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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

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31/01/12 - Sous nos climats, la neige est le symbole premier de l'hiver. En couvrant la paysage, en se posant sur les branches dénudées des arbres ou en faisant pencher les herbes, elle crée cette féérie passagère à laquelle pas un enfant sérieux ne peut résister.

Cette fois-ci, l'épisode neigeux n'a pas duré très longtemps, et la charge est légère. La neige ne forme pas un gros édredon, mais souligne l'architecture des arbres...

 

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... et les textures des végétaux.
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Le Grand bois est un univers blanc poudreux parcouru de tunnels, au bord desquels se dressent parfois les silhouettes de grands monstres noirs aux bras levés vers un ciel brumeux...

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Quelques traces de couleurs : les cônifères, les feuilles mortes qui s'accrochent encore...


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Et les premières fleurs surprises par cette arrivée tardive de l'hiver : les Cognassiers du Japon... et les chatons des Noisetiers (cf. notre article sur les chatons au printemps 2011).

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La neige étouffe les bruits : dans le grand silence de la nature blanche, les rares animaux actifs se laissent voir ou entendre à leurs passages, ou encore deviner par leurs traces trop lisibles sur la neige. A la sortie de petits tunnels qui se glissent sous la végétation, de multiples pistes se séparent et partent dans toutes les directions : preuve s'il en était besoin que la vie sauvage est là, partout. Et qu'elle s'active beaucoup pendant  la nuit, alors qu'elle doit se cacher le jour. A respecter !

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Un rayon de soleil perce les nuages de la neige : ils vont bientôt laisser place aux grands froids...

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Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait

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29/01/2012 - Au milieu de l'hiver, quand les journées sont grises, courtes, humides et glaciales, la Loire n'est pas dans se plus beaux atours. les oiseaux sont devenus rares : une Aigrette garzette par ci, un Héron cendré par là, quelques foulques, des Grands cormorans en rase-vagues, un couple de Pigeons en transit...

Ca peut devenir carrément sinistre lorsque les canardeurs cagoulés débarquent, et que la sauvagine préfère aller se mettre à l'abri. Ce dimanche, c'était sans doute pour la dernière fois, puisque la fermeture est pour le 31.

 

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Mais c'est compter sans un de nos plus grands de nos oiseaux nageurs, migrateur d'hiver, l'élégant Cygne tuberculé (Cygnus olor). Comme chaque hiver depuis quelques années, nous en avons en ce moment une colonie de deux douzaines entre le Mont et Latingy.

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Compte tenu de sa masse et de son envergure, qui peut atteindre deux mètres quarante, et du fait qu'il doit remonter sans cesse les parcours descendus au fil du courant, c'est souvent en vol qu'il va se signaler : décollage bruyant, puis battements d'ailes remuant tellement d'air qu'on l'entend venir de loin.

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A a différence d'espèces plus nordiques, notre Cygne adulte, entièrement blanc de plumage, porte au dessus de son bec rouge-orangé un tubercule noir. Mais les juvéniles, dont le bec n'est pas coloré, en sont dépourvus. Et leur plumage peut être beige.

On voit ici une famille caractéristique arrivée du nord fin octobre 2006 :
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les adultes sont de part et d'autre. Et parmi les juvéniles, trois sont beiges.

Cette couleur va s'estomper progressivement.
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Ne pas la confondre avec la boue qui salit parfois les cous recourbés, lorsque les Cygnes sont à la recherche de leur nourriture, à savoir, principalement, des plantes subaquatiques.
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Plus de détails sur Oiseaux.net

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

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Les fêtes ont apporté dans nos maisons qu'elles égayent des fleurs colorées, sophistiquées, charmeuses. Parmi elles, de plus en plus souvent, d'incroyables Orchidées. Autrefois réservées à des passionnés forcément très fortunés, elles font maintenant l'objet de cultures de masse qui nous en rendent accessibles tout un choix d'espèces et de variétés.
 Il faut dire que "Constituant la plus importante et la plus diversifiée famille de plantes à fleurs, les orchidées comptent plus de 25 000 espèces botaniques réparties en 88 familles et 660 genres. Avec 75 000 hybrides, elle présentent une variété de formes unique dans le monde floral." ( Société Française d'Orchidophilie - Centre Loire ).

Mais, une fois encore, nos milieux naturels nous offrent aussi des espèces tout à fait extraordinaires d'Orchidées. "La flore française en compte plus de 160 espèces, dont une cinquantaine est présente en région Centre.".  Cet hiver exceptionnellement doux nous laisse entrevoir le printemps. Préparons nous à partir à leur recherche !

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En mai dernier, nous vous avions présenté celle-ci : L'Orchis bouc - Himantoglossum hircinum - l'Orchidée sauvage aux  labelles en lanières trilobés. Certes, ses fleurs sont moins grandes que celles des espèces hybrides des fleuristes. Mais leur examen à la loupe est nullement décevant, et les grands spécimens - la hampe pourrait atteindre jusqu'à un mètre - sont très spectaculaires... à défaut d'enchanter nos narines !

 

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Autre espèce très commune dans le Loiret, à des emplacements humides : l'Orchis verdâtre (Platanthera chloranta). Là aussi, un très joli végétal avec des fleurs à admirer de près.

 

Certains sites proches d'Orléans sont particulièrement riches en espèces d'Orchidées. Des visites y sont organisées à la saison, notamment par le  Conservatoire d'espaces naturels de la région Centre, en partenariat avec la   Société Française d'Orchidophilie - Centre Loire .   Une intéressante sortie à prévoir au retour des beaux jours !

 

A noter que les orchidées sauvages peuvent se confondre facilement avec les fleurs d'une autre famille, les Orobranches. Par exemple le spécimen illustré sur la photo ci-dessous à droite : l'Orobranche élevée (orobranche eliator). Ces plantes, qui parasitent les racines d'autres végétaux, se reconnaissent à leurs tiges brunes qui gardent leurs feuilles sèches, et persistent en hiver.

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Les deux espèces de gauche se rencontrent dans la nature sauvage en Nouvelle Calédonie.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

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Environ 80 d'entre vous ont suivi en direct, en recevant 35 Balbu-lettres, tous les évènements advenus sur l'aire de Latingy pendant la saison de nidification des Balbuzards pêcheurs en 2011.

Bien que la seconde nidification attendue n'ait pas pu avoir lieu, faute de retour de Balbulat, le mâle "titulaire", les rebondissements n'ont pas manqué sur la plateforme, où un nouveau mâle, baptisé Seb, a pris rapidement le relais.Au moins trois femelles ont cohabité peu ou prou avec lui. Mais le trop jeune Seb manquant de maturité sexuelle, ses tentatives d'accouplement n'ont pas été couronnées de succès, et le nid n'a hélas vu cette année ni oeufs, ni poussins.

Notre nouvel album Balbulat 2011 présente cependant toute une gamme de situations, pour certaines habituelles - apport de bois, apport de poissons, repas, toilettes, plongées en situation de pêche...
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... mais parfois inhabituelles, comme cette cohabitation à trois sur le nid !
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Prenez donc tout votre temps pour parcourir attentivement ces intéressantes photos !

Nous ne pouvons bien évidemment pas reprendre ici toute l'histoire, mais le diaporama est parlant en lui-même, et permet à ceux qui ont suivi la chronique de disposer des photos dans un format plus important.

Et comme, dès la fin mars, notre chronique "Romance à Latingy" va reprendre, inscrivez-vous dès maintenant à la Balbu-lettre, si ce n'est pas déjà fait !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

Il n'y a pas photo !
Le vainqueur indiscutable est Jérome Lamour, qui nous a donné toutes les bonnes réponses dès le vendredi 30 au matin. A croire que le jeu était trop facile ?

 

Notre "spicilège", en tout cas, permettait de refaire un parcours dans une biodiversité, la nôtre, celle de notre territoire mardésien, qui ne cesse de nous surprendre.

Cette année de rencontres inédites et de riches découvertes avait commencé par des millions de fleurs, celles que portent les chatons de certains de nos arbres - comme les Peupliers noirs - dès la mi-mars, avant même l'apparition de leurs feuilles, avant les éclosions printanières. (Des chatons ? Oh, que c'est mignon ! _18/03/11)
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Mais auparavant, à la fin janvier, les  Perce-neige avaient joué les précurseurs en blanchissant nos sous-bois. ( Portrait - Les Perce-neige... -  26/01/11)

Dans la vaste classe des oiseaux, les Rapaces ont tenu un premier rôle en 2011. Le prestigieux Circaète Jean-le-blanc a confirmé sa présence sur notre territoire. Un même individu, que nous avons baptisé Circalat, nous a offert des moments extraordinaires en se montrant, après la période de nidification, soit en vol, soit posé sur les peupliers en vue de notre observatoire, pendant plus d'un mois. ( Circalat encore - 11/09/11)

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Le Circaète n'a pas détrôné le Balbuzard-pêcheur, espèce emblématique, mais maintenant familière, que nous avons contribué à faire revenir dans nos bois. En plus de deux albums de photos (et bientôt trois...), nous disposons d'un album de dessins de Balbuzards signés Alban Larousse, dont les " Balbuzards dans le vent" , une magnifique aquarelle dessinée et peinte "in situ", et qui représente un nid découvert il y a peu d'années non loin d'ici.

Il y a des oiseaux "réguliers", ceux qui fondent notre biodiversité. Mais il y a aussi régulièrement des représentants d'espèces rares, voire totalement inattendues : elles marquent aussi la valeur particulière de nos milieux, puisqu'ils attirent ces visiteurs exceptionnels. C'est le cas des trois Spatules blanches qui ont passé plusieurs jours devant Le Mont à gratter les fonds de la Loire en étiage vers le 20 octobre. (Une, deux, trois spatules blanches : une première ! - 23/10/11 )

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L'extraordinaire intervient même (ou surtout) là où on ne l'attend pas. D'invisibles araignées, bousculées par une brusque remontée du niveau de la Loire, nous ont offert en novembre un remarquable spectacle, du "jamais vu" pour la plupart d'entre nous. (Toiles et sculptures arachnéennes - 13/11/11)

Rendre visible l'invisible, ou le peu visible, c'est la magie du photographe naturaliste. Beaucoup de temps passé, et parfois la chance, la rencontre improbable qui vous offre une scène rare et furtive. Ainsi ce "bal des Vipères" observé "hors saison", au début octobre. (Le bal des Vipères… - 08/10/11 )

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Certaines espèces, quoique visibles, sont méconnues ; et, pour le coup, mal-aimées. Nous avons commencé la rubrique des portraits des mal-aimés par celui de l'Etourneau sansonnet, dont la vie sociale et l'éthologie en général est particulièrement intéressante ( Parmi les mal-aimés : l'Etourneau-sansonnet, surdoué social - 09/11/11 )

 

La Thomise utilise le mimétisme pour se rendre invisible à ses proies. Il nous faut à nous aussi une attention soutenue pour la voir en jaune sur jaune, lorsqu'elle utilise l'Onagre pour chasser (Comment laThomise atomise ses prises - 16/10/11 )

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La couleur est un des marqueurs les plus signifiants dans le milieu naturel : variations saisonnières, parures nuptiales, dimorphismes sexuels etc. Elles sont aussi un élément majeur de la beauté des milieux et des spécimens, comme on en voit l'illustration avec les feuillages d'automne dont la palette est extraordinairement variée (L'automne : nos paysages en couleurs… - 03/11/11 )


Mais un paysage peut être trabsformé par l'émergence d'une seule couleur, comme le bleu des Jacinthes sauvages qui couvrent des grandes étendues de sous-bois en avril (Portrait - les Jacinthes sauvages… et la forêt bleue - 12/04/11 )

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La variété, aussi bien que les couleurs et les emplacements, ont fait confondre longtemps le règne fongique avec le règen végétal. On entre là dans un univers complexe et paradoxal, puisqu'il offre une ressource alimentaire recherchée, avec un risque mortel à la clef. (A l'automne, le règne fongique - 03/12/11 )


La "secte des insectes" est numériquement bien représentée. Notre inventaire des Libellules, qui comporte 32 espèces différentes, de toutes les couleurs, fait l'objet d'un album spécifique. Il est mis à jour à chaque découverte, comme l'est aussi celui des Papillons. (Album 2 - Libellules (Odonates) )

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Deux types de Balbu-Lettres : celle qui vous informe de la mise en ligne de nouveaus articles ou dossiers sur votre blog favori. Et d'autre part, dès la fin mars prochain, celle qui vous racontera à nouveau, au quotidien, et dès le retour de migration des Balbuzards pêcheurs, tout ce qui se passera sur l'aire de nidification de Latingy. "Romance à Latingy", 3è année.

Pour les privilégiés inscrits, exclusivement !

(Photo extraite de la Balbulettre " Romance à Latingy 2011 N° 28 - Quand c’est fini, n-i n-i, ça recommence… "

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Publié le par Jim
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Encore un jeu  pour vous en l'honneur des fêtes ! Un jeu qui vous amènera à "revisiter" l'année 2011 à travers les meilleurs des 70 articles publiés, des 13 albums mis en ligne, ainsi que dans une des 49 Balbu-lettres qui vous ont conté les évènements de l'aire de Balbuzards.
Règle du jeu, à travers l'exemple ci-dessus : chaque gros-plan figurant dans un des quatorze carrés doit vous permettre d'identifier un article, un album ou une Balbu-lettre de ce blog. Ici, il s'agit de l'article Des chatons ? Oh, que c'est mignon ! du 18/03/2011.

 

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A gagner : Une reproduction A3 signée du grand Alban Larousse (valeur 35€), ou deux photos A4 de J.-M. Salomon au choix. A prendre à Mardié.
Le gagnant sera, soit le premier à avoir donné les quatorze bons résultats, soit celui qui aura envoyé les meilleurs résultats à la date du 8 janvier à minuit.

Vos résultats sont à envoyer par courriel à l'adresse le-castor-enerve@orange.fr  .

Les articles devront être repérés par leur titre et leur date.

Les albums par leurs noms et par le code de la photo-source ou le nom du dessin.

La Balbu-lettre par son numéro (il n'y ena qu'une).

 

Bonne chance !

* SPICILÈGE, subst. masc.
Rare. Recueil de notes, de documents, de textes.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait

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Dans la famille des Picidés, qui comprend onze espèces de Pics, on connaît surtout le vert, ou "Pivert". Mais, pourtant, le plus commun est le Pic épeiche, que beaucoup ne sauraient même pas identifier.

Le Pic noir (Dryocopus martius), beaucoup plus farouche, circule et se cache dans les hautes futaies : il est pour le moins peu disposé à poser devant le photographe... et c'est pourquoi, bien que nous l'ayons souvent contacté dans nos bois, nous n'avons jamais réussi à en avoir une image valable. Celle que nous vous présentons ici, prise en forêt d'Orléans, est donc empruntée à François Baillon ; mais nous vous incitons aussi à aller voir celles d'Yvonnick Lhomer sur son magnifique site Ypix.org.

Et le dessin, hélas, étant de votre serviteur, n'a pas la qualité de ceux que nous offrons d'habitude.

Revenons à notre oiseau : on aura peu l'occasion de s'amuser de sa silhouette caractérisée par un cou étroit monté sur ressort, mais on le contactera plus facilement par son chant... ou par sa frappe répétée qui s'entend à plus de deux kilomètres à la ronde.

Doté d'un véritable marteau-piqueur, il est le principal constructeur de ces cavités à orifice ovale que l'on voit en forêt sur des arbres morts. Elles sont généralement réappropriées par la suite pour abriter les nids de nombreuses autres espèces.

 

Mais des prédateurs redoutables réussissent parfois les atteindre et à s'y infiltrer. C'est là que l'on peut juger de l'héroïsme de l'adulte, lorsqu'il est déterminé à défendre sa portée.

Voici, cadeau de Noël pour amuser vos enfants, une scène hallucinante qui aurait été filmée au Pérou : un Pic de Malherbe (Campephilus melanoleucos, cousin américain de notre Pic noir) y fait preuve d'un héroïsme sans limites, alors que la partie paraît perdue d'avance.

Plus de détails sur Oiseaux.net .

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait

Renard - Alban Larousse

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Très répandu dans nos campagnes, le Renard roux (Vulpes vulpes) est un de nos mammifères les plus familiers... au moins à travers la littérature. Mais, sans doute parcequ'il a été traqué de tous temps par les hommes, il sait se faire discret. 

Ainsi, sur Latingy que je fréquente depuis presque cinquante ans, et que je parcours intensément de jour comme parfois de nuit depuis dix ans, je n'ai jamais eu la chance d'en renconter un seul. Pas la moindre photo à proposer ! Pourtant, il est bien présent : on le vérifie facilement à la présence récurrente de ses laissées.

Une chance pour vous : à la place, Alban Larousse nous autorise à profiter de deux magnifiques dessins réalisés pour un ouvrage à paraître bientôt aux Editions Calligram.

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Le Renard est un carnivore aux canines acérées et au museau pointu, aux oreilles droites et à la queue touffue. Son pelage, généralement roux, a beaucoup servi de fourrure : nos grands-mères portaient des renards en écharpe, queue comprise.
Il habite principalement dans des terriers creusés par les blaireaux ou les lapins, où il se reproduit entre la mi-janvier et la mi-février. Les naissances interviennent de mars à mai. La portée compte cinq renardeaux en moyenne, mais peut aller jusqu'à dix. D'où une répartition assez régulière dans les territoires naturels.

A entendre les chasseurs qui voient en lui l'ennemi N°1, le Renard ne penserait qu'à traquer leur gibier, à dévorer les oeufs de faisans et à saigner les lapins. Or le renard est omnivore ; son alimentation carnée se compose de petits mammifères (campagnols, souris, écureuils, petits lapins), mais aussi d’oiseaux, de grenouilles, de poissons, d’insectes, de petits fruits et de charognes. Mais à la saison des fruits, il est particulièrement friand de cerises, de mures, de fraises, de baies diverses, de glands. Et de raisins, ce qui légitime une des plus connues des fables de La Fontaine : Le Renard et les Raisins.

Après les superbes aquarelles de notre ami Alban, nous vous offrons donc (c'est Noël !) cette extraordinaire illustration de Félix Lorioux dans l'album des Fables de La Fontaine préfacé par Jean de La Varende, publié par les éditions Marcus en octobre 1949.


Certain Renard Gascon, d'autres disent Normand,
Mourant presque de faim, vit au haut d'une treille
Des Raisins, mûrs apparemment,
Et couverts d'une peau vermeille.
Le galant en eût fait volontiers un repas ;
Mais comme il n'y pouvait atteindre :
"Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. "
Fit-il pas mieux que de se plaindre ?

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Depuis toujours, Goupil symbolise la ruse et l'habileté ; et il ne présente pas pour l'homme de caractère de dangerosité. Et pourtant pourquoi ne le donne-t-on pas en peluche à nos petits enfants, qui jouent avec des Ours naturellement redoutables ? Piégé comme "nuisible", bien qu'il puisse utilement consommer entre 6 000 et 10 000 rongeurs par an, il fut aussi longtemps accusé, à tort ou à raison, de propager la rage canine. 

Mal-aimé, pour le Renard, c'est un euphémisme : injustement persécuté conviendrait mieux... en attendant qu'un jour, comme d'autres anciens prétendus "nuisibles", on ne soit obligé de lui donner un statut de protection !

 

Plus de détails sur Terra Nova

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Publié le par Jim

 

A propos de notre article sur les "sculptures arachnéennes" :

- Le naturaliste J.-L. P. nous a donné une explication complémentaire sur l'apparition de ces toiles d'araignées lors de la dernière crue de la Loire : elle a coïncidé avec la période d'éclosion des oeufs de ces arthropodes, rassemblés par centaines dans des petits cocons soyeux. Pour s'en éloigner, chacun des bébés-araignées lance son micro-fil, que le vent pousse à l'horizontale dans sa direction jusqu'à ce qu'il s'accroche à une autre plante. D'où cette couverture de "fils de la vierge" ou "fils Notre-Dame", comme les appellent les paysans qui connaissent ce phénomène.

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- Quant aux "sculptures" proprement dites, elles sont construites par les adultes le plus en hauteur possible. En voici un exemple équivalent très spectaculaire, transmis par V.B., et que l'on retrouve sur différents sites comme Mégaportail , ou avec des explications intéressantes sur Futura-sciences

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© DFID, Flickr, CC by 2.0

Cet incroyable "encoconnage" des arbres a fait suite aux inondations catastrophiques qu'a subi le Pakistan en août dernier. 

 

A propos de notre article "A l'automne, le règne fongique" :

- La meilleure réponse a finalement été celle de Stéphanie Diaz, sur facebook. Mais, évidemment, elle n'avait pas pu préciser le type exact  du bolet de la photo N°1.

- Mais le meilleur connaisseur est sans doute Jean Grandclerc qui, via Claude Marec, nous a amenés à reclasser l'espèce de la photo N°3 : il ne s'agirait finalement ni de pholiotes, ni de galères, mais d'armillaires (armillaria mellea probablement). Il nous a rappelé avec pertinence que les photos ne sont pas un moyen très adapté à l'identification des  champignons. A quand les blogs 3D, avec odeurs ? Justement...

Concernant les curiosités mycologiques, en voici une en "bonus"... à moins que ce ne soit en "malus" :

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Le Satyre puant (Phallus impudicus), comme son nom vernaculaire l'indique, se repère de loin... au nez. Il ne se contente pas de ressembler à une morille, comme son nom latin le laisse pressentir...

Son odeur pestilentielle attire rapidement toutes les "mouches à m..." du secteur, ce qui donne des images "gore" à saisir rapidement, car le phallus perd très vite de sa superbe pour se décomposer en ne laissant comme trace que sa volve.
Pour tout arranger, dans son premier stade, le satyre se présente sous forme de "l'oeuf du diable" : un œuf oblong, ou vesse, visqueux, de 3 à 6 cm, enterré puis emergeant au ras du sol. Arrêtez de faire les dégoûtés : ces œufs sont comestibles et surtout consommés en Extrême-Orient, débarrassés ou non de leur "gélatine". Ils peuvent même être mangés crus, ayant alors une saveur et une consistance de radis. (source  Wikipedia)

 

 

A propos de notre article "Le bal des vipères" :

- L'animateur du site "Vipère-passion" nous a fait observer ceci : "Il ne s'agit pas d'un couple, ce sont deux mâles en parade nuptiale pour gagner les faveurs d'une femelle qui était sûrement juste a côté cachée dans la végétation. Ce comportement n'est pas très courant en automne, mais il arrive que les vipères aspic s'accouplent aussi en automne. Le mâle qui a gagné ce combat s'est sûrement accouplé un peu lus tard..."

Cette explication ne nous ayant pas paru totalement convaincante, d'autant qu'il n'y avait pas d'autre individu reptile à l'horizon, qui pourrait nous aider à arbitrer ?

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