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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

observations

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité, #Observations
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

Juillet marque l'envol des jeunes de nombreuses espèces d'oiseaux, à la fin des séquences de reproduction. Ainsi en ce moment, sur notre territoire et s'agissant des passereaux, cela concerne notamment : la Pie grièche écorcheur (Lanius collurio), le Loriot d'Europe (Oriolus oriolus), le Grosbec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes).

 

Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

A son emplacement habituel, au nord de la levée de Latingy, on repère assez vite le mâle de Pie grièche, mais aussi au moins trois jeunes qui l'accompagnent, avec plus ou moins de proximité.

Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

La petite troupe circule activement sur les parties les plus hautes des arbustes. L'apprentissage de la chasse aux insectes semble réussir, puisqu'un des jeunes en tient un dans son bec.


Plus de précisions sur la Pie grièche écorcheur sur oiseaux.net

Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

C'est à nouveau en haut des grands peupliers, au fond de la prairie du Mont, que les Loriots évoluent... Le couple le plus familier est accompagné au moins de trois jeunes.

Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

Mais certains matins, plusieurs couples du territoire se retrouvent, et après avoir échangé bruyamment des multiples "didelio", partent en poursuites d'un arbre à l'autre :il doit y avoir plus d'une douzaine d'oiseaux en jeu !

 

Plus de précisions sur le Loriot d'Europer sur oiseaux.net

Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

A peine les Loriots partis, ce sont les Grosbecs casse-noyaux qui débarquent avec leur progéniture !

Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !
Pies grièches, Loriots, Grosbecs... Et leurs jeunes à l'envol !

Plus de précisions sur lle Grosbec casse-noyaux sur oiseaux.net

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité, #Observations
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !

Dans notre article "Chouette, une Effraie au nichoir !" du 15/04/2017, nous vous avions relaté l'installation sur le domaine de Latingy d'un grand nichoir pour la reproduction de la Chouette effraie (Tyto alba).
Et le constat, en raison de la présence de nombreuses pelotes de réjection, de son occupation, donc d'une reproduction vraisemblablement en cours. Nous n'avions pas pu voir les envols et les dénombrer.


Cette année, nous avons eu quelques interrogations au début juin. En effet, il avait été retrouvé au sol près du nichoir, en plus des pelotes calibre "adulte", à la fois la dépouille d'un poussin et des pelotes de petit calibre. Interprétation aléatoire de ces signes...

Cependant, un peu plus tard, un contrôle visuel permit de constater la présence de trois jeunes matures et apparemment bien portants.

Ils sont maintenant à l'envol !

Avec Patrice Duhamel, ornithologue à l'origine de l'installation, nous en avons retrouvé un qui s'était posé dans un grand châtaignier assez proche de son nichoir.

Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !

En bon rapace nocturne, la petite Chouette effraie reste assez figée, et ses yeux, pourtant vigilants, paraissent à peine entrouverts...                                              

Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !
Chouette ! Trois jeunes effraies à l'envol !

Plus d'informations sur oiseaux.net

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations, #Actualité, #Espèces et territoires
L'Hypolaïs polyglotte, une marathonienne du chant
L'Hypolaïs polyglotte, une marathonienne du chant

Ce petit passereau ne figure pas habituellement dans les listes d'oiseaux familiers. Pourtant, il est peut-être tout près de chez vous, car il fréquente les milieux ouverts parsemés de buissons et d'arbres, les haies épaisses, les bois, les jardins et les parcs.

"L'Hypolaïs polyglotte (Hippolais polyglotta) est une "fauvette" de taille moyenne qui se remarque surtout à ses parties inférieures très jaunes en tous plumages. Le dessus est d'un brun assez clair nuancé de jaune ou de verdâtre suivant la lumière, avec ailes et queue plus brunes et plus sombres. L'œil est cerclé de jaune. (...)

Lorsque l'oiseau chante ou est en alerte, les plumes du front se redressent.


L'Hypolaïs polyglotte s'entend plus qu'elle ne se voit sur ses lieux de reproduction. Mais une fois son chant localisé, il est possible de trouver assez facilement le chanteur qui ne craint pas de s'exposer au sommet d'un buisson ou au bout d'une branche.

En revanche, le reste de l'activité de l'espèce, comme la recherche de nourriture, échappe à l'observation car elle se déroule au sein de la végétation ligneuse." (oiseaux.net)

L'Hypolaïs polyglotte, une marathonienne du chant
L'Hypolaïs polyglotte, une marathonienne du chant
L'Hypolaïs polyglotte, une marathonienne du chant
L'Hypolaïs polyglotte, une marathonienne du chant
L'Hypolaïs polyglotte, une marathonienne du chant
L'Hypolaïs polyglotte, une marathonienne du chant
L'Hypolaïs polyglotte, une marathonienne du chant
L'Hypolaïs polyglotte, une marathonienne du chant
L'Hypolaïs polyglotte, une marathonienne du chant
L'Hypolaïs polyglotte, une marathonienne du chant
L'Hypolaïs polyglotte, une marathonienne du chant

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité, #Observations
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !

Souvenez-vous : le 14 mai dernier nous avions trouvé trois petits de Hérisson commun ( Erinaceus europaeus ) élevés par leur mère dans notre pressoir. Depuis, nous n'avions pas revu la petite famille qui avait déménagé la nuit suivante. (notre avant-dernier article).

 

Hier 1er juin, une surprise au bord de la prairie la plus proche du pressoir : un jeune visiblement émancipé, qui fouine dans les herbes à la recherche de nourriture. Donc vraisemblablement sevré.

 

Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !

Si l'on va au contact, classiquement le Hérisson se met en boule.  Puis après un temps raisonnable, se remet en configuration normale.

Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !

Mais cet après-midi, nouvelle surprise : alors que l'on retrouve avec joie le petit d'hier, de grandes herbes bougent : un second petit s'y promène... ou s'y dissimule, car il est complètement caché dans cette brousse, à son échelle.

Et de deux... A quand le troisième ?

Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !
Un petit, deux petits... Ils ont bien grandi !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations, #Actualité
Le Renard et la Bergeronnette

Premier mai - 8h 45 : Dans une atmosphère légèrement embrumée, un Renard roux (Vulpes vulpes) remonte tranquillement le sentier désert de la rive de Loire.

Le Renard et la Bergeronnette
Le Renard et la Bergeronnette

Il se met parfois en arrêt, sur le chemin ou en en sortant, sur un bruit ou une odeur...

Le Renard et la Bergeronnette
Le Renard et la Bergeronnette
Le Renard et la Bergeronnette
Le Renard et la Bergeronnette
Le Renard et la Bergeronnette

Alors qu'il s'éloigne,  un bruit volontaire de ma part retient son attention : il se met en arrêt et se retourne...

Le Renard et la Bergeronnette
Le Renard et la Bergeronnette

Une Bergeronnette grise vient alors se poser sur le chemin, juste devant lui.
 

Elle se déplace même, comme pour attirer son attention !

Le Renard et la Bergeronnette
Le Renard et la Bergeronnette
Le Renard et la Bergeronnette

Mais quand même, elle s'envole prudemment lorsque le Goupil reprend sa marche : il est réputé "omnivore" !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations, #Actualité
Blanche sur blanc : la Thomise homochromise !

Fleur de printemps, ce Narcisse a la particularité d'avoir une fleur intégralement blanche.
Comme vous pouvez le constater.

Blanche sur blanc : la Thomise homochromise !
Blanche sur blanc : la Thomise homochromise !

Mais il faut toujours regarder les fleurs de près, avec amour...

Ne serait-ce que pour découvrir que ces petites étamines n'en sont pas... Et que la fleur est habitée. Parune charmante araignée blanche, une "araignée crabe" Thomise variable (Misumena vatia). Une spécialiste de l'homochromie...

Blanche sur blanc : la Thomise homochromise !
Blanche sur blanc : la Thomise homochromise !
Blanche sur blanc : la Thomise homochromise !
Blanche sur blanc : la Thomise homochromise !
Blanche sur blanc : la Thomise homochromise !
Blanche sur blanc : la Thomise homochromise !

Plusieurs espèces  de Thomises sont mimétiques de diverses parties végétales (surtout les fleurs), qui leur servent de support pour la chasse à l'affût. En adoptant la couleur du substrat, ces araignées réalisent un camouflage visuel (homochromie adaptative qui prend quelques heures). Elles sont même capables d'émettre dans la gamme des UV, mimant ainsi les fleurs à étamines matures, ce qui attire plus les insectes.

Elles ont des pattes antérieures I et II plus fortes et plus longues que les postérieures III et IV et dirigées latéralement. Au lieu de la marche normale postéro-antérieure, elles adoptent une marche essentiellement latérale analogue à celle des crabes, d'où leur nom. (Wikipedia)

Blanche sur blanc : la Thomise homochromise !

Comme vous adorez les millions d'araignées qui nous entourent en occupant des niches incroyables et souvent invisibles, profitez-en pour revoir la fabuleuse saga de Barbie, la tendre et cruelle Thomise enflée !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
C'était un champignon !

C'est Roger Ramond qui a donné le premier la bonne réponse à 20h 58 :
ce curieux spécimen trouvé au sol sur notre territoire est un petit champignon assez rare, nommé Astrée hygrométrique (astraeus hygrometricus).

Il faut noter que plusieurs propositions avaient concerné un champignon très proche, plus petit, nommé de façon imagée l'Etoile de terre.

 

C'était un champignon !
C'était un champignon !
C'était un champignon !

Où a-t-il été trouvé ? Sous un Hêtre (pourpre en l’occurrence), parmi des feuilles mortes et des brous de faînes (le faîne étant le fruit du Hêtre).

Autant dire que vous ne le repérez que par hasard. Comme son nom l'indique, ce champignon est sensible à l'humidité : les branches de l'étoile s'ouvrent par temps de pluie, et dégagent au centre une sorte de petite "vesse de loup". Cela permet à un observateur attentif de le distinguer de tout le reste.

Mais quand le temps est sec, l'Astrée hygromètrique se referme, et ressemble tellement à la coque des faînes en dimensions comme en couleurs qu'il devient indétectable : regardez les deux coupes bleues, et imaginez leurs contenus mélangés !

C'était un champignon !
C'était un champignon !

Plus de détails sur l'Astrée hygrométrique à l'adresse http://mycorance.free.fr/valchamp/champi95.htm

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
Une photo-mystère...

Mais de quoi peut-il s'agir ?


Une méduse ? Un martien ?  Une fleur de cactus ?


Le premier à donner la bonne réponse (à l'adresse  : le-castor-enerve@orange.fr )  aura droit à un tirage photo A4, choisi et remis lors de la troisième BalbuFête. Bonne chance !       

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations, #Actualité
Le Pic noir, marteau-piqueur des bois

08/03/2018 - Lorsque nous avions fait couper un pin devenu trop important dans notre paysage, il y a deux ou trois ans, nous avions gardé sa souche et un mètre de son embase  pour servir de table, de socle...
Par exemple pour  y poser notre petit Eco, petit personnage emblématique d'une attitude respectueuse de la nature.
 

Il y était l'été dernier, et ce socle était encore intact, malgré le passage fréquent de quelques Pics épeiche.

Le Pic noir, marteau-piqueur des bois

Mais depuis quelque temps, on pouvait voir distinctement de loin deux trous, comme des yeux-espions, apparus cet hiver...

Pas de quoi s'alerter, comparativement aux multiples dégâts des tempêtes hivernales : peuplier de 20 m de haut, grosses branches, chênes morts arrachés etc.

Le Pic noir, marteau-piqueur des bois
Le Pic noir, marteau-piqueur des bois

Jusqu'au jour où notre regard a été attiré par un mouvement suspect sur le côté droit de la souche, et par la vue d'éclats de bois volant dans tous les sens à ses pieds : un Pic noir (Dryocopus martius) est au travail, à peine visible, entrain de saper consciencieusement  l'arrière de notre socle !

En fait, on ne voit sa tête que quand elle prend du recul pour mieux frapperle bois !

Nous aimons beaucoup cet oiseau  particulièrement discret (sauf du point de vue sonore), un des plus craintifs et prompt à disparaître, même dans son milieu, et qu'il est assez rare de voir et de photographier, même furtivement.

Le Pic noir, marteau-piqueur des bois
Le Pic noir, marteau-piqueur des bois

Une fois le Pic parti, il faut aller constater sur place. L'oiseau ne creuse pas une loge, mais poursuit en détruisant le bois des larves d'insectes xylophages pour s'en nourrir. Et au train où cela va...


Puis nous découvrons un peu plus loin de semblables attaques au pied d'un pin qui a fini par mourir après avoir été brisé par une grosse tempête. Lui aussi peut craindre  de ne pas rester debout longtemps...

Le Pic noir, marteau-piqueur des bois
Le Pic noir, marteau-piqueur des bois

Le "marteau-piqueur" du Pic noir, monté sur une articulation très particulière entre la colonne vertébrale et le crâne, est particulièrement efficace : non seulement il pulvérise les bois morts, mais encore il permet d'attaquer des bois bien vivants pour y creuser de belles loges, qui par la suite serviront de nid à plusieurs espèces forestières.

Photo Sylvie David-Rousseau

Photo Sylvie David-Rousseau

 

Plus de détails sur Oiseaux.net .

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

(Reprise d'un article de décembre 2013)

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Ou alors, par rivalité pour le territoire, on se fait une méchante "prise de bec" ?

 

Au Québec, on se donne volontiers des "petits becs", des petits baisers sur la bouche. Vous allez découvrir qu'au pays des Martins pêcheurs, on se donne parfois des gros becs : on va même, avec son bec, jusqu'à attraper l'autre par le bec et à lui faire faire des choses assez inattendues...

 

Alors l'amour ou la guerre ?

Regardez d'abord cette sélection de photos tout à fait exceptionnelles, montées en diaporama (4') : capturées l'été dernier au téléobjectif, elles montrent deux prises de becs. La seconde est la plus extraordinaire : on y voit la femelle, dont le bec est pris par le bec du mâle, effectuer deux balancements complets avant d'être lâchée et de remonter sur le perchoir.


  Voici les principales images de la première prise de bec, celle où le mâle est "balancé" dans le vide :

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Cette séquence ne figure pas dans la vidéo qui suit : on y voit d'abord une autre, un peu similaire, où c'est la femelle qui fait un petit tour.

(A noter que sur le bruit de fond que constitue le courant rapide du fleuve à cet endroit, vous entendez les déclics simultanés de notre appareil photo. Et que sur le fond des images, on voit passer de nombreuses Ephémères)

 

Voici le ralenti du double balancement :


 
  Et voici maintenant les principales images du double balancement.

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Alors, au vu de toutes ces images : l'amour, ou la guerre ?

Il semble bien que ce soit la deuxième version. Pour plusieurs raisons :

- Dans le numéro spécial de La Hulotte, bien que les longues séries de prosternations ne soient pas précisément évoquées, les attitudes décrites comme étant celles des rivalités territoriales semblent se rapprocher de celles que nous avons observées ici.

- L'été n'est plus la saison des idylles. Les nidifications sont terminées.

- Par contre les jeunes de l'année cherchent à "se faire une place". La femelle, qui a encore les pieds bien noirs, est une jeune de l'année.

- Un ornithologue affirme que ces rivalités/poursuites peuvent durer une journée entière. Nous vous en avions rapportées qui pouvaient durer des heures... Du coup, nous les avions interprétées, sans doute à tort, comme des rituels de séduction. En effet, en général, dans le monde animal, les "règlements de compte" sont violents et rapides !

 

Voilà en tout cas une observation et des documents particulièrement exceptionnels : pas d'équivalent sur le net, à notre connaissance, de ces acrobaties !

 

C'est le cadeau de Noël que nous faisons à tous nos amis qui aiment les oiseaux, qui aiment notre belle nature. Joyeuses fêtes à tous !

 

Et profitez-en pour visiter (ou revisiter) notre Album 4b - Martin pêcheur 2012 et 2013, maintenant complet.

 

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