27/03/2015 - 11h - Le printemps qui s'installe avec belles éclaircies, le soleil qui réchauffe le sol en fin de matinée : de quoi réveiller la nature et inviter à sortir beaucoup de rapaces diurnes.
Un Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) survole longuement le Mont, sans pour autant se mettre en vol stationnaire comme quand il est au plus fort de sa chasse. Une bonne raison à cela : un reptile qui dépasse déjà de son bec !
Porté par le vent, mais parfois parfaitement immobile pour scruter le sol, il s'éloigne vers l'ouest... pour revenir vers l'est, poursuivi par une Corneille agressive !
Une Buse variable (Buteo buteo) tourne au dessus des bois en sifflant, puis grimpe au ciel en faisant des grands cercles. Deux Buses. Non, quatre. Et quand elles arrivent aux nuages, on s'aperçoit même quelles sont six !
Tous aux abris ! Passereaux et mêmes oiseaux de taille moyenne comme les Pigeons peuvent bien se tenir : un Autour des palombes (Accipiter gentilis) parcourt l'espace comme un éclair, s'accommodant de la végétation haute avec beaucoup d'habileté.
C'est un redoutable prédateur, même si ce spécimen présente un plumage "en vrac", en fait en pleine mue : bientôt, il aura de belles plumes toutes neuves !
Un peu plus tard, alors que la grisaille est revenue, un couple de Faucons crécerelles (Falco tinnunculus) s'épuise en courses-poursuites, vraissemblablement nuptiales, avec quelques poses acrobatiques sur les fines branches hautes des grands peupliers.
Grands absents de ce festival de rapaces : nos Balbuzards pêcheurs, toujours pas arrivés. Le 22 mars, c'était bien une fausse alerte. Le visiteur occasionnel n'a pas été revu.