Dans les secteurs frais et humides de nos forêts, qui actuellement ne font pas défaut, une plante en début de floraison se fait remarquer, notamment pour la disposition de ses feuilles et de ses fleurs : le Sceau de Salomon (Polygonatum multiflorum).
Cette Liliacée, qui présente de multiples clochettes blanches verdâtres retombantes en grappes à l'aisselle des feuilles, n'a pas eu la même bonne fortune que sa cousine le Muguet : sa floraison étant plus tardive, elle ne peut marquer le premier mai. Mais elle présente des ressemblances, notamment concernant les feuilles.
On l'appelle d'ailleurs parfois "Faux muguet" ou "Muguet des serpents". Ou encore "Herbe aux panaris", ce qui indique l'utilisation médicinale des rhizomes frais de cette plante.
Le Sceau de Salomon pousse souvent en petites colonies. Mais les tiges étant inclinées, les feuilles peuvent cacher les fleurs : il faut donc les aborder du bon côté !
D'où vient ce nom de " Sceau de Salomon" ? Son origine est sous la terre, car il s'agit d'une allusion à la forme de la cicatrice laissée sur le rhizome par la tige morte de l'année précédente.
Sur cette photo, la tige de l'année se redresse à l'extrémité gauche du rhizome.