10/08/2013 - Et c'est reparti pour une nouvelle crue du fleuve : Vigicrues annonce une remontée de 1,20m, heureusement ponctuelle. L'effet des gros orages qui ont traversé la France, sans nul doute. Mais trop, c'est trop !
L'eau a repris ses droits sur la "saulaie-peupleraie" en galerie, la "forêt du Castor", où notre affût a dû être démonté.
Elle est parcourue maintenant par de magnifiques poissons nonchalants, curieux et... imprudents, car leurs prédateurs se sont aussi délocalisés !
Les perchoirs que nous offrions au Martins pêcheurs ont disparu du paysage.
Et au milieu de cette étendue aquatique, le minuscule pêcheur circule et cherche en vain les lieux calmes et peu profonds où, habituellement, il trouve sa subsistance.
L'eau est profonde et trouble :
le grand Balbuzard pêcheur lui-même doit se contenter d'une prise modeste, quand même la bienvenue.
Salicaires et Lysimaques, en pleine floraison, se sont transformées en véritables plantes aquatiques.
Sur le dernier banc de sable encore exondé, une congrégation de Mouettes rieuses, accompagnée de sa mère supérieure, l'Aigrette garzette, et de ses aumoniers, les Grands cormorans, fait des prières pour que la situation revienne très vite à la normale...