observations

(montage)

30/04/2013 - Combien de temps, le déluge ? 40 jours et 40 nuits ? Ca va, on en verra bien un jour la fin avant d'être noyés ou transformés en Méduses !

En attendant, la vie continue et les amours aussi : ce couple de Pics verts cherchait sa pitance dans la prairie du Mont à quelques mètres  de nous, quand le mâle surprit sa compagne en prenant l'initiative d'un accouplement-éclair.

Trop rapide pour être enregistré pour la postérité. Et après ça, ils prennent un air innocent !

Mais, à propos, quel est le mâle, quelle est la femelle ? Très simple : le mâle a une "moustache" rouge dans sa partie centrale (et il n'a pas pris le temps de nettoyer son bec), tandis que la femelle a une moustache noire.

La pluie n'a pas que des inconvénients : la terre saturée d'eau se prête particulièrement bien aux forages énergiques que pratiquent les Pics sur les prairies rases.

Dans une allée du grand bois, un Ecureuil roux, totalement absorbé par une recherche mystérieuse, vient à notre rencontre jusqu'à quelques mètres, avant de réaliser la situation et de prendre la tangente.

Les Chevreuils, eux, quoique curieux, gardent leurs distances  et disparaissent au premier mouvement.

Au petit matin, un lièvre un peu foldingue traverse à la course la prairie du Mont dans tous les sens.

Puis s'installe au fond pour une minutieuse et longue toilette.

C'est là que le lendemain, on peut rencontrer un mammifère inhabituel... mais domestique, celui-ci.

L'ânesse Toutoune, avec sa mère Nounou et leur accompagnateur Jacques font pour la seconde fois escale au Mont. Cette fois-ci, direction l'Alsace, la Slovénie et l'Albanie : cinq mois environ de parcours en Europe, avec le retour via l'Italie... Ne pas confondre voyage et migration !

Sans conteste, les passereaux sont pour beaucoup des as de l'aviation. Mais quand il s'agit d'aller chercher de la nourriture dans la végétation, ou d'y chasser des insectes ou d'autres proies animales, ils ne manquent pas non plus de talents d'acrobates.

Ainsi cette Mésange bleue ( Cyanistes caeruleus) qui butine activement des chatons de Saule, qu'elle va à l'occasion débarasser d'insectes, en se suspendant à l'envers à l'extrémité des branches.

Sa cousine, la Mésange nonnette (Poecile palustris), fait de semblables acrobaties pour se nourrir de graines de pin.

Le Roitelet huppé (Regulus regulus) est lui aussi un spécialiste de la suspension sous les branches, où il va traquer araignées ou insectes.

Un Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) s'active pour réaménager, une fois de plus, un ancien nid d'Hirondelle collé sur une poutre à l'intérieur d'une grange.

Cette Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) - qui a la tête brune car c'est une femelle - chasse les insectes au dessus du milieu aquatique en s'aidant de la végétation inondée.

La Sittelle torchepot (Sitta europaea) vit sa vie la tête en bas en se nourrissant d'insectes et d'araignées qu'elle trouve dans l'écorce des arbres.

Allez-y, faites-en autant !

10/04/13 - Au dessus du Mont, puis vers le Grand bois et le nord-est.

06/04/13 - Tiens, quel est donc cette petite boule qui s'agite dans les herbes immergées au bord de la Loire ? Un caneton, le premier de l'année.

Sa mère n'est pas loin, accompagné d'un second petit...

Et d'un troisième :

C'est la première portée de l'année de Canard colvert. Mais elle est bientôt suivie d'une seconde, cette fois-ci une "famille nombreuse"  :

s'il n'y a pas de retardataire, comptez huit poussins.

Papa colvert suit discrètement un peu plus loin, en couverture...

03/04/13 - Encore une première : l'observation au Mont d'un Milan royal (Milvus milvus ), longeant la Loire depuis l'ouest, puis entreprenant une très longue montée en cercles au dessus de nous.

Une dizaine de minutes avant, c'est une Buse variable (Buteo buteo) qui, en descendant vers la Loire, se faisait agresser ; d'abord par un couple de Corneilles, puis par un Goéland leucophée.

La semaine dernière, un Busard des roseaux (Circus aeruginosus ) s'était montré pendant trois jours dans le secteur, lui aussi harcelé par d'autres oiseaux.

Le rapace diurne le plus vu actuellement est moins grand : il s'agit du Faucon crécerelle qui, à l'instar de la Buse variable, n'a pas eu à migrer pour l'hiver...

Enfin, n'oublions pas le Balbuzard pêcheur. Bien que la Loire, à nouveau en crue, charrie des eaux peu claires, un ou deux Pandions passent quotidiennement au-dessus du fleuve chaque jour.

(Photo Thomas Lemoine) 

01/04/13 - Nous avons retrouvé l'Effraie des clochers. Privée de sa grange traditionelle, la chouette s'était réfugiée non loin de là dans un grand grenier.

Quand elle en sort, elle va souvent s'abriter dans un petit bâtiment proche servant de bucher. C'est de cet endroit qu'on la voit s'envoler sur la photo ci-dessus. Admirez le fin et élégant dessin de toute la partie supérieure du plumage.

Pour en revenir à son grenier, impossible, à ce jour, de dire si elle y est en nidification ou non.

02/04/13 - Une Chouette hulotte, d'abord envolée à notre approche, puis repérée, très haut dans le même grand Epicéa que l'an dernier ;

Mais, cette année, tout laisse penser que sa nidification se fait bien dans un des quatre nichoirs installés l'automne dernier à proximité, et non sur l'aire des Balbuzards, comme cela avait été le cas en 2012.

En effet, regardez bien la porte latérale de ce nichoir : elle s'était entrouverte il y a une douzaine de jours.

Nous étions alors montés pour la repousser et la remettre en place. Mais voici qu'elle est à nouveau  entrouverte, ce qui semble bien indiquer une (ou des) présence(s) exerçant une pression au fond du nichoir. En plus, le bas de l'ouverture en façade paraît porter des trraces de passage.

Pour être complets concernant les rapaces nocturnes, rappelons la présence récurrente, depuis une dizaine d'années au moins, d'un Hibou Moyen-duc qui s'est déjà reproduit dans le Vieux verger près du Mont.

27/03/13 - Aviez-vous identifié le passereau inconnu montré en fin de notre précédent article  sur le Pouillot ?

Il s'agissait d'un Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros). Non pas le mâle que vous voyez ci-dessus, beaucoup plus noir et doté de taches alaires blanches. Mais la femelle ci-dessous, qui partage avec son compagnon d'avoir le dessous et les bords supérieurs de la queue rouge.

Cette espèce revient de migration assez tôt, dès février ou mars. Tous les ans, un couple peu farouche nidifie ici sans que nous ayons identifié exactement où.

Moins familier et plus farouche, et arrivé ici depuis peu, le pittoresque Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus) :

masque noir, qui lui donne un petit côté "Zorro", surmonté d'un bandeau blanc, poitrine rouge-orangée, il ne passe pas inaperçu.

La femelle, de son côté, est plus banale : sa poitrine est plutôt beigâtre et le rouge ne se retrouve que sous la queue.

27/03/13 - Sur la Loire, les retours de migration se sont succédés depuis quelques semaines. De haut en bas :

- Une partie des Balbuzards pêcheurs du Loiret. Ici, les premiers ont été vus hier.

- Des vols groupés de Grues cendrées. 27 dans ce groupe survolant Mardié vers le nord-est.

- Des Canards siffleurs. En voici 8 se laissant porter par le courant vers l'aval.

- Des Harles Bièvres, anatidés migrateurs partiels.

- Des Hirondelles rustiques : une centaine chassent inlassablement les insectes au dessus de la Loire , ou par moments au dessus du coteau.

- Les Cygnes tuberculés, migrateurs d'hiver, ne se sont pas aperçus du passage au printemps : ils sont toujours nombreux.

Quelques Grèbes castagneux jouent parfois aux sous-marins.

Des Canards souchet accompagnent aussi les familiers colverts.

Des petites bandes de Bergeronettes grises continuent à parcourir les bords de l'eau.

Mais, sous la grisaille et le froid encore fréquents, la Loire se maintient à un niveau relativement élevé, et tous les ilôts sont submergés : d'où l'absence de Limicoles, et la présence peu fréquente des Hérons cendrés et des Grandes aigrettes.

Vous avez aimé le Pouillot véloce, notre article récent a  reçu le maximum de "j'aime".

Le revoici donc, faisant des contorsions dans l'entrelacs des branches d'un Noisetier...

... puis posant fièrement pour le photographe, ce qui est inhabituel pour un passereau.

Mais ce n'est pas le seul petit oiseau à revenir de migration. Vous avez aussi celui-ci :

De quelle espèce peut-il s'agir, selon vous ?

Dites-le nous (le-castor-enerve@orange.fr), ou, sinon, guettez un prochain article où nous ferons le point de tous ces retours qui sont en cours.