Tout le monde connaît le chant printanier du Coucou gris (Cuculus canorus).
Mais qui est capable de reconnaître au premier coup d'œil cet espèce de gros pigeon gris toujours posé trop loin, trop haut. ? Car généralement, il circule de sommet d'arbre en sommet d'arbre... Quand il ne fait pas de mauvais coup en déposant un œuf dans le nid d'un voisin...
Peu d'observateurs peuvent donc se vanter de l'avoir côtoyé et de connaître le plumage clair strié qu'il cache sous ses ailes grises.
Ce 25 avril, par temps très gris, un Coucou a décidé de s'exposer et de s'égosiller longtemps en haut d'un de nos grands Peupliers, ce qui permet de le photographier en digiscopie.
Puis il s'envole et disparaît... Mais la répétition de son "coucou" familier dans les frondaisons basses des dits peupliers laisse entendre qu'il est toujours là, encore plus prêt !
Mais malgré des rapprochements précautionneux, impossible de le distinguer au milieu des feuillages maintenant bien garnis.
A force de rapprochements,le Coucou s'enfuit... Mais on l'entend à nouveau, assez proche. Effectivement,il s'est reposé à quelques dizaines de mètres, au sommet bien dégagé d'un cerisier mort.
Une rare occasion de le "mitrailler" au téléobjectif...
... Jusqu'à un envol final.