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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

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Publié le par Jim
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Encore une coche au Mont : le Faucon pèlerin

Pour les ornithologues, une coche, c'est la concrétisation d'un premier contact avec un oiseau rare, prestigieux... et parfois recherché à l'occasion d'un voyage au bout du monde ! C'est donc aussi, assez souvent, un motif de fierté...

Notre seule fierté, à nous, c'est que cette nouvelle coche au Mont, à Mardié, nous rapproche de très près du chiffre de 150 espèces d'oiseaux sauvages contactées uniquement sur ce territoire... pourtant toujours menacé par un inepte et inutile projet de déviation routière vieux de 20 années !

Le Faucon pèlerin  (Falco peregrinus) n'est certes plus ce que l'on peut appeler un "oiseau rare" (1500 couples nicheurs en France en 2004), et son aire de répartition est très étendue. Cependant, autrefois stupidement classé "nuisible", exploité en fauconnerie, et parfois dépouillé de ses oeufs ; en raison aussi de l'utilisation effrénée des pesticides organochlorés (DDT), il a un peu partout frôlé l'extermination. En France, il ne subsistait pratiquement que dans les montagnes, où il nidifiait dans les falaises.
 

Et ce beau rapace de taille moyenne, prédateur d'autres espèces aviaires, est réputé détenteur d'un record : celui de l'oiseau le plus rapide du monde en piqué !

Encore une coche au Mont : le Faucon pèlerin

Dans la famille "Faucon", nous observons ici de façon très courante le Faucon crécerelle - un couple a séjourné longuement au printemps dans le même grand peuplier, nous y reviendrons - ; et nous avons observé, toujours sur le même théâtre, un Faucon hobereau en août 2011 (voir notre article "Juvéniles, migrants, promeneurs : ouvrez l'oeil !" du 13/08/2011).

Le hobereau ressemble beaucoup au pèlerin, mais en plus petit.


Plus de détails sur oiseaux.net

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Publié le par Jim
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Nouvel invité : le Héron garde-boeufs

Le "spot" du Mont confirme de semaine en semaine qu'il est un des plus riches en biodiversité de la Loire moyenne...

Après les trois Échasses blanches qui ont séjourné plus d'une semaine devant le Mont ; après le Héron pourpré qui est resté un mois devant notre Belvédère Genevoix, il y a eu l'observation d'une Marouette ponctuée découverte par Alban Larousse, puis vendredi dernier un ensemble de Limicoles parmi lesquels un rare Chevalier arlequin juvénile.

Par ailleurs des Castors d'Europe sont toujours visibles devant l'île des Baffaits à la tombée du jour... lorsqu'ils ne sont pas dérangés par les chasseurs ou par les kayakistes du dimanche qui squattent l'île indument.

Cette fois-ci, c'est un Héron garde-boeufs qui séjourne depuis près d'une semaine, seul ou parmi des groupes d'autres Ardéidés, si nombreux en ce moment qu'on pourrait se croire dans une réserve ornithologique : Aigrettes garzettes, Hérons cendrés, et de plus en plus de Grandes aigrettes de retour de leurs zones d'estivage.

Nouvel invité : le Héron garde-boeufs
Nouvel invité : le Héron garde-boeufs
Nouvel invité : le Héron garde-boeufs

Le Héron garde-boeufs (Bubulcus ibis) peut se confondre de loin avec une Aigrette garzette. Mais il s'en distingue par une forme plus compacte, un bec court de couleur orange et des pattes verdâtres et sombres en tenue d'hiver, Le plumage, entièrement blanc à cette saison, se pare de zones orangées sur la tête, le dos et la poitrine en configuration nuptiale. Le bec jaunit alors, et les pattes deviennent rougeâtres.

Néanmoins, des traces orangées sont actuellement visibles sur l'avant de la calotte crânienne comme on peut le constater sur certaines photos.


Ce petit Héron, particulièrement familier en Afrique, où il vit souvent en colonies importantes, est en expansion en Europe ; il est nicheur dans le Loiret depuis quelques années.

Nouvel invité : le Héron garde-boeufs
Nouvel invité : le Héron garde-boeufs

Ici, il est souvent mélangé aux garzettes et aux cendrés sur les bancs d'alluvions. Ce qui permet de comparer sa taille et sa silhouette à celles de nos hérons familiers.

Nouvel invité : le Héron garde-boeufs
Nouvel invité : le Héron garde-boeufs
Nouvel invité : le Héron garde-boeufs
Nouvel invité : le Héron garde-boeufs



Mais il reste beaucoup plus farouche que ses cousins, et s'envole à la moindre alerte... ou à toute tentative de rapprochement.

Nouvel invité : le Héron garde-boeufs

Cependant, il revient en place assez rapidement. On peut donc observer à loisir ses différents comportements.

Nouvel invité : le Héron garde-boeufs
Nouvel invité : le Héron garde-boeufs
Nouvel invité : le Héron garde-boeufs
Nouvel invité : le Héron garde-boeufs
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Publié le par Jim
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Ils sont partis... Rendez-vous en mars 2016
Ils sont partis... Rendez-vous en mars 2016
Ils sont partis... Rendez-vous en mars 2016

Cab et Mar n'ont plus été vus sur notre aire de Balbuzards pêcheurs depuis le 31 août, date à laquelle nous avons fait un dernier affût dans la tente. Au lever du jour, Cab consommait un poisson dont nous ne pouvons que présumer qu'il l'avait pêché lui-même.

Aucun des adultes n'est passé pendant les deux heures de notre observation.


Par contre, lors de toutes nos observations les jours suivants, il n'y avait que Sylva seule, ou avec Titom le 7 septembre vers 8h du matin. Depuis, nous n'avons constaté que quelques apports de bois ayant modifié la silhouette du nid, mais l'aire était toujours vide.

Ils sont partis... Rendez-vous en mars 2016

Encore quelques passages de Balbuzards en maraude sur la Loire, mais sans que l'on ait pu identifier s'il s'agit de l'un ou l'autre de nos deux adultes.

Ils sont partis... Rendez-vous en mars 2016

A ce jour, nous pouvons donc considérer que les quatre Balbuzards de l'aire du Grand Bois sont en vol sur leur long parcours vers l'Afrique. Bon voyage à eux !


Nous manquons toujours de temps pour vous raconter en détail cette dernière phase de la reproduction. Mais patience : une "Balbu-info" vous arrivera un jour...
 

 

Et sinon, préparez-vous pour la fin mars 2016 : il devrait y avoir un boulversement radical dans notre offre pour le suivi de cette nouvelle saison... avec une visibilité sans précédent !

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Publié le par Jim
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Le mystère du Butome en ombelle

Retour sur le Butome en ombelle (Butellus umbellatus) - ou Jonc fleuri - dont nous avions parlé dans notre article "Fleur du jour : le Butome en ombelle" du 17/07/2012. "Normalement", cette plante commence à fleurir au milieu de toute la végétation semi-aquatique des rives de la Loire dès le début du mois de juillet, voire fin juin, pour peu que l'eau se soit retirée dans le lit mineur du fleuve.

 

Cependant cette saison 2015 a été particulière : nous avons subi deux épisodes presque successifs de canicule avec des montées de température diurne dépassant les 36° C. La Loire a subi dès le début juillet un étiage exceptionnellement sévère : la baisse du niveau des eaux a mis à découvert non seulement les rives garnies généralement de Carex, mais les îlots de sable et de graviers, puis, progressivement, tous les bras qui séparaient ces îlots des rives ou des îles. Bref, des parties du lit mineur qui en étiage normal étaient couvertes de quelques dizaines de centimètres d'eau se sont retrouvées à sec ou recouvertes de minces flaques d'eau qui n'en finissent pas de se rétracter...
Simultanément, la sécheresse prolongée et la chaleur élevée empêchaient ou pour le moins retardaient le développement des floraisons habituelles, notamment celles des Butomes.

Et c'est là que la surprise arrive : nous avons vu apparaître en Août de nombreuses touffes de Butomes. Pas sur les rives, mais bel et bien au milieu de ces couloirs asséchés où "normalement" il y a toujours de l'eau !

 

Le mystère du Butome en ombelle
Le mystère du Butome en ombelle
Le mystère du Butome en ombelle

Après quelques averses orageuses qui ont enfin ranimé une végétation desséchée par la canicule, et après une petite remontée du niveau d'eau  qui a mouillé brièvement ces canaux, de jolies floraisons sont revenues sur les pieds de Butomes.

Le mystère du Butome en ombelle
Le mystère du Butome en ombelle

Mais qu'est-ce qui explique la présence soudaine de ces grosses touffes végétales sur ces emplacements si rarement exondés ? Certes, le Jonc fleuri est une plante vivace à rhizomes  (photo ci-dessous) qui supporte sans problèmes d'avoir les pieds dans l'eau. En Italie ou au Portugal, le Butome est souvent considéré comme une adventice nuisible dont on cherche à se débarrasser quand elle pousse... dans les rizières !

Cependant, à notre connaissance, il n'en était jamais sorti sous l'eau à ces endroits, au moins depuis des années, ou plutôt depuis des dizaines d'années... Et cette vivace n'a pas pu s'implanter en quelques dizaines de jours !


 

Le mystère du Butome en ombelle

La nature nous réserve fréquemment des surprises, voire des mystères...

C'est justement aux mêmes endroits que, pendant tout le mois d'août, nous avons bénéficié de la présence quotidienne, mais très inhabituelle et gratifiante, d'un Héron pourpré (Nous y reviendrons...). Et c'est là aussi que nous avons pu observer (furtivement) une Marouette ponctuée découverte par Alban Larousse ! (Nous y reviendrons...)

Bref, à situation exceptionnelle et à lieu exceptionnel, observations exceptionnelles !

Le mystère du Butome en ombelle
Le mystère du Butome en ombelle

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Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val

Depuis le vendredi 21, de 6h à 9h, puis de 18h30 à 22 h, c'est à dire aux plus belles heures de la journée, celles de l'aube et celles du couchant, des milliers d'oiseaux doivent fuir le Val de Loire pour se mettre à l'abri... ou risquer de mourir sous les tirs qui crèvent bruyamment le silence du fleuve, quand quelque chose bouge dans le ciel qui pourrait ressembler de près ou de loin à un Canard ou à un Limicole, même très rare et ultra-protégé.

Les Castors qui sortaient tous les jours devant l'île des Baffaits une heure avant la tombée du jour restent terrés. Et les riverains subissent des nuisances sonores qui seraient jugées scandaleuses partout ailleurs... voire parfois des retombées de "plombs" sans plomb tirés par les matamores...


Lesquels, équipés et camouflés comme des terroristes, sont planqués dans un solide fortin construit en pierres au milieu du fleuve presque à sec, puis dissimulé sous une forêt de branchages.

Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val
Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val
Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val
Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val
Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val
Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val
Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val
Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val

Quand on s'est levé à cinq heures du matin ; qu'on a fait l'approche en croulant sous les ballots de canards en plastique, tabourets, fusils etc. ; qu'on a passé trois heures interminables à scruter un ciel vide et (pour autant qu'on puisse le voir) un fleuve déserté, et tiré en tout et pour tout deux coups de fusil ; et qu'on repart comme ce matin avec, en plus du barda, deux malheureux Vanneaux huppés sanguinolents qui ont eu l'imprudence de traverser au mauvais endroit au mauvais moment ; on doit se sentir particulièrement fier d'avoir commis, au nom d'une soi-disant "tradition" ancestrale, un acte parmi les plus stupides qui soit  : tuer un petit animal sauvage avec des moyens parfaitement démesurés... et à cette occasion avoir lourdement perturbé une biodiversité riche mais fragile - sans compter le voisinage humain qui pourrait lui aussi mériter un peu de respect -.

Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val
Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val

Car si le petit Martin pêcheur vit sa vie en se perchant longuement sous le nez des dangereux nemrods, tous les autres oiseaux ont dû fuir au premier coup de feu. Dont certains particulièrement intéressants, que ces tartarins n'ont peut-être jamais admiré de leur vie (photos ci-après dans l'ordre) :

- Le beau, précieux et rare Héron pourpré, présent depuis plus de trois semaines ; une dizaine de Hérons cendrés, une trentaine d'Aigrettes garzettes.

- Deux spécimens de Chevalier sylvain, présents depuis plusieurs jours : des migrateurs peu fréquents ici, en voie de régression.

- Deux Bécassines des Marais, présentes depuis plus d'une semaine.

Plus le cortège habituel de Vanneaux ; de Mouettes ; de Goélands ; de Chevaliers guignette, culblanc, aboyeur...; Hirondelles de rivage ; Bergeronettes grises ;

Etc.
Etc.

Pas fous, les Canards, eux, ont bel et bien disparu...

Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val
Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val
Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val
Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val

Mais la routine pépère des chasseurs peut aussi complètement dérailler : ils n'ont pas réussi à vider complètement l'espace du Val. Un jeune photographe naturaliste s'est invité ce soir près du fortin et de ses canards appellants... Les chasseurs ont  certes payé le droit de chasser, mais pour autant ils n'ont pas retiré le droit au chasseur d'images de pratiquer son art inoffensif...  et même valorisant pour l'avifaune !

De 20 h à 22h 15, heure du départ nocturne des canardeurs (sic), assis, il attend patiemment devant le Mont le retour de ses chers oiseaux...

Pas un seul coup de feu dans le soir tombant : la paix est enfin revenue sur le grand fleuve sauvage protégé par un de ses amoureux !

Les c*** de canardeurs font (presque) le vide dans le Val

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Publié le par Jim
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Ils sont grands ces petits !
Ils sont grands ces petits !

Le temps passe, et vous êtes sans nouvelles de notre petite famille de Balbuzards pêcheurs. Tout va à la perfection pour elle : quelques jours après Cab, Mar a pris son envol du nid à son tour. Mais le "petit dernier" reste longtemps sous le regard bienveillant de Sylva, qui à l'occasion, il y a encore quelques jours, lui passait encore des filets de poisson de bec à bec !

Ils sont grands ces petits !

La grande plateforme accueille parfois nos quatre amis simultanément. Mais ce plus en plus rarement : si Cab et Mar, qui ne sont pas encore autonomes pour la nourriture à la mi-août, viennent réclamer bruyamment leur pitance sur l'aire, ils sont souvent soutenus par Sylva qui rajoute ses sifflements au concert.

Mais quand Titom arrive chargé, il se contente généralement de se débarrasser du poisson et de disparaître, laissant le jeune dominant s'en emparer pour se servir avant l'autre jeune. La Maman attend patiemment son tour... s'il en reste !

 

 

Ils sont grands ces petits !
Ils sont grands ces petits !

En compensation, les deux jeunes sont de plus en plus visibles dans le ciel. Soit jouant avec les ascendants pour grimper au ciel, soit survolant la Loire, et tentant des simulacres de plongeons... le choc avec l'eau étant esquivé au dernier moment !

Ils sont grands ces petits !
Ils sont grands ces petits !

Patience : récit complet à venir dès que possible dans un Balbu-infos N°4 !

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La grande traversée du Cervidé

12/08/2015 - 7h 30 - Le jour s'est levé avec le passage d'un Renard roux descendant la Loire en passant d'îlot en îlot... plus ou moins à pied sec, compte tenu de l'étiage. Dans la semi-obscurité, il traversait les colonies de Mouettes et serpentait parmi les nombreuses Poules d'eau sorties à découvert. Dire que les Renards sont réputés s'attaquer aux poulaillers !

Puis nous avons localisé en dessous du Belvédère le Héron pourpré qui s'est installé dans le secteur depuis quinze jours ; et commencé à le photographier en digiscopie, tout en restant planqué derrière un arbre.


C'est alors qu'au loin, partant de la rive de Jargeau, une tache noire, qui devient une grande ombre noire, se déplace de droite à gauche face à Saint-Aignan. Qui, à cette heure, a pu entreprendre la traversée du fleuve ?

La grande traversée du Cervidé

Aux jumelles, à ses bois, nous pensons identifier un Cerf élaphe (Cervus elaphus)... A moins que ce ne soit un beau Brocard (Chevreuil âgé).

D'abord à la nage pour traverser le courant principal. Puis, ayant atteint les basses eaux,  à la course... avec force bonds soulevant des gerbes d'eau lumineuses dans le contre-jour de l'aube.

La grande traversée du Cervidé
La grande traversée du Cervidé
La grande traversée du Cervidé
La grande traversée du Cervidé
La grande traversée du Cervidé
La grande traversée du Cervidé
La grande traversée du Cervidé
La grande traversée du Cervidé
La grande traversée du Cervidé
La grande traversée du Cervidé
La grande traversée du Cervidé

Le cervidé a dû rejoindre la rive nord au pied du raide coteau de Saint-Aignan. Nous avions donc une chance de le voir apparaître sur le chemin de rive quelques minutes plus tard. Hélas non : aura-t-il escaladé le coteau, ou pris le chemin vers l'est ? Mystère !

En septembre 2007, nous avions vu une femelle adulte de Cerf effectuer le même genre de traversée... mais avec beaucoup plus d'eau !

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Publié le par Jim
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Pour ceux qui auraient manqué la magnifique exposition Alban Larousse à Mardié (ou pour ceux qui ont tant aimé qu'ils en rendemandent...), rendez vous à l'Office du Tourisme de Lorris (à une demi-heure de route de Mardié) pendant tout le mois d'août pour une session de rattrapage !

Expo Alban Larousse : session de rattrapage !

A côté de notre ornitho-dessinateur naturaliste préféré, vous pourrez même admirer les aquarelles d'un autre de nos amis et les grands clichés naturalistes de cinq photographes chevronnés. Rendez-vous à Lorris !

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La Hoplie bleue, scarabée bijou

07/08/2015 - Une Hoplie bleue (Hoplia Coeruela) mâle escalade une Jussie et vient mettre en valeur sa belle couleur métallisée azur sur le fond jaune vif d'une de ces fleurs invasives (que la sécheresse ne semble hélas pas du tout affecter...).


Nous savons (notre article La Hoplie (bleue) et l'Onagre (odorante)  du 16/06/11) que le but de la manoeuvre est d'attirer une femelle en s'exposant en hauteur, et en y diffusant des phéromones attractifs pour leurs partenaires.

La Hoplie bleue, scarabée bijou
La Hoplie bleue, scarabée bijou
La Hoplie bleue, scarabée bijou

La beauté de ce petit scarabée est fragile et passagère. La couleur spectaculaire du mâle est produite par de légères et fines squamules azurées qui recouvrent la tête, le pronotum et les élytres de l'insecte. Le moindre attouchement peut les ternir, et le moindre frottement les faire disparaître pour toujours.
La femelle, elle, est de couleur gris-brune beaucoup plus terne, et elle se remarque d'autant plus difficilement qu'elle se cache habituellement au pied des plantes.

La Hoplie bleue, scarabée bijou

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Publié le par Jim
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Fleur du jour : la Saponaire officinale

Rares sont les fleurs sauvages qui ont survécu à la canicule. La Saponaire officinale (Saponaria officinalis) est de celles-là... peut être parce que cette herbacée se plait dans la proximité des cours d'eau. De la Loire, par exemple : on en trouve aussi bien sur ses rives que sur ses îlots.
 

Fleur du jour : la Saponaire officinale
Fleur du jour : la Saponaire officinale

De la famille des œillets, la Saponaire peut se développer en bouquets ou en plaques foisonnantes via des rhizomes, jusqu'à devenir envahissante. Sa floraison s'étend de juin à octobre.


"Officinale", elle l'est pour ses nombreuses utilisations médicales depuis un passé lointain...  jusque dans ses recherches contemporaines.

"Saponaire" ou savonnaire, elle l'est pour ses applications domestiques : la saponine qu'elle contient dans ses sommités fleuries ou ses rhizomes en fait un substitut du savon pour des applications domestiques.

Plus simplement, on peut la faire mousser en la frottant dans ses mains mouillées.


Plus d'informations sur Wikipedia

 

Fleur du jour : la Saponaire officinale
Fleur du jour : la Saponaire officinale

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