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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

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Publié le par Jim
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La Mante religieuse (Mantis religiosa) est un spectaculaire insecte diurne dont la taille peut atteindre 8 centimètres de long.

Elégante, mais aussi redoutée, comme le tigre. Car, si il est peu redoutable pour l'homme, cet insecte se nourrit voracement d'autres insectes vivants (criquets, papillons, abeilles, mouches, araignées....) qu'il attrape en un éclair avec ses grandes pattes "ravisseuses", avant de leur briser la nuque avec ses mandibules, puis d'en dévorer les parties molles.

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Sa couleur peut varier du vert vif au brun, ce qui lui assure une faible exposition dans les milieux herbeux qu'il fréquente.

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La réputation de férocité de la Mante vient aussi du fait qu'après, ou même pendant l'accouplement, le mâle est parfois dévoré par la femelle qui, en se retournant avec une extraordinaire souplesse, le saisit à la nuque à l'instar de ses autres proies.

 

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La femelle fécondée va pondre à l'automne deux ou trois centaines d'oeufs dans une oothèque ; d'où émergeront à la fin du printemps une centaine de larves vulnérables. Il leur faudra par la suite six métamorphoses successives pour atteindre l'état final adulte, avec des ailes et un nouveau potentiel de reproduction.

 

Des photos de quelques "oothèques" collées à l'intérieur du volet d'une maison nous ont été envoyées par Roger Ramond. Elles donnent une bonne idée de la dimension et de la forme de ces "cocons" qui peuvent se cacher chez vous, ou dehors, pendant l'automne et l'hiver.

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Plus de détails sur Wikipédia.

Et en tapant "oothèques mante religieuse" dans Google.

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                                                                                                                          (Dessin d'Alban Larousse *)

Grebe castagneux - Alban Larousse

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09/2013 - Plusieurs Grèbes castagneux (Tachybaptus ruficollis) sont revenus sur notre scène ligérienne : au moins six.

 

Mais ces petits oiseaux aquatiques - ils ne font pas 30 cm de long - sont des "clients" difficiles pour les photographes : en activité de pêche, à peine l'un d'entre eux a-t-il sorti sa tête de l'eau qu'il a déjà disparu à nouveau au milieu d'un joli bouillonnement circulaire sur la surface du fleuve !

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Et si par hasard il ne joue plus au sous-marin, le Grèbe est capable de se déplacer à l'extérieur, soit en "pédalant" vigoureusement...

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... soit même en courant littéralement sur la surface de l'eau, comme s'il ne s'agissait que d'une simple route mouillée.

 

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En principe, le Grèbe castagneux préfère les eaux calmes, même si elles sont peu étendues. Pourtant, sur la Loire, nos amis ne semblent pas bouder les zones de "rapides", où le courant les entraîne en quelques secondes loin en aval, hors de notre vue...

 

Plus de détails sur oiseaux.net, ou voir le site Oiseaux d'eau.

 

* Le dessin d'Alban Larousse représente un adulte en grand ; et le plumage intermédiaire ou d'hiver en petit.

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Publié le par Jim
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07/07/2013 - Le  Petit gravelot, en temps "normal", est un grand agité : il n'arrête pas de courir au bord du rivage en picorant ci et là petits crustacés ou vers. Presque impossible de lui "tirer le portrait" !

 

Mais aujourd'hui, comme beaucoup d'entre nous, c'est son premier jour des vacances : intelligement, il a choisi la Loire pour son grand calme ; il n'est plus pressé, il s'arrête pour prendre le frais sur la plage.

 

Mieux, habillé de son noeud papillon, il accepte l'invitation pour l'apéritif de deux Sternes naines...

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Il faut dire que traditionnellement, les Petits gravelots se retrouvent, lors de leurs migrations nuptiales, dans les mêmes milieux que les colonies de Sternes : il est rare de voir les unes sans les autres.

 

Plus de détails sur oiseaux.net

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"Petit" rapace - moins de 80 centimètres d'envergure - familier dans nos campagnes, le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) se laisse facilement voir : sédentaire, il chasse souris, mulots, campagnols etc. en terrain découvert ; soit en faisant des vols stationnaires très reconnaissables - dits "du Saint-esprit" - soit en se posant à l'affût sur des arbres isolés, sur des poteaux ou des lignes électriques.

 

Ou même sur des bâtiments, ce qui permet au passage d'avoir une idée de la taille de l'oiseau.

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Mais son vol  peut être aussi très rapide.

Une belle couverture alaire rousse et un bandeau noir à l'extrémité de la queue sont des bons repères d'identification...

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... ainsi que le bec très court.

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Partant de son affût, le Faucon plonge souvent sur sa proie pour la plaquer au sol ; mais il peut aussi en capturer certaines en vol.

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C'est la saison des amours pour les crécerelles : avec un peu de chance, vous assisterez à un tel accouplement, qui peut prendre quelques dizaines de secondes sur un simple piquet.

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Publié le par Jim
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Déjà de retour de migration, revoici chez nous l'aimable Pouillot véloce (Phylloscopus collybita).

 

Dans sa robe brun-verdâtre plutôt discrète, il passerait facilement inaperçu. Mais ce passereau familier est peu farouche, et très mobile : vous avez beaucoup d'occasions de le rencontrer. Ici à la recherche au sol d'insectes pour se nourrir, il circule plus souvent dans les branchages.

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Et là, il peut s'avérer plutôt "saoulant" en répétant inlassablement un "huit" très facilement reconnaissable...

 

 

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Publié le par Jim
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Un de nos fidèles correspondants ayant attiré notre attention sur le fait que le spécimen de Pinson des arbres femelle présenté dans notre récent article "... Et observez les passereaux d'ici" ne permettait pas une identification très démonstrative, nous en donnons, grâce à Cyril, une autre vue exposant mieux les bandes alaires caractéristiques de l'espèce.

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Et nous en profitons pour rappeler que la mâle est beaucoup plus coloré et plus pittoresque, avec la poitrine rouge et la calotte gris bleuté.

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"Son répertoire étendu, sa voix forte et son chant fréquent en font l'un des oiseaux les plus entendus dans les bois et les parcs" nous indique le "Guide Ornitho", ce qui explique l'adage populaire : "gai comme un pinson"...

 

Mais c'est aussi parce qu'il se nourrit le plus souvent au sol sur les prairies rases et les gazons qu'il nous est assez familier.

 

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Publié le par Jim
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Ragondin s

C'est principalement au crépuscule que l'on peut voir circuler sur la Loire, aussi bien dans le sens du courant qu'en remontée, ce puissant mammifère au poil brun... qui peut disparaître instantanément sous l'eau s'il ressent une menace.

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Mais on peut aussi l'observer en plein jour se reposant au soleil sur un rocher, ou se toilettant longuement et de façon énergique sur une grève ou sur un amas de végétation émergent.

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Le Ragondin (Myocastor coypus), parfois surnommé Castor des marais, est à beaucoup d'égards très proche du Castor d'Europe, autre grand mammifère, très emblématique du fleuve (Revoir notre article Des castors… Pas énervés !  de juillet 2012) : aspect général, pelage et moustaches, deux immenses incisives coupantes teintées en orange foncé, pattes palmées ; alimentation végétale comportant des écorces de bois tendres ; vie aquatique etc.

 

Castor et Ragondin

Mais les signes distinctifs permettent une identification relativement aisée. D'abord, le Castor, lorsqu'il se laisse voir, car il est bien plus nocturne que son cousin, apparaît comme plus massif : nettement plus grand et gros, puisque, adulte, il pèse plus du double, 21 kg en moyenne. Sa queue plate caractéristique est évidemment le meilleur  critère de reconnaissance. Et, en principe, il ne s'éloigne pas du bord de l'eau de plus d'une trentaine de mètres. Plus difficile : les moustaches blanches pour le Ragondin, foncées pour le Castor ; une nage avec le dos qui émerge pour le premier, alors que le Castor ne montre que sa tête ; un habitat en galeries parfois totalement terrestres pour le Ragondin, alors que le terrier-hutte du Castor nécessite une rive et est accessible par un parcours immergé.

 

Mais en dehors de ces différences physiques ou éthologiques, ce sont les statuts de ces deux espèces qui marquent le plus de contraste. Alors que Castor d'Europe est une espèce protégée, et qu'il a fait l'objet dans un passé récent de réintroductions sur nos fleuves et rivières, le Ragondin, originaire d'Amérique latine, a été "importé" pour sa fourrure, puis lâché dans la nature inconsidérément. En l'absence de ses prédateurs naturels, il est devenu "envahissant", et parfois objectivement "nuisible" en proliférant dans des milieux où les berges sont fragiles.

Et puis sa queue évoque terriblement celle des Rats, pas terrible pour sa popularité !

Il est donc non seulement mal aimé, mais souvent pourchassé et/ou piégé en vue de sa destruction.

 

Le sort injuste du Ragondin, comparé à celui du Castor, ressemble étrangement à celui dont Claire Brétécher avait affublé le "Bolot occidental" dans une B.D., publiée à l'époque dans le journal "Le sauvage" !

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Se reproduisant d'une manière prolifique, la femelle s'usait en tentatives répétées, mais vaines, pour passer la barrière infranchissable d'une "Réserve" où des espèces protégées étaient nourries et choyées par moult gardes...

 

Pourtant, l'empathie que nous portons aux animaux tient souvent à peu de choses. Voyez par exemple ce charmant nounours blanc aux pattes et à la truffe rose.

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Il était encore plus adorable quand nous l'avons vu "bébé". On en redemanderait, on se bousculerait pour le surprendre et le photographier !

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Pourtant... Il ne s'agit en réalité que d'une variante "albinos" de notre Ragondin, qui revient parfois dans les reproductions du mammifère. Comme quoi...

 

Pour terminer, voici un crâne de Ragondin, dont vous pouvez admirer la splendide paire d'incisives tranchantes.

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Plus de détails sur Wikipedia.

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De taille moyenne, et l'un des plus colorés de nos oiseaux familiers, le Pic vert (Picus viridis), souvent nommé aussi Pivert, s'observe en toutes saisons au sol sur des prairies rases, voire sur les pelouses de nos vergers et jardins. En effet, ce Picidé se nourrit principalement de fourmis et de leurs larves, qu'il va extraire du sol à l'aide d'un bec puissant et d'une grande langue effilée et visqueuse,.

 

Pic vert m- Alban Larousse

 

Néanmoins, on peut être attirés par son "picassement" ricanant lorsqu'il passe à basse altitude, avec un vol très reconnaissable, en flèche et ondulant.

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Au printemps, on peut aussi le surprendre à tambouriner sur un arbre où il envisage de creuser sa loge ; à moins qu'il ne soit simplement aux aguets, accroché au bois et en appui sur sa queue.

Pic vert tronc 2 - Alban Larousse

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A la fin de l'été, les jeunes n'ont encore ni lunettes noires, ni moustaches très marquées...

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... Mais ils doivent maintenant se débrouiller seuls pour s'alimenter.

 

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04/10/2012 - Pour patienter en attendant nos champignons de l'automne qui tardent à venir, les sous-bois ayant été asséchés cet été, en voici un bien singulier, puisque son émergence remonte au début juillet...

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A ce moment, il se présente comme un doigt vertical, ou comme un sucre d'orge bien léché, au choix.

Mais où est donc son chapeau ?

 

Soyons patients, il va commencer à se former, mais bien tranquillement :

120724 (98) b montage Ganoderme

 le bout du doigt gonfle au bout d'une quinzaine de jours,et les photos suivantes sont prises quatre jours après, et encore cinq jours après.

 

Encore une semaine, et notre Ganoderme luisant ( (Ganoderma lucidum)) atteindra pratiquement sa taille définitive, avec une surface aussi brillante et dure que si elle était laquée.                       

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Par la suite, notre champignon est toujours là, mais semble amorcer son déclin : il tourne au brun rouge et ternit progressivement du haut en bas.

 

Le voici donc à la fin septembre :

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Depuis, et le chapeau et le dessous virent au brun foncé, presqu'au noir.

 

Alors que la plupart de nos champignons familiers ont une existence très précaire, croissant un jour et pourissant le lendemain, ou étant dévorés par des limaces, celui-ci croît particulièrement lentement, et  dure plusieus mois.

 

Durable dans le temps, le Ganoderme, mais aussi "durable" en ce sens qu'il pourrait être utile sur le plan médical :

"Séché et/ou mis en poudre puis présenté sous divers conditionnements, il est utilisé dans les médecines traditionnelles chinoise et japonaise depuis plus de deux millénaires comme fortifiant ou stimulant immunitaire ; surtout, on lui prête des propriétés anticancéreuses qui ont été partiellement confirmées par des études scientifiques" (Wikipedia).

 

A ne pas mélanger avec l'omelette dans la poêle, donc, mais à mettre de côté pour vos vieux jours !

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Automne 2012 : Pour les oiseaux, c'est la saison des regroupements, des grands vols collectifs de centaines ou de milliers d'individus, et des migrations individuelles et collectives.

Sur la Loire, la plupart des spectaculaires "vols en V" sont ceux des Grands cormorans.

 

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Le Grand cormoran (Phalacrocorax carbo) n'est pas qu'un expert en vols organisés : c'est avant tout un plongeur remarquable. Lors des grands rassemblements de piscivores sur les bancs de poissons qui se déplacent dans le fleuve, eux aussi de saison (revoir notre article Curée de folie sur un banc de poisson…), ils sont là les premiers, comme s'ils s'étaient signalés l'aubaine par tweets, et ce sont eux qui tirent le plus de poissons.

En Asie, notamment sur le Mékong, ces oiseaux sont d'ailleurs dressés pour pêcher pour le compte de leurs maîtres.

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Une particularité : leur plumage n'étant pas étanchéifié comme ceux d'autres espèces de plongeurs, on verra les cormorans étendre leurs ailes au soleil et/ou au vent pour les sécher après la pêche.

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Pourtant, le Grand cormoran est un "mal-aimé", pour ne pas dire qu'il est persécuté.

Sur la Loire, on ne l'admet pas vraiment comme autochtone, au motif qu'il aurait une vocation plutôt marine.

On lui reproche d'épuiser la ressource halieutique. De s'en prendre aux élevages en bassin.

Et comme les cormorans vivent beaucoup en colonies, leurs regroupements en nombre font peur...

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Alors on laisse les chasseurs les détruire à volonté certains jours.

Mais les espèces s'adaptant généralement à leurs ressources alimentaires, il suffira à la colonie d'être un peu plus productive à la prochaine reproduction !

 

Et nous continuerons longtemps à contempler avec plaisir les beaux vols familiers de cet oiseau remarquable...

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