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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait

Il ne faut pas se le cacher : déjà, la période hivernale est plutôt une période de "sommeil" de la nature, les observations naturalistes sont raréfiées... Mais cette année, notre lutte contre la déviation et le pont s'est encore intensifiée, et elle mobilise tout notre temps disponible.
 

Nous ne voudrions pas que ce blog en pâtisse, et perde de son intérêt à vos yeux. Aussi choisissons-nous de rediffuser les meilleurs articles des dix années passées.
 

En 2015, nous avions publié une série de six articles très bien documentés et vérifiés par les spécialistes concernant les Limicoles : je suis sûr que vous n'avez pas retenu ce qu'on y apprennait, en tout cas pas tout retenu : nous allons les reprendre les uns après les autres... avant le retour des migrateurs d'ici une dizaine de semaines.

(Dessin d'Alban Larousse)

(Dessin d'Alban Larousse)

Les espèces que l'on désigne par le terme de Limicole sont très nombreuses : plus de 200 !

Il s'agit essentiellement en ce qui nous concerne des groupes d'espèces suivants : chevaliers ; vanneaux ; bécassines ; bécasseaux ; gravelots et pluviers ; échasses ; tournepierres ; barges ; et secondairement : avocettes ; œdicnèmes ; huîtriers ; bécasses ; courlis ; .

Elles ne sont pour la plupart que de passage sur la Loire et dans notre région.où nous pouvons observer au plus une vingtaine d'espèces lors de leur migration de printemps et surtout d'automne. Parmi elles, seul le vanneau huppé, le petit gravelot et le chevalier guignette nichent en petit nombre dans le Loiret.

Les autres vont nicher dans les toundras et taïgas de Scandinavie et de Russie, puis rejoignent dès la fin de l'été leurs quartiers d'hiver en Europe du Sud et de l'Ouest ainsi qu'en Afrique.
 

Les limicoles ont en commun de se nourrir sur les espaces vaseux ou sableux. Ils y trouvent les invertébrés dont ils ont besoin : insectes, larves, vers, mollusques et crustacés, qu'ils captent pour la plupart en sondant la terre mouillée ou inondée. Leurs pattes et leur becs sont relativement longs, mais de taille et de conformation très variable d'une espèce à l'autre, comme on le voit sur le dessin ci-dessus. Ce qui leur donne accès à des niveaux d'eau et à des profondeurs de sol différents, limitant ainsi la concurrence entre espèces pour l'alimentation.

Ce bloc dessiné par notre ami Alban Larousse à des fins pédagogiques explique bien cela, mieux que ne le ferait un long discours. Il a été sous-titré : "A chacun son coup de fourchette"

Ce bloc dessiné par notre ami Alban Larousse à des fins pédagogiques explique bien cela, mieux que ne le ferait un long discours. Il a été sous-titré : "A chacun son coup de fourchette"

Les limicoles ne s'observent que dans des périodes limitées, assez courtes en général ; les groupes d'oiseaux sont farouches et ne se laissent pas approcher de près : ils peuvent changer d'emplacement d'une minute à l'autre, et les individus sont très mobiles à la recherche de nourriture ; leur identification en vol n'est pas facile, d'autant que les différenciations sont alors assez limitées ; vus au sol, leurs plumages présentent des variations selon l'âge et la période qui multiplient les risques de confusion ; d'autant plus qu'ils n'arborent pas ici leurs atours nuptiaux plus colorés et voyants.

Tout cela rend la recherche et l'identification de la plupart des limicoles pour le moins aléatoires. C'est sans doute pour cela qu'elles passionnent certains ornithologues... et qu'elles peuvent aussi intéresser beaucoup de passionnés d'oiseaux.

A suivre : Les Chevaliers
Les Limicoles (1) : des migrateurs à observer... Et à connaître
Les Limicoles (1) : des migrateurs à observer... Et à connaître

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Publié le par Jim
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Penelope, le mythe et le Canard

Serait-ce une beauté égale à celle de la compagne d'Ulysse, ou une fidèlité aussi légendaire que celle de l'infatigable tapissière qui aurait valu son nom à l'Anas penelope ?

Que nenni, c'est tout l'inverse : les grecs n'avaient pas peur, eux, de donner aux femmes des noms d'oiseaux... Et les migrations du Canard siffleur ont peut-être inspiré les pérégrinations du premier grand voyageur de l'antiquité.

Le Canard siffleur nous rend visite uniquement en hiver, d'octobre à mars... Venu d'Écosse, de Scandinavie, d'Islande ou de Sibérie, il va séjourner généralement en France dans les grands estuaires (baie du mont-Saint-Michel, baie de l'Aiguillon, golf du Morbihan, Camargue...). Il va se nourrir particulièrement sur les grands herbus autour des lacs, dans les zones de plaine inondées ou de marais salants.
Mais parfois, il affectionnera aussi la matière végétale de certains de nos étangs et des bords de la Loire.

Penelope, le mythe et le Canard
Penelope, le mythe et le Canard

Très sociables, les Canards siffleurs vivent toujours en groupe, hors période de nidification. Mais peuvent se mêler à d'autres espèces  d'Anatidés : c'était le cas de ceux qu'Alban Larousse nous avait fait découvrir dès la mi-février 2011.
 

Penelope, le mythe et le Canard

Voici quelques notations piquantes de la fiche "Oiseaux.net" :

" La femelle choisit le site du nid, qui est toujours bien dissimulé dans les hautes herbes (...). La femelle passe environ 90% de son temps sur le nid. Le mâle ne s'occupe pas de l'alimentation de la couvée et passe la majorité de son temps sur l'eau. Les petits (...) quittent le nid environ 24 heures après l'éclosion. Leur émancipation intervient au bout de 37 à 48 jours. "
 

Fiche complète sur "Oiseaux.net" : http://www.oiseaux.net/oiseaux/canard.siffleur.html
 

 

(Article reprenant certains éléments de celui du 27 février 2011)

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Publié le par Jim
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Cet article est la reprise d'un article de février 2014 : il présente un des oiseaux que vous pouvez observer à cette saison dans votre environnement. Et notamment sur les boules de gui, puisque comme son nom latin l'indique (Turdus viscivorus), il se nourrit beaucoup de boules de gui, participant ainsi à la dissémination de cette plante épiphyte et hémiparasite.  

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En hiver, en ce moment vous pourrez rencontrer et reconnaître ce discret oiseau brun de taille moyenne dont le dessous clair est parsemé de gros points sombres disposés de façon anarchique. La Grive draine (Turdus viscivorus) est plutôt sédentaire sous nos latitudes, et des nordiques peuvent venir chez nous en migration hivernale.

 

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C'est à découvert sur les prairies rases, où elle circule en position très tendue, que cette grive s'expose le plus : elle y recherche souvent des vers, qui constituent une bonne part de son alimentation variée, en les piquant dans le sol herbeux.

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Elle apprécie aussi les fruits, et, en hiver, mange des boules de Gui, participant ainsi à sa dissémination.

 

Puis, perchée en hauteur, la Grive draine va chanter une suite de courtes strophes changeantes, flûtées et sonores.

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Pour autant, il ne faut pas confondre la Grive draine avec la Grive musicienne, sensiblement plus petite et trapue, qui peut aussi fréquenter toute l'année vos bois ou jardins ; ou avec les deux autres espèces de Grives de nos régions, la mauvis et la litorne.

 

C'est dans les arbres proches des lisières que les Grives installent leurs nids. Quand le printemps est avancé, les juvéniles les quittent... parfois trop vite, comme celui-ci en équilibre sur une branche.

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Ou même comme celui-là au sol, où il devient très vulnérable à la prédation.

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"Faute de grives, on mange des merles", affirme le proverbe. Signifiant par-là que l'on doit se contenter du moins bon si on ne peut atteindre le meilleur. Pourtant, la Grive figure dans les trois ou quatre gibiers les plus tués par les chasseurs.

 

Plus d'informations sur oiseaux.net

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Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur

Chaque printemps nous ramène un ou plusieurs Grèbes huppés (Podiceps cristatus) que nous sommes heureux de retrouver... en plumage nuptial.

Relativement peu farouche, ce très bel oiseau se laisse approcher et photographier... Mais quand il est en période de pêche, il passe plus de temps sous l'eau qu'en surface : brusque disparition, puis réapparition à un endroit improbable, l'observateur a toutes les raisons d'être décontenancé !

En effet, ce plongeur exceptionnel peut descendre à plusieurs mètres sous l'eau, jusqu'à 20m de profondeur, quelquefois pendant 3 minutes. Mais il peut aussi y parcourir plusieurs dizaines de mètres et remonter de forts courants..

 

Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur

Le Grèbe huppé n'est pas qu'un plongeur exceptionnel : il est aussi un spectaculaire coureur sur l'eau, que ce soit pour changer d'emplacement ou pour préparer son envol.


 

Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur
Portrait : le Grèbe huppé, élégant séducteur et fieffé plongeur

Mais lil faut surtout assister à ses spectaculaires rituels nuptiaux : des séries d'étonnantes figures coordonnées, suivies d'une sorte de danse face à face, et d'une course éperdue côte à côte...

Malheureusement il est rare que l'on assiste à ce ballet époustouflant, et plus encore qu'on puisse le filmer dansdes bonnes conditions. Les deux vidéos qui suivent sont donc empruntées à YouTube...

 

Plus de détails sur oiseaux.net

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Publié le par Jim
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Un mal-aimé discret : le Crapaud commun
Un mal-aimé discret : le Crapaud commun
Un mal-aimé discret : le Crapaud commun
Un mal-aimé discret : le Crapaud commun

D'accord, ce n'est pas un grand prix de beauté.
Mais le Crapaud commun (Bufo bufo) ne passe pas non plus son temps à s'exposer en bikini sur les plages.


D'accord, il a sur le dos une vilaine peau pustuleuse avec des glandes venimeuses.
Mais venimeuses seulement pour les prédateurs carnassiers qui seraient tentés de le croquer. C'est de bonne guerre !

En outre, cette peau rugueuse concourt à rendre cet amphibie presque invisible le jour. En dehors de la période de reproduction, il se réfugie dans des endroits sombres et humides : dans notre cas, sous l'écorce à moitié pourrie d'un vieux tronc oublié.


Mais pour la reproduction, que ce Dom Juan effréné ne manquerait sous aucun prétexte, il doit se déplacer jusqu'à une mare et évoluer dans un milieu aquatique : c'est là, à la fin de l'hiver, que son observation est la plus fréquente.

Dessin d'Alban Larousse

Dessin d'Alban Larousse

Un mal-aimé discret : le Crapaud commun

Notre dernière rencontre avec un Crapaud était au plus profond des bois, sous un amas de fougères sèches, en juillet 2009.

 

 

Plus de renseignements sur Wikipedia

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Publié le par Jim
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Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches

En février et mars dernier, nous vous avions proposé une série de sept articles pour brosser les portraits des quinze Limicoles que l'on a pu observer ici (depuis, à ajouter à la liste, un seizième : nous avons photographié deux Oenicdèmes criards que nous vous présenterons prochainement). Cette série se terminait sur l'Échasse blanche (Himantopus himantopus) qui n'avait été vue furtivement et une seule fois en 2012 (Notre article "Limicoles (7 et dernier) : Le Vanneau huppé, le Vanneau sociable et l'Echasse blanche" du 17/03/2015).

Sans doute en raison de l'étiage exceptionnellement bas de la Loire, nous avons eu cet été la chance d'en observer trois ; qui sont restées juste en bas du Mont du 28 juillet au 5 août : un couple adulte et un jeune de l'année.

Ces charmants migrateurs ont été sous nos yeux quotidiennement, et nous avons pu les photographier abondamment en digiscopie, tout en gardant nos distances pour ne pas les faire fuir.

Pendant une bonne partie de la journée, les Échasses sont à la recherche d'une nourriture composée d'insectes aquatiques, de vers, de têtards et de larves de mouches, mais aussi de crustacés et de mollusques. Pour cela, leurs longues pattes leur permettent d'opérer en eau peu profonde aussi bien que sous des niveaux plus importants.

 

Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches

Leur vol rapide, avec les longues pattes serrées à l'arrière, est lui aussi remarquablement élégant. Les changements d'emplacements, généralement forcés par un dérangement, sont souvent accompagnés de cris secs et bruyants.

Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches

Puis il y a des périodes de repos où nos Échasses se mêlent aux oiseaux habituels des îlots de Loire. Sommeil, toilette, gymnastique etc. Le tout, sur un seul pied : bien suffisant !


Et la ronde reprend, infatigable : on picore, on patauge dans tous les sens.

 

Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches
Trois Echasses blanches

Les reflets dans les eaux calmes mettent en valeur les belles géométries que dessinent les longues pattes rouges. Plus tard, nous vous en donnerons un aperçu pittoresque.

 

 

                                                                                                     (Dessin d'Alban Larousse :-)

Trois Echasses blanches

Plus de détails concernant l'Échasse blanche sur oiseaux.net

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Fleur du jour : le Tilleul à petites feuilles
Fleur du jour : le Tilleul à petites feuilles
Fleur du jour : le Tilleul à petites feuilles
Fleur du jour : le Tilleul à petites feuilles
Fleur du jour : le Tilleul à petites feuilles

Il y a un demi-siècle, le Tilleul à petites feuilles (Tilia cordata) avait sa fête chaque année, le 1er Juillet, à Buis-les-Baronnies en Drôme. Maintenant, la cueillette de ses fleurs s'y célèbre le 13 juin : encore un signe du réchauffement du climat !

En effet, pour la célèbre tisane, la bractée et ses fleurs odoriférantes se cueillent à trois fleurs ouvertes, ni avant, ni après.

 

Si vous avez un grand jardin, un Tilleul s'impose : pour son port en dôme ; pour son ombre ; et surtout pour sa merveilleuse odeur en période de floraison !

Mais nous ne sommes pas les seuls à apprécier les floraisons du Tilleul : en ce moment, ces arbres sont de véritables ruches bourdonnantes, toutes les fleurs sont visitées et revisitées ! Après la période du miel d'Acacia (en fait, de Robinier), c'est celle du miel de Tilleul : "Aux vertus apaisantes, ce miel d’un jaune clair ou foncé a un goût fortement mentholé, frais, sans acidité, mais légèrement amer. Issu des fleurs du même nom, le miel de tilleul a un usage reconnu pour traiter les troubles d’insomnie". Comme l'infusion, finalement !

Fleur du jour : le Tilleul à petites feuilles
Fleur du jour : le Tilleul à petites feuilles
Fleur du jour : le Tilleul à petites feuilles
Fleur du jour : le Tilleul à petites feuilles
Fleur du jour : le Tilleul à petites feuilles
Fleur du jour : le Tilleul à petites feuilles

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Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier

30/05/2015 - Sur la pointe d'un îlot situé en vue de notre Belvédère Genevoix, nous observons à nouveau le passage d'un Limicole que nous n'avions vu qu'une seule fois, en avril 2014. Et nous en prenons en digiscopie des photos beaucoup plus rapprochées que l'an dernier.

Il s'agit d'un Tournepierre à collier (Arenaria interpres) en plumage nuptial. Nous vous en avions parlé dans un de nos récents articles sur les Limicoles.

Le nom de Tournepierre vient de sa recherche de nourriture : comme nous avons pu l'observer, la tête toujours penchée vers le sol, il ne cesse de retourner les cailloux, parfois violemment. On voit certains de ces cailloux sauter et retomber quelquefois à plusieurs centimètres plus loin. Ou alors, ils forent le sable pour y trouver mollusques, crustacés et vers marins.

Le Tournepierre est très rarement vu sur la Loire, car il est en principe exclusivement côtier : 6000 individus de l'espèce hiverneraient sur les côtes françaises, A la fin du printemps, il part se reproduire sur la toundra côtière qui présente la végétation et les ressources alimentaires adéquates pour sa reproduction. Bien que les couloirs migratoires de l'espèce ne passent pas sur la France, la présence passagère de ce spécimen s'explique probablement par un parcours migratoire tardif vers un site de reproduction dans les terres arctiques.

 

 

Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier

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Publié le par Jim
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Fleur du jour : le Chevrefeuille des bois

Le problème, concernant le Chèvrefeuille des bois (Lonicera periclymenum ), c'est qu'à l'époque des miracles de la technologie avancée, on ne sait toujours pas transmettre par Internet nos émotions olfactives. Vous êtes donc condamnés à vous rendre sur le terrain pour respirer un des parfums les plus suaves qui soit dans la nature.

L'élégance de ce parfum n'a d'égale que celle des inflorescences terminales de la plante, qui regroupent jusqu'à dix-sept fleurs. Fleurs dont la corolle est formée d'un long tube étroit terminé par deux lèvres, la supérieure se terminant par quatre petits lobes...

Mais la couleur est elle aussi charmante : les boutons rose foncé s'ouvrent en blanc, puis s'épanouissent en jaune ivoire.

Fleur du jour : le Chevrefeuille des bois
Fleur du jour : le Chevrefeuille des bois
Fleur du jour : le Chevrefeuille des bois
Fleur du jour : le Chevrefeuille des bois

Grimpante à pousses volubiles, le Chèvrefeuille des bois peut monter en s'enroulant autour de branches ou de tiges d'autres plantes, dans le sens lévogyre, jusqu'à 4 m ,

 

 

 

Notre fleur-princesse a une cousine fleur-Cendrillon : le Chèvrefeuille des haies (Lonicera xylosteum). Ses fleurs, plus simplettes, poussent par paires à l'aisselle des feuilles supérieures. De couleur blanche ou ivoire, elles sont privées de rose. La plante est plus buissonnante, même si elle peut aussi s'élever en s'appuyant sur d'autres espèces qu'elle recouvre.

Fleur du jour : le Chevrefeuille des bois
Fleur du jour : le Chevrefeuille des bois

Plus de détails sur le Chèvrefeuille des bois sur Wikipedia.

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Fleurs du moment : le Robinier faux acacia

Chaque année, au mois de mai, les bois qui garnissent nos campagnes ont déjà des feuillages bien verts. Quelques jours de soleil chaud, et soudain des frondaisons entières virent au blanc éclatant. Il s'agit sans conteste de l'éclosion des grappes fleuries odorantes d'un arbre familier, le Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia). Un arbre que l'on nomme couramment, mais à tort, l' Acacia.

 

 

Fleurs du moment : le Robinier faux acacia
Fleurs du moment : le Robinier faux acacia
Fleurs du moment : le Robinier faux acacia
Fleurs du moment : le Robinier faux acacia

Un mal-aimé : se propageant facilement et rapidement par drageonnage, il est considéré comme une plante invasive colonisant à l'excès les interstices de plantations plus nobles.

Pourtant, en plus de ses qualités paysagères, le Robinier présente certains avantages notables. Son bois dur et imputrescible se valorise mieux que d'autres, il devient même un bois d'oeuvre recherché pour des meubles de jardin, ce qui permet d'épargner des bois exotiques surexploités comme le teck.

 

El nos abeilles domestiques produisent avec les fleurs de Robinier le meilleur miel qui soit : le "Miel d'Acacia".

Rappelez-vous que dans les bois situés sur Latingy à l'est de Mardié, six ou sept apiculteurs produisent ce miel, moyennant pour certains une transhumance de plusieurs centaines de kilomètres de leurs ruches. Et réalisez que les bonnes années, 100 ruches peuvent produire deux tonnes cinq de miel pendant la floraison du Robinier ! Oui, 2,5 tonnes, 2 500 kilos, excusez du peu !

Fleurs du moment : le Robinier faux acacia
Fleurs du moment : le Robinier faux acacia

Plus d'informations sur le Robinier faux-acacia sur Wikipedia

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