10/10/2015 - C'est Sébastien Colas, ornithologue et photographe familier des rivages mardésiens, au demeurant ami de notre blog, qui nous communique ses observations ligériennes et quelques photos prises devant Latingy. Nous l'en remercions.
Et pour commencer, un Balbuzard pêcheur bien chargé qui l'a surpris. "Il descendait la Loire aujourd'hui vers 17h"...
Si ce rapace non identifié descend le fleuve après un plongeon récompensé, au lieu de repartir vers la forêt d'Orléans comme cela se voit habituellement en été, c'est qu'il ne cherche pas à rejoindre un nid qui serait au nord ou au nord-est : les nourissages sont terminés et les aires délaissées. Est-ce un local erratique ou un migrateur venu de loin ?
Un mois après le départ en migration de "nos" Balbuzards, qui a eu lieu au début septembre, on peut douter qu'il en reste à proximité, ou même plus loin dans la Forêt d'Orléans. Même si l'an dernier nous en avons observé un en Sologne vers Dhuizon. Une seconde observation plus tard laisse à penser qu'il aurait pu passer l'hiver dans ce secteur.
Mais par contre, parmi ceux qui sont partis les derniers des pays nordiques ou qui ont traîné en chemin, certains peuvent très bien, en octobre, faire des haltes migratoires sur la Loire. Pour s'y réalimenter, se reposer, faire une toilette dans une zone peu profonde du fleuve ou y prendre un bain etc.
Sébastien avait fait le matin "de belles observations d'aigrettes, du Martin et de trois Chevaliers aboyeurs", Dont un photographié ci-dessus.
En plus des habituelles petites Aigrettes garzettes, il y a maintenant de très nombreuses Grandes aigrettes dans le secteur. Il y en a presque en permanence une dizaine devant le Mont, mais lors des "curées" que l'on peut observer fréquemment en ce moment sur des bancs de poissons, on a pu en décompter près de... quarante !