09/08/2012 - Trois mois que nous n'avions plus eu de nouvelles du Martin pêcheur. Et soudain, depuis le Belvédère Genevoix, nous l'apercevons à nouveau à travers de notre lunette, dans son secteur préféré où nous avons fait tant d'affûts !
Nous dégringolons donc le coteau pour rejoindre le coin. Rien sur la Loire... mais bingo : dans les jumelles, ils sont deux, à peine émergents de la végétation de rive, en pleine cérémonie de séduction amoureuse :
Prosternations, sifflements réciproques - nous vous avons déjà expliqué tout cela. La séance dure plus de vingt minutes, elle est suivie de l'envol des partenaires pour de rapides courses-poursuites, dont certaines passent sous notre nez ! Et des stations sur des pierres ou des bois que nous pouvons alors identifier comme perchoirs attitrés. Les oiseaux s'expriment bruyamment, ce qui permet de les "suivre"... Mais lorsque cela se termine dans les feuillages où il est impossible de les voir, nous les abandonnons à leurs passions.
En fin d'après-midi, nous y retournons, mais avec le projet d'installer des perchoirs à des emplacements choisis pour les tenter ; et des affûts choisis pour pouvoir photographier nos amis de près.
Malgré la chaleur qui règne encore, et qui fait se mettre à l'abri la plupart des oiseaux, un de nos Martins est encore bien présent :
Mais il circule seul :
(Photo Thomas Lemoine)
Pendant qu'il est éloigné, nous lui préparons un perchoir confortable qu'il va expérimenter sans délai :
(Photo Thomas Lemoine)
C'est au moment où nous quittons nos affûts que nous assistons à nouveau à une poursuite... à deux !
Ne manquez pas de revisiter notre Album 4 - Martin pêcheur