Le Chevalier gambette (Tringa totanus) est nettement moins grand que l'aboyeur, et son bec est plus court et plus droit. Mais il s'identifie facilement grâce à ses hautes pattes rouges et à la base de son bec, de la même couleur. On pourrait le confondre sur ce critère de couleur avec le Chevalier arlequin si celui-ci n'était pas absent jusqu'à présent de notre scène ligérienne. Le gambette parcourt à bonne allure les rivages rocheux, sablonneux ou vaseux, en picorant à la surface. Il trouve sa nourriture en scrutant l'eau, et beaucoup plus rarement en fouillant la vase ou le sable comme le feraient les limicoles à longs becs.
Craintif, le gambette alerte les autres oiseaux et s'enfuit sans attendre : son vol bruyant permet d'observer sur le dessus de ses ailes une autre de ses particularités : des barres alaires blanches à l'arrière qu'il est seul à porter parmi ses congénères.
Beaucoup plus rarement, le Chevalier sylvain (Tringa glareola), entre taïga nordique et Afrique centrale, est aussi susceptible de faire une halte migratoire sur la Loire,
Le chevalier sylvain est un oiseau menu, de la taille d'une alouette, actif, toujours en mouvement. Il se nourrit de petits invertébrés, entre autres de punaises d'eau, de larves de moustiques et de vers de terre qu'il cherche aux abords des plans d'eau douce et des cours d'eau. L'espèce en en très forte régression, principalement par suite à la disparition des zones humides
C'est par le Chevalier guignette que nous poursuivrons notre visite des limicoles.
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