Question qui déjà, dans les années "normales", n'obtient que des réponses très évasives : on sait que les bons cueilleurs ne révèlent jamais "leurs" bons coins !
Mais à la fin de cette année un peu spéciale, même les connaisseurs se la posent... au moins dans le Loiret. Pendant cet été marqué par des périodes de canicules et de sécheresse, qui a vu des girolles ? Ou une sortie de cèpes comme il y en a souvent avec les averses de la fin juillet.?
Et même, avec le retour de l'automne et de pluies conséquentes, nos deux espèces "phares" sont toujours absentes, ou rares. On doit se replier sur les coulemelles (Lépiote élevée, Macrolepiota procera) ou les rosés des prés (Agaric champêtre, Agaricus campestris)... qui permettent cependant de bonnes préparations culinaires.
Ou sur des espèces secondaires : russules, bolets jaunes... comestibles, mais de moindre intérêt gustatif.
... Tout en se contentant d'apprécier du regard les espèces non identifiées... ou trop bien identifiées comme dangereuses !
Une explication à cette mauvaise année ?
"En conditions défavorables (froid, sécheresse), un mycélium peut se mettre au repos plusieurs mois ou plusieurs années avant de donner un carpophore et/ou de reprendre sa croissance.".(Wikipedia)
Comme quoi le climat... Il faut tout faire pour qu'il cesse de se dégrader !