A l'automne, pendant un bon moment, nos amis les oiseaux sont particulièrement visibles. Les reproductions menées à bien, les jeunes de l'année s'ajoutent aux adultes qui n'ont plus la préoccupation des nourrissages. Des migrateurs peuvent se mêler aux sédentaires, et la végétation qui perd ses feuilles facilite les observations. Profitons en pour observer quelques petits Passereaux, familiers ou non, qui ne craignent pas de s'approcher de nos maisons.
Ici, un Accenteur mouchet (Prunella modularis) s'est posté en haut d'une branche pour nous offrir un petit concert. Migrateur ou pas ? L'Accenteur est un migrateur partiel, il peut venir des régions froides ou rester sédentaire plus à l'ouest et au sud.
D'une taille d'environ 14–15 cm, l'Accenteur mouchet est un oiseau discret, très homochromique, avec le dos brun foncé rayé de noir et la tête de couleur gris bleuté. Son aspect terne quand on le voit à une certaine distance, peut éventuellement le faire confondre avec une femelle de Moineau, mais ses flancs sont rayés de noir et le bec est sombre et beaucoup plus fin, le comportement est également différent. Celui que Buffon avait surnommé le « traîne-buisson » se tient souvent à ras du sol, caché dans les buissons et fourrés, où son camouflage est très efficace. C'est souvent sa posture de chant, droit au sommet d'un arbre, qui permet de le repérer le plus facilement. Son chant rappelle celui du Troglodyte mignon, mais sans les trilles caractéristiques. Il se compose de phrases courtes, claires, aiguës, débitées très rapidement, ( Wikipedia)
Ce Gobemouche gris (Muscicapa striata) qui se pose sur un faîtage est un jeune de l'année en migration... tardive. Comme son nom l'indique, il se nourrit d'insectes, ce qui lui impose la migration.
Chasseur d'insectes infatigable. Le gobemouche gris a une attitude typique, dressé sur un perchoir (branche, fil...). Il reste souvent immobile sur une branche dégagée, puis s'élance subitement, d'un vol rapide, pour capturer un insecte, en l'air, dans un arbre ou à terre. Il agite souvent la queue et les ailes. ( oiseaux.net)
Sous notre climat, le Rougegorge familier (Erithacus rubecula) est sédentaire. Celui-ci nous accompagne de ses trilles en nous suivant de manière rapprochée, dès que nous sortons de la maison ! Certaines années, il a niché dans un trou du mur de notre maison.
Sa nature peu farouche et son plumage attractif l'ont rendu populaire chez des générations de jardiniers. Le rouge-gorge fait partie d'une espèce d'oiseau très active, dont les adultes patrouillent et défendent vivement leur territoire. Présent dans presque chaque jardin, c'est l'un des oiseaux les plus familiers, cherchant sa nourriture à proximité des humains en train de jardiner. Il ira jusqu'à venir se nourrir de proies vivantes, comme des vers de terre ou des vers de farine, présentés à la main. Si l'hiver est rude, il deviendra encore plus familier, car vu son métabolisme, le manque de nourriture dû au froid le rend très vulnérable et la mortalité est alors importante, l'espèce étant casanière et rechignant à migrer.( Wikipedia)
Très commun aussi dans nos jardins, le Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) est aussi exhibitionniste que son cousin Rougegorge : nidifiant aussi dans un trou de mur, il se montre en permanence sur les faîtages des toits.
La présence humaine l'importune quelque peu, c'est pour ça qu'il ne faut pas tenir compte de sa présence pour qu'il se sente à l'aise. Souvent le rougequeue est dressé sur un fil un toit ou un rocher bien en évidence et il se met à chanter en gonflant les plumes de sa poitrine et en basculant la tête en arrière lors de la note finale. Un autre congénère plus loin lui répond alors aussitôt. Lorsqu'il se tient perché il agite sa queue d'une façon très saccadée. À terre il se déplace en sautillant, et il bouge en permanence.
Lors de la période nuptiale le rougequeue chante en quasi-permanence, et cela de plus en plus avec l'arrivée du printemps. (...) Il défend beaucoup son territoire et en chasse les intrus, y compris les individus de sa propre espèce. (Wikipedia)