A propos de notre article sur les "sculptures arachnéennes" :
- Le naturaliste J.-L. P. nous a donné une explication complémentaire sur l'apparition de ces toiles d'araignées lors de la dernière crue de la Loire : elle a coïncidé avec la période d'éclosion des oeufs de ces arthropodes, rassemblés par centaines dans des petits cocons soyeux. Pour s'en éloigner, chacun des bébés-araignées lance son micro-fil, que le vent pousse à l'horizontale dans sa direction jusqu'à ce qu'il s'accroche à une autre plante. D'où cette couverture de "fils de la vierge" ou "fils Notre-Dame", comme les appellent les paysans qui connaissent ce phénomène.
- Quant aux "sculptures" proprement dites, elles sont construites par les adultes le plus en hauteur possible. En voici un exemple équivalent très spectaculaire, transmis par V.B., et que l'on retrouve sur différents sites comme Mégaportail , ou avec des explications intéressantes sur Futura-sciences.
© DFID, Flickr, CC by 2.0
Cet incroyable "encoconnage" des arbres a fait suite aux inondations catastrophiques qu'a subi le Pakistan en août dernier.
A propos de notre article "A l'automne, le règne fongique" :
- La meilleure réponse a finalement été celle de Stéphanie Diaz, sur facebook. Mais, évidemment, elle n'avait pas pu préciser le type exact du bolet de la photo N°1.
- Mais le meilleur connaisseur est sans doute Jean Grandclerc qui, via Claude Marec, nous a amenés à reclasser l'espèce de la photo N°3 : il ne s'agirait finalement ni de pholiotes, ni de galères, mais d'armillaires (armillaria mellea probablement). Il nous a rappelé avec pertinence que les photos ne sont pas un moyen très adapté à l'identification des champignons. A quand les blogs 3D, avec odeurs ? Justement...
Concernant les curiosités mycologiques, en voici une en "bonus"... à moins que ce ne soit en "malus" :
Le Satyre puant (Phallus impudicus), comme son nom vernaculaire l'indique, se repère de loin... au nez. Il ne se contente pas de ressembler à une morille, comme son nom latin le laisse pressentir...
Son odeur pestilentielle attire rapidement toutes les "mouches à m..." du secteur, ce qui donne des images "gore" à saisir rapidement, car le phallus perd très vite de sa superbe pour se décomposer en ne laissant comme trace que sa volve.
Pour tout arranger, dans son premier stade, le satyre se présente sous forme de "l'oeuf du diable" : un œuf oblong, ou vesse, visqueux, de 3 à 6 cm, enterré puis emergeant au ras du sol. Arrêtez de faire les dégoûtés : ces œufs sont comestibles et surtout consommés en Extrême-Orient, débarrassés ou non de leur "gélatine". Ils peuvent même être mangés crus, ayant alors une saveur et une consistance de radis. (source Wikipedia)
A propos de notre article "Le bal des vipères" :
- L'animateur du site "Vipère-passion" nous a fait observer ceci : "Il ne s'agit pas d'un couple, ce sont deux mâles en parade nuptiale pour gagner les faveurs d'une femelle qui était sûrement juste a côté cachée dans la végétation. Ce comportement n'est pas très courant en automne, mais il arrive que les vipères aspic s'accouplent aussi en automne. Le mâle qui a gagné ce combat s'est sûrement accouplé un peu lus tard..."
Cette explication ne nous ayant pas paru totalement convaincante, d'autant qu'il n'y avait pas d'autre individu reptile à l'horizon, qui pourrait nous aider à arbitrer ?