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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

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28/08/11 - Hier, un Martin pêcheur circulait devant le Mont en faisant des haltes sur les grosses pierres émergées.
D'où, à l'aube, un petit tour au Belvédère, à tout hasard. Bingo ! Aujourd'hui, ils sont deux,et certainement de sexes opposés, si on en croit les rituels amoureux qu'ils ont entrepris, et qu'ils vont poursuivre pendant au moins deux heures.

110828-montage-2-Martins-copie-1.JPG
Silencieux, posés face à face, ou dos à dos, ou côte à côte pendant de très longues minutes, les deux amoureux se prodiguent des "salamalecs" très ritualisés, puis se parlent sur un ton aigu, et partent soudain dans de folles courses-poursuites... ou se contentent de sauts de puce d'un rocher à l'autre.

Mais le temps manque pour vous raconter cela plus en détail, vous devrez donc attendre les longues soirées d'hiver ; et ce sera illustré de photos choisies parmi les centaines prises ce matin-là en digiscopie !

En attendant, retournez sur ce blog voir le portrait du Martin pêcheur !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

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31/08/11 - Aux heures chaudes de la mi-journée, notre ami Circaète nous offre, en plusieurs séquences, un magnifique festival aérien dans le ciel de Latingy. Profitant d'un petit vent d'est, il s'immobilise au dessus du Mont pendant des minutes entières en "vol du Saint-Esprit", dans une immobilité parfaite. Ce qui permet de le photographier en digiscopie, à travers la lunette. Avant que, parfois, il ne plonge sur sa proie reptile.

Mardésiens, venez nous rencontrer dimanche au Forum des Associations : plusieurs panneaux de photos y seront consacrés aux principaux rapaces diurnes de notre territoire... du "jamais vu", du grandiose !!!

 

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21/08/11 - 28/08/11 - Oui, décidément, notre nouvel ami le Circaète, en venant plusieurs jours de suite faire son affût depuis le haut du grand Peuplier, confirme qu'il est bien résidentiel dans le voisinage. D'autant qu'il a aussi été vu plusieurs fois en vol, notamment très bas au dessus de la maison du Mont, mais aussi survolant les bâtiments et le parc de Latingy. A suivre !

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Publié le par Jim
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20/08/11 - Balbuzard pêcheur, Bondrée apivore, Buse variable, Epervier d'Europe, Faucon crécerelle, c'est le petit cortège  des rapaces diurnes qui, peu ou prou, nidifient dans les bois de Latingy à l'est de Mardié. D'autres sont des visiteurs  plus occasionnels, comme le Faucon hobereau du précédent article, l'Aigle botté, le Busard des Roseaux, l'Autour des palombes ou le Milan noir qui nous survolent à l'occasion.

Le Circaète Jean-le-Blanc, lui, vient tourner et faire des vols stationnaires, notamment au-dessus de la plaine du Mont dont il apprécie l'aridité, depuis des années. Rapace d'assez grande envergure - jusqu'à 1,80m -, le Circaetus gallicus est un visiteur d'été présent de la fin mars à octobre. Il se nourrit de reptiles qu'il guette généralement en vol, immobilisé soit contre le vent, soit en vol stationnaire comme le Balbuzard, avant de fondre au sol sur sa proie. Il est identifiable grâce à son plumage inférieur assez clair, presque intégralement strié, mais surtout grâce à sa face large qui pourrait se confondre avec celle d'une chouette. (détais sur  Oiseaux.net )

Le 13 août dernier, après deux passages de Circaètes, sans doute différents, l'un d'eux était venu se poser brièvement en haut d'un grand peuplier disposant de branches mortes, à 200m environ de notre véranda. Aujourd'hui vers 15h, notre oiseau réapparaît posé sur les mêmes branches ; et occupé par son affût, il se laisse "digiscoper" pendant une dizaine de minutes. Puis il pique rapidement, réapparait quelques minutes plus tard en vol rapide vers la Loire ;  revient se poser au même endroit ; et repart vite vers la Loire. 

Une heure après, il tourne devant le Mont, scrutant le sol, ne jetant qu'un oeil distrait sur la fourmi, là en bas, qui s'agite avec du matériel optique encombrant.

110820 (58) montage Circas vol
Cet oiseau est bien celui que nous avons vu il ya une semaine : il est reconnaissable aux rémiges N°5, aux etrêmités des ailes droites et gauches, qui sont en creux par rapport à l'alignement, signes d'une repousse. Or nous avions comparé son plumage à celui d'un Circa qui avait tourné ici le 12 avril dernier, et nous sommes à peu près certains que c'était déjà le même. Nous n'évoquerons pas les passages "furtifs" assez fréquents ces derniers temps.
Depuis longtemps, notre ami Alban Larousse évoquait comme probable la présence d'un couple reproducteur de Circas sur Latingy. La multiplication des observations, et notamment celles de ce spécimen qui aurait été là depuis avril... mais qui n'est pas le seul, viennent confirmer cette intuition : il est ici visiblement sur son territoire de chasse !

 

110807 Circa Sennely montage
Contrairement aux nids de Balbuzards qui se repèrent relativement facilement cat ils sont en général en haut d'arbres dominants, souvent des pins , ceux ces Circaètes sont dissimulés dans des branchages hauts où ils sont peu visibles.

Dérogeant à la règle qui veut que toutes les photos de ce blog soient prises sur Mardié-est, celles de ce nid de Circaète sont prises lors d'un affût en Sologne près de Sennely le 24 juillet. Tandis qu'Alban Larousse "croque" le nid en direct (une belle aquarelle que nous aurons peut-être le privilège de voir ???), la femelle revient au nid où se trouve son seul juvénile.

La photo de droite, prise par Cyril Maurer le 10 août, montre un juvénile qui n'est pas loin de prendre son envol.

A Latingy, Circas... êtes-vous là ? A nous de trouver leur aire, dès que l'automne aura fait tomber les feuilles des arbres, et nous pourrons enregistrer cet élément comme constitutif supplémentairede notre riche biodiversité.

En attendant, récoltons les Girolles dans les bois, faisons-les sauter à la poêle, et régalons nous de les déguster ! Et sur les Noyers sauvages, les bogues se fendent : les premières noix fraîches vont vous enchanter !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

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Août 2011 - Pour une majorité d'espèces animales, et notamment d'oiseaux, le printemps est la saison des reproductions. A part le mâle qui s'active dehors pour nourrir la famille, tout se passe "à la maison", souvent à l'abri des regards.
La nouvelle génération devant acquérir rapidement son autonomie, la croissance des juvéniles est souvent fulgurante. Adultes et jeunes subadultes peuvent s'éloigner de plus en plus loin du gite ou du nid, puis le quitter ; selon les cas, ils se préparent pour la migration, vont chercher "leur" nouveau territoire, ou vont simplement "errer" dans les environs.

C'est dire que la présente période estivale est la plus favorable aux observations les plus inhabituelles. Profitons-en !

Le 9 août au matin, nous avons pu observer longuement et "digiscoper" cette jolie petite femelle de Faucon hobereau (ci-dessus) perchée sur un peuplier en haut du coteau.

Les jeunes Balbuzards viennent à la pêche sur la Loire, seuls ou avec un adulte. On les reconnait soit à leurs sifflements aigus répétés, soit à leur façon d'amorcer des plongeons qui se terminent par un évitement de l'eau au dernier moment. Spectacle fréquent sur la Loire ce mois-ci.

Il y a maintenant sur notre scène de nombreuses Aigrettes garzettes, beaucoup de l'année. Leurs territoires de pêche  font l'objet de rivalités,qui se traduisent par des courses-poursuites permanenteset des duels... au fleuret moucheté ! Comme celui qui figure dans notre album  "Combat sans merci" accessible sur ce blog, dans la colonne de droite.

Si vous allez à la réserve de Courpain, à quelques kilomètres à l'est de Jargeau, vous pourrez sans doute y voir une inhabituelle Spatule blanche. C'est la période où vous pouvez avoir la chance de "contacter" ici, comme cela nous est arrivé, une Cigogne noire juvénile (Août 2008 - bec et pattes gris-roses, pas encore rouges), ou un Héron pourpré avec son plumage encore totalement brun (Août 2007).
080830 (65)montage Cigognoire
Le couple de Loriots d'Europe s'est démultiplié, nous avons observé plusieurs juvéniles de l'année, comme celui-ci que l'on reconnait (ci-dessous) aux stries sur le plumage ventral.
110809 (4) mont Loriot Martin

Réapparition aussi d'une de nos espèces préférées, le Martin pêcheur. En l'occurence, une jeune femelle surprise posée, au hasard, sur l'extrémité du Saule coupé par le Castor, mon ex-affût  de rêve au bord de Loire.  Le lendemain, je suis revenu la guetter, mais cette fois-ci bien "planqué" et configuré pour une magnifique digiscopie. Las, c'est un oiseau de malheur qui a fait son apparition sur mon écran de contrôle, accompagné de ses deux domestiques à quatre pattes :

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Un chasseur de gibier d'eau, venu préparer son affût sur l'îlot d'en face, et qui est passé sans me voir ! Fin de partie !

Ca va commencer à flingoter le dimanche 21 à 6 heures du matin. Toute la sauvagine va se cacher pour échapper à la mort subite, ce sera le grand silence déchiré à l'aube et au couchant par des rafales succsssives au long du fleuve au passage d'un Canard suicidaire. L'Ouverture ? Une grande fête (macabre) pour tous les amoureux de la nature, paraît-il...

Vite, il vous reste une grande semaine pour un magnifique safari-photo sur les rives de Mardié.

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Publié le par Jim
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 110802 (5)a montage gastro
03/08/11 - Une sympathique et abondante récolte de Cèpes (de Bordeaux) bien charnus, tout frais du matin, vient nous rappeler à bon escient la  "générosité" de la nature avec ceux qui en sont proches. Les végétalistes vous dresseront des listes impressionnantes de plantes dont les fruits, les fleurs, les feuilles ou les racines sont mangeables. La soupe d'Ortie est à la mode, des amis nous vantent les "produits dérivés" du Sureau, et la confiture de Cynorhodon (vous savez, l'enveloppe rouge du "poil à gratter" de l'églantier) a fait les beaux jours des "Baba-cools". Une série télévisée vous montre aussi un génial aventurier qui se met en situation de survie dans les coins les plus inhospitaliers... et se nourrit d'horreurs végétales ou animales, scorpions crus et racines amères... Beurk !
Non, à la saison des fruits et des champignons, nous voulons parler du "meilleur", de ces produits connus qui même dans leur simplicité, atteignent le niveau de la gastronomie. Après les délicieuses Asperges de rives de Loire, il y a eu les Girolles, qui devraient revenir ; les pluies récentes ont mis fin à la sécheresse, mais ont aussi fait sortir les Rosés des prés. Les Noisettes sont en avance, et des Noyers sauvages sont déjà annonciateurs de belles récoltes ; les petits fruits, Fraises des bois, Mures (les Framboisiers sont ici plutôt dans les potagers) ont un peu souffert de la sécheresse, mais les amateurs de gelée de Mure auront quand même de quoi faire. Enfin beaucoup de plants de raisin Noah sont réapparus sur les anciennes vignes, et vont offrir leurs délicieux grains au goût de fruits rouges.
Combien ça coûte ? Rien, sinon le plaisir d'une sortie en forêt, d'un parcours sur les chemins de campagne, de randonnée, ou sur les rives de Loire. Néanmoins, il faut sans doute "apprendre" et "connaître", "respecter", et être prudent, quand on ne connait pas bien, pour ne pas prendre de risques de santé.
Nous ne parlerons pas ici de la nature "dominée" : cultivée, même si on apprécie les productions potagères savoureuses ou maraîchères, saines si "Bio" ; ou chassée, qui suscite en nous des sentiments allant, selon les pratiques en cause, de la tolérance à la répulsion.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

110725 (74)se Bondree
25/07/11 - Notre amie Bondrée apivore - identifiée comme femelle - a adopté cet arbre mort comme perchoir favori, et y passe beaucoup de temps depuis qu'elle y a été observée.
Ici, après une séquence pluvieuse, on la voit profiter d'un rayon de soleil pour étaler ses ailes dans le but de les faire sécher... Tout en faisant le "radar" en permanence avec la rotation de sa tête.
110722 montage Bondree
22/07/11 - Alors que des jeunes apprentis-ornithos affirment avoir vu hier soir une Cigogne noire en vol, il n'y a, comme gros oiseaux noirs, que quelques Cormorans à l'horizon.  Ah, mais là-bas en face, sur l'ile des Baffaits, de qui s'agit-il ?

C'est une Bondrée apivore qui stationne un bon moment... le temps de se laisser photographier en digiscopie.

Rappelez-vous, la Bondrée a fait l'objet d'un portrait dans ce blog, que vous devriez relire vite fait (en cliquant ici).
Notre Bondrée, qui doit nicher dans le Grand bois, se montre de plus en plus. Ce matin, elle était en bagarre avec un Faucon au dessus du coteau du Mont. Et bientôt, avec la floraison des Asters en bord de Loire, elle y sera en chasse tous les jours !

Nous mettrons en ligne une des photos ci-dessus dans l'album 2011. A ceux qui seront tentés de critiquer sa "médiocre qualité", d'avance un petit rappel : l'oiseau, haut d'environ 60 cm, était posé à peu près à la pointe de la flèche rouge, à plus de 400 m de distance ; et le temps était gris de chez gris foncé. Quand même !

110722 Bondree

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité


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16/06/11 - Connaissez-vous le plus beau des Scarabés mâles ? Peu probable, même si ce magnifique insecte est réputé assez commun en été au bord des cours d'eau en France. Quoiqu'il s'expose au sommet des plantes et que sa couleur attire l'oeil, il est bien petit, environ 5 millimètres, et son apparition est relativement fugace dans la saison.

La Hoplie bleue (Hoplia coerulea ou Hoplia caerulea) est un coléoptère de la famille des scarabaeidae et du genre Hoplia.

Le mâle, de couleur bleu métallique, "ressemble à une turquoise dont la couleur serait voilée par une fine poussière d'argent". Sa carapace paraît si "précieuse" qu'on l'a parfois utilisée en bijouterie, par exemple montée en broche.
Une particularité amusante : notre scarabée bleu se place en haut des tiges ou des fleurs, et là, il soulève ses pattes arrières afin de libérer des molécules volatiles de phéromones qui attirent à lui les femelles...

Au mois de juin, les prairies herbeuses que nous entretenons au pied du coteau de la Loire étaient garnies de nombreuses et charmantes fleurs des champs. Pour un grand bouquet que nous préparions, nous avions prévu quelques tiges d'Onagre : les deux premières que nous avons trouvées étaient justement garnies à leur partie sommitale... de Hoplies bleues !

L'Onagre odorante (Oenothera stricta) est une plante à tige dressée de 1 à 1,20 m. qui porte de grandes fleurs couleur jaune soufre. Outre son parfum remarquable et ses qualités médicinales, la "Belle de nuit" venue il y a longtemps d'Amérique du sud peut vous offrir un spectacle bien particulier : chaque soir, à partir des boutons, de nouvelles fleurs déploient leurs corolles, à la tombée de la nuit, en quelques minutes... Si vite que certains prétendent qu'il est possible de le voir à l'oeil nu. Puis elles commencent à faner quand le jour revient, si bien qu'elles ne sont plus vraiment en forme l'après-midi !
110713 montage Onagre
Ainsi, la même fleur photographiée le matin présente, à gauche, deux belles corolles et deux boutons sommitaux. Le même soir, à droite, les deux fleurs du matin sont fanées, un des boutons est déjà ouvert et le second est prêt à éclater.

 

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Publié le par Jim
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10/07/11 - Prendre son petit-déjeuner à l'aube au coin de la véranda ; savourer une bouchée de pain grillé, beurré et couvert de miel d'acacia ou de confiture de griottes "maison" ; lever les yeux de son hebdomadaire pour découvrir une charmante Chevrette qui broute gentiment l'Oseille sauvage à quelques mètres de là... C'est l'un des petits bonheurs qu'offre la vie dans une maison anciennement paysanne, isolée et non clôturée. Quelques dizaines de minutes plus tard, c'est l'Ecureuil qui apparaît pour son parcours quotidien, avec passage obligé par le Noyer et par le Noisetier pourpre.
Hier matin, c'était d'abord un authentique Chat sauvage d'Europe, puis un couple de Chevreuils, et un faisan noir accompagné de quatre petits. Sans parler des oiseaux au sol, comma le Pic vert ; ou dans les arbres, comme le Loriot d'Europe ou le Pic épeiche qui se produisent presque tous les jours sur la branche morte sommitale du peuplier qui nous fait face... quand il ne vient pas en couple s'ébattre et chanter sur le bouleau le plus proche.
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Le Loriot d'Europe ? Un de nos oiseaux le mieux doté de plein de charmes, dont nous vous promettons un portrait pour bientôt...

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Publié le par Jim
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04/07/11 - Ils ont bien grandi, les petits poussins de Sternes que nous avions entrevus le 16 juin...
Depuis un bon moment, les nids ont été délaissés, et les juvéniles se déplacent sur l'îlot. Jamais trop loin pour que le père nourricier les trouve et leur passe ses captures. Du coup, on ne sait plus qui est qui, si ces deux là sont issus de la portée de trois, ou si les trois qut sont nés là sont ceux qui ont changé de bord... D'autant que, là où l'on a déjà du mal à distinguer les petites Sternes, des juvéniles de Petit gravelot passent en courant. En voilà qui n'auront pas tardé à reproduire les manies de leurs parents, cette bougeotte permanente !
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Mais voici que, déjà, nos jeunes Sternes ne supportent plus de rester clouées au sol alors que leurs parents se déplacent librement dans l'air. La plus active d'entre elle bat des ailes et se procure ainsi les premières sensations de légèreté. Et bientôt vient le moment du décollage. C'est un premier vol : a moi la liberté !


Jusqu'au bout, les adultes auront exercé une protection plus qu'attentive de leur progéniture. Ainsi, nos amis Balbuzards pêcheurs sont-ils violemment pris à partie à chacun de leurs passages, alors qe, compte tenu de ce dont ils se nourrissent, ils ne constituent en rien une menace pour les petites Sternes. Pas de détail : il pourrait s'agir d'un prédateur... Alors on attaque !
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Quelques jours après, on voyait une Sterne attaquée par une Bergeronette grise en nidification, un peu plus en aval.

Comme quoi...

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

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04/07/11 - Deux partenaires à nouveau sur l'aire, et qui rechargent le nid... Une nouvelle tentative de couvaison, un brin trop tardive ? Pour le savoir, vous devez être inscrit à la Balbu-lettre qui va vous donner bientôt toutes les dernières nouvelles.
Si ce n'est fait, inscrivez vite votre adresse e.mail dans la case prévue à cet effet dans la colonne de droite de ce blog.

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