plus de détails concernant le Combattant varié sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Courlis corlieu sur oiseaux.net

Plus de détails concernant la Barge à queue noire sur oiseaux.net

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Limicoles (4) : Le Chevalier guignette et le culblanc

Avec le Chevalier guignette (Actitis hypoleucos), nous sommes dans les petits calibres : moins de 20 cm de long, moins de 40 cm d'envergure.

Le bec court, une "épaule" blanche caractéristique, et l'habitude de hocher sans arrêt l'arrière du corps quand il marche : des signes distinctifs qui permettent d'identifier plutôt facilement ce migrateur assez visible devant Mardié en avril/mai et en juillet/août.

 

Mais les guignettes se remarquent aussi en vol : mâle et femelle chantent souvent bruyamment en se poursuivant au ras de l'eau. Leurs vols sont nerveux, saccadés, avec des battements d'ailes rapides mais intermitents ; ils exposent alors des barres alaires blanches, situées en partie centrale et non au bord comme les gambettes.

Limicoles (4) : Le Chevalier guignette et le culblanc

Préférant les bancs de galets aux rives sablonneuses, le Chevalier guignette court sur ses petites pattes à la limite de l'eau à la recherche d'invertébrés : des mollusques, des vers, des araignées, et toutes sortes d'insectes sont capturés et ingérés. Il passe l'essentiel de sa journée à déambuler pour se nourrir, mais consacre aussi quelques moments à la toilette de son plumage et au repos.

 

Limicoles (4) : Le Chevalier guignette et le culblanc

Le Chevalier culblanc (Tringa ochropus), quoiqu'un peu plus volumineux et plus haut perché, a une certaine ressemblance avec le guignette. Mais son ventre bien blanc est nettement délimité, presque horizontalement, de la partie supérieure très sombre. Croupion et queue blanche ont inspiré le nom de ce limicole.

Le culblanc circule en eau peu profonde près des rives, et son alimentation est de même nature que celle du guignette.

 

 

Limicoles (4) : Le Chevalier guignette et le culblanc
Limicoles (4) : Le Chevalier guignette et le culblanc

Très farouche, il s'enfuit rapidement en zig-zagant et en prenant de l'altitude. Il expose alors des ailes uniformément noirâtres dessus comme dessous, et la queue blanche se montre garnie de trois barres sombres.

 

Le Chevalier culblanc est migrateur lui aussi, mais plus hâtif ; d'autant qu'il peut aussi bien hiverner dans le nord-ouest de la France, ou même au sud de l'Angleterre, qu'en Espagne ou en Afrique du Nord.

 

A suivre : Le Combattant varié, le Courlis et la Barge

 

Plus de détails concernant le Chevalier guignette sur oiseaux.net

Plus de détails concernant le Chevalier culblanc sur oiseaux.net

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Limicoles (3) : le Chevalier gambette et le sylvain

Le Chevalier gambette (Tringa totanus) est nettement moins grand que l'aboyeur, et son bec est plus court et plus droit. Mais il s'identifie facilement grâce à ses hautes pattes rouges et à la base de son bec, de la même couleur. On pourrait le confondre sur ce critère de couleur avec le Chevalier arlequin si celui-ci n'était pas absent jusqu'à présent de notre scène ligérienne. Le gambette parcourt à bonne allure les rivages rocheux, sablonneux ou vaseux, en picorant à la surface. Il trouve sa nourriture en scrutant l'eau, et beaucoup plus rarement en fouillant la vase ou le sable comme le feraient les limicoles à longs becs.

 

Limicoles (3) : le Chevalier gambette et le sylvain

Craintif, le gambette alerte les autres oiseaux et s'enfuit sans attendre : son vol bruyant permet d'observer sur le dessus de ses ailes une autre de ses particularités : des barres alaires blanches à l'arrière qu'il est seul à porter parmi ses congénères.

Limicoles (3) : le Chevalier gambette et le sylvain
Limicoles (3) : le Chevalier gambette et le sylvain

Beaucoup plus rarement, le Chevalier sylvain (Tringa glareola), entre taïga nordique et Afrique centrale, est aussi susceptible de faire une halte migratoire sur la Loire,

Le chevalier sylvain est un oiseau menu, de la taille d'une alouette, actif, toujours en mouvement. Il se nourrit de petits invertébrés, entre autres de punaises d'eau, de larves de moustiques et de vers de terre qu'il cherche aux abords des plans d'eau douce et des cours d'eau. L'espèce en en très forte régression, principalement par suite à la disparition des zones humides

Limicoles (3) : le Chevalier gambette et le sylvain

C'est par le Chevalier guignette que nous poursuivrons notre visite des limicoles.

 

A suivre : Le Chevalier guignette et le culblanc

 

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Publié le par Jim
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Limicoles (2) : le Chevalier aboyeur

Cinq espèces de limicoles du groupe des Chevaliers peuvent être contactées sur les bancs de sable, les îlots et les rives exondées de la Loire du Loiret : aboyeur, gambette et sylvain, exclusivement en période de migration aller ou retour ; guignette et culblanc, dont certains individus peuvent aussi être nicheurs pour les premiers, résidents hivernaux pour les seconds.

 

Le Chevalier aboyeur (Tringa nebularia) est le plus grand d'entre eux, et sans doute le plus repérable par ses cris forts et fréquents en vol. Seul ou en petit groupe, cet oiseau exclusivement carnivore marche matin et soir pour pêcher les alevins en eau peu profonde, ou pour piquer avec son bec légèrement recourbé vers le haut des crustacés, des mollusques, des insectes ou des vers aquatiques.

Limicoles (2) : le Chevalier aboyeur

Le vol de l'aboyeur est rapide et vigoureux. Pour un simple changement d'emplacement, il se fait en "rase-mottes" au dessus de l'eau : le dessus des ailes est entièrement sombre et le bout de la queue est gris pâle, mais le blanc du croupion et du haut de la queue se prolonge en bande étroite sur le dos. C'est aussi un bon moyen de reconnaissance.

Limicoles (2) : le Chevalier aboyeur
                                     (Photo de Pierre-Mary Fontaine)

(Photo de Pierre-Mary Fontaine)

Quand ce Chevalier prend quelques moments de repos, il se mêle facilement sur les bancs de sable aux autres espèces familières. Ici, par exemple, un groupe somnole près d'une colonie de Mouettes rieuses.

Limicoles (2) : le Chevalier aboyeur

Ou alors, ce sont des spécimens d'autres espèces qui viennent les rejoindre, comme ici un Chevalier gambette, reconnaissable à ses pattes rouges, parmi les aboyeurs qui dorment sur une seule jambe.

 

C'est d'ailleurs par le gambette que nous poursuivrons notre visite des limicoles.

 

A suivre : Le Chevalier gambette et le Chevalier sylvain

 

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