En quête de couleurs vives pour lutter contre la morosité de saison, retour sur début septembre, et sur la trop courte période pendant laquelle, cette année, nous avons pû approcher notre ami le Martin pêcheur.
Vous connaissez le territoire que nous observons : un couloir du fleuve entre la forêt-galerie du Castor sur sa rive nord et un îlot pas trop végétalisé. La faible profondeur en période d'étiage favorise l'émergence de rochers et l'échouage de flottants qui constituent autant de perchoirs... moins attractifs néanmoins que ceux que nous installons devant notre affût, un vers l'amont, un vers l'aval !
(montage)
Ce qui nous donne des belles occasions de photographier, au téléojectif ou en digiscopie, notre oiseau en gros plans très nets, ou des scènes inédites comme celles des "prises de bec" de l'an dernier (Notre article "Exclusivité : "on se donne des gros becs ?"" du 23/12/13). Ou encore de filmer en digiscopie puisque le compact placé derrière l'oculaire de la lunette dispose de cette fonction.
Nous vous offrons ici deux de ces courtes séquences en gros plans filmées le 4 septembre dernier.
Un petit conseil : élevez le son si vous voulez écouter la Loire...
Le jeune Martin pêcheur de l'année, reconnaissable à ses pieds encore noirs, est tranquille sur notre perchoir. Il se toilette, se retourne, puis éjecte vivement une fiente...
Soudain, le voici en alerte : il a probablement vu passer un autre Martin, ou entendu son sifflement. Il devient très nerveux, se redresse, sautille, se retourne, et prend des postures de combattant pour bien faire voir que c'est son territoire.
L'alerte terminée, il reste attentif à tout ce qui peut se passer autour de lui. Enfin, après une nouvelle défécation, il s'envole vers la suite de son parcours territorial.