Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier

30/05/2015 - Sur la pointe d'un îlot situé en vue de notre Belvédère Genevoix, nous observons à nouveau le passage d'un Limicole que nous n'avions vu qu'une seule fois, en avril 2014. Et nous en prenons en digiscopie des photos beaucoup plus rapprochées que l'an dernier.

Il s'agit d'un Tournepierre à collier (Arenaria interpres) en plumage nuptial. Nous vous en avions parlé dans un de nos récents articles sur les Limicoles.

Le nom de Tournepierre vient de sa recherche de nourriture : comme nous avons pu l'observer, la tête toujours penchée vers le sol, il ne cesse de retourner les cailloux, parfois violemment. On voit certains de ces cailloux sauter et retomber quelquefois à plusieurs centimètres plus loin. Ou alors, ils forent le sable pour y trouver mollusques, crustacés et vers marins.

Le Tournepierre est très rarement vu sur la Loire, car il est en principe exclusivement côtier : 6000 individus de l'espèce hiverneraient sur les côtes françaises, A la fin du printemps, il part se reproduire sur la toundra côtière qui présente la végétation et les ressources alimentaires adéquates pour sa reproduction. Bien que les couloirs migratoires de l'espèce ne passent pas sur la France, la présence passagère de ce spécimen s'explique probablement par un parcours migratoire tardif vers un site de reproduction dans les terres arctiques.

 

 

Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier
Oiseau rare : le Tournepierre à collier

Plus de détails sur oiseaux.net

Commenter cet article
I
bonjour,<br /> j'habite charron dans la bais de l'aiguillon en charente maritime. J'observe tous les hivers ce limicole qui survole la mer en groupe et qui fouille les abords de la cote, dans la vase ou sur le port, etc.;. J'en ai vu en mai encore. Le tournepierre à collier fait partie des oiseaux assez fréquents sur nos cotes. je n'ai pas d'appareil photo assez bon, je n'en ai prix qu'avec mon vieux téléphone. merci pour vos photos toujours aussi belles et vos commentaires toujours très riches. J'apprends beaucoup et j'apprécie beaucoup votre site. Merci encore et continuez longtemps. j'espère un jour prendre le temps de suivre votre exemple pour faire découvrir notre baie de l'aiguillon comme vous le faites pour votre région. merci.
Répondre
J
Merci de votre soutien et de votre fidélité.<br /> Un bon appareil photo est même souvent insuffisant pour "approcher" ces oiseaux. Par contre on ne les dérange pas en utilisant la digiscopie, qui consiste à mettre un numérique compact derrière l'oculaire d'une lunette d'ornithologue pour cumuler les rapprochements optiques. Hélas, une lunette apte à la digiscopie coûte au minimum 2500 €, plus un compact à 350 € et un pied avec sa rotule à 500 €... Des investissements qui ne sont pas à la portée de tous !

 

Articles récents

Hébergé par Overblog