Même si c'est sous la neige, c'est bien le moment d'observer - et de photographier - les nombreux passereaux qui passent l'hiver dans notre Loiret :
- Si vous sortez dans la nature, l'absence de feuillage sur les arbres vous donnera une visibilité optimale sur ces petits oiseaux très mobiles, mais souvent colorés.
- Et si, comme nous vous l'avons recommandé, vous avez installé une ou des mangeoires près de chez vous, un ballet exceptionnel de visiteurs va s'établir qui vous facilitera beaucoup la tâche.
C'est d'ailleurs autour d'une mangeoire installée près d'une maison en Sologne que notre ami Cyril Maurer a fait cette série de très belles images qui vont nous permettre d'identifier dix de nos hôtes du moment.
Pour commencer, la Mésange bleue (Cyanistes caeruleus)...
... et la Mésange charbonnière (Parus major), sédentaires très communs que vous connaissez certainement.
Moins familière, et plus forestière, la Mésange nonnette (Poecile palustris) peut se confondre avec sa cousine boréale, ou même, si l'observation est sommaire, avec la Fauvette mélanocéphale, à cause de sa calotte noire sur une tête blanche.
Par contre, vous ne connaissez peut-être pas le Grosbec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes), migrateur partiel, beaucoup plus farouche et pas très visible, qui semble toujours vous surveiller d'un œil sévère !
Le très bariolé Chardonneret élégant (Carduelis carduelis) tient bien son nom du fait qu'il se nourrit abondamment de graines de chardons, quand il en dispose.
Le Verdier d'Europe (Chloris chloris), soit résident, soit venu du nord, vit généralement en groupe pendant la saison d'hiver.
Le Pinson du nord (Fringilla montifringilla) - ici un mâle - est aussi très grégaire. Migrateur d'hiver, c'est au sein d'une grande bande qu'il va rejoindre les pays nordiques, en mars -avril, pour nidifier dans quelque taïga.
A ne pas confondre avec le Pinson des arbres (Fringilla coelebs) (ici une femelle), sédentaire chez nous, mais qui peut aussi être un migrateur d'hiver s'abritant des froidures plus nordiques.
Sédentaire lui aussi, le petit Pic mar (Dendrocopos medius) se reconnait à la calotte rouge qu'il conserve même adulte.
Pour terminer, voici une Sittelle torchepot (Sitta europaea), oiseau spécialiste de la tête en bas dont nous vous avons fait le portrait dans l'article "Portrait : Sittelle torchepot, la vie à l'envers" du 14/03/2012.
Merci à Cyril pour cette superbe galerie que vous pouvez retrouver en diaporama, encore plus complète, dans un nouvel Album Cyril Maurer - Passereaux d'hiver.