Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

observations

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

110329--21-se-montage-sternes.jpg

29/03/11 - Retour d'un des oiseaux emblématiques de la Loire moyenne : la Sterne pierregarin. Quatre spécimens sont arrivés ce matin sur la pointe de l'île des Baffaits. Un Petit gravelot se trouve dans la même zone.Ils se mêlent aux colonies qui ont hiverné sur place.

On observe en haut et de gauche à droite : un Vanneau huppé ; un Grand cormoran qui "dit la messe" ; trois des Sternes, le gravelot à l'arrière ; un Chevalier culblanc ; un Chevalier aboyeur à côté d'une Sterne.

Au dessous, Mouettes rieuses et Bécassines des Marais.

Nous publierons ultérieurement un "Portrait" des Sternes pierregarin et des Sternes naines qui arriveront plus tard. En l'attendant, voici la Sterne pierregarin dessinée par Alban Larousse.

Sterne montage

 

Mais la Loire a retrouvé le plus rare et spectaculaire de ses piscivores : le Balbuzard pêcheur. Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, voilà  "Gauchette", la femelle qui a déjà rejoint l'aire située à 800 m de là dans le Grand Bois de Latingy. L'an dernier, elle avait donné naissance à deux juvéniles.

110326 (19)se

 

La voici sortant un beau poisson juste devant Le Mont, avant de retourner le consommer au Grand Bois...

110327 (15) montage prise de Gauchette red

Ce montage est extrait de la chronique "Romance à Latingy 2011" diffusée depuis une semaine via la "Balbu-lettre", où il pouvait être vu (et chargé) dans une définition bien supérieure. Déjà trois épisodes diffusés : pour ceux qui ne sont pas inscrits, faites-le rapidement pour ne pas rater l'arrivée (espérée) de "Balbulat"... et la suite haletante ! Il suffit d'inscrire votre E.mail dans la case, là juste à droite... et de valider votre demande sur le courriel de confirmation qui suivra.

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

15/03/11 - Côté températures, c’est mai en mars : alors la nature repart incroyablement vite. Après le déploiement coloré des chatons (cf. article plus haut), ce sont les bourgeons qui ”débourrent ”. Les paysages d’hiver commencent à se teinter d’un impalpable vert tendre, tandis qu’au bord de Loire, certains des grands peupliers noirs prennent leur robe rouge...une explosion de millions de fleurs !

  04032208 montage peuplier noir

Dans ce décor frémissant de lumières, les oiseaux se montrent à nouveau, et les migrateurs réapparaissent.

Vers 10h, c’est d’abord la première “alerte Babu” de la saison : le rapace, assez éloigné, disparaît vers Bou. Identification difficile, donc, mais probable à… 80%, disons. Et confirmée par un ami qui aurait vu aussi un Balbuzard pêcheur passer devant Latingy.

Puis deux vols circulaires, caractéristiques de la Buse variable :

110315 (6)

Un moment, le couple tourne au dessus de la plaine du Mont... Mais un troisième rapace se montre aussi près du Grand bois. Pas le temps de l'identifier...Un Balbuzard ? En tout cas, ce n'est pas encore l'hôte du Grand bois.

Vers 17h 30, quelques cris genre « grus » attirent l’attention. Une blague d’un célèbre imitateur, encore ?

Pas du tout, il s’agit bien d’un petit groupe de vingt Grues cendrées. Venant du sud-ouest et remontant vers l’est-nord-est, il rejoint visiblement son “couloir” habituel en direction de la grande halte du Lac de Der, où ces grands échassiers font étape par dizaines de milliers sur la route du nord..

110315 (30) montage Grues r

La formation de vol est sensiblement en V… mais un V qui se déforme dans un ballet mystérieux, jusqu’à s’étirer dans une grande ligne. Une sorte d’écriture dynamique qui court sur la page bleue du ciel. Le 4 mars 2007, un vol de cent Grues cendrées avait survolé Latingy : c’est la photo sur fond gris insérée à gauche du montage précédent.

Toutes les observations de grues cendrées peuvent être regroupées sur un seul site, où vous pourrez aussi suivre les flux migratoires :

autocollant grue

 

  http://champagne-ardenne.lpo.fr/grues/point_sur_la_migration.htm


Autres observations courantes :  

080228 (16)rr Becassinnes


- Des vols de Bécassinnes des marais, la compagnie entière rassemblant quarante oiseaux.

- Des Foulques macroules, des Grèbes castagneux.

- Les habituels Hérons cendrés et Aigrettes garzettes, Cygnes tuberculés, Mouettes et Goélands, Grands cormorans etc.

 

110315 montage grives

Et sur le coteau ou dans les bois :

- Plusieurs couples de Bergeronettes grises ; une Bergeronette printanière.

- Pics épeiche, pics verts

- Grives draine

- Geais des chênes

- Pinsons des arbres, Rougesgorges, Mésanges, Moineaux friquets etc.

 

19/03/11 - Depuis Darvoy, et dans une sombre grisaille peu propice aux observations, je vois le passage assez lointain de plusieurs centaines de Grues cendrées "en formation". Direction nord/nord-est.

 

21/03/11 - Un Epervier d'Europe se pose dans un noyer à quelques mètres de notre véranda du Mont.

Vers midi, nouveau passage de Grues cendrées, quelques dizaines en deux "V" séparés.

 

22/03/11 - A 9h50, alors que je reviens du village vers Latingy, un rapace tourne assez haut au dessus du Grand-bois. Aux jumelles, on voit qu'il porte sous lui une branche assez fournie. La silhouette et le type de vol sont plutôt ceux d'une Buse variable. Vérification faite, l'aire du Balbuzard n'a pas été rechargée.

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

110213 (59)sr montage Alban Harle

12/02/11

Vous ne connaissez pas encore Alban Larousse ? Tombé dans l'ornitho quand il était petit, élève de Larigauderie et l'un des meilleurs dessinateurs naturalistes de l'hexagone (voir ses dessins dans nos albums)... Celui qui vous "croque" n'importe quel oiseau au plumage complexe tout en ne décollant pas son œil de la lunette !

Quand il est là, ça n'est pas compliqué : le nombre d'espèces présentes est multiplié par deux ! Il voit tout ce que vous n'aviez pas vu, généralement les spécimens les plus exceptionnels.

Par exemple, ici, il vous déniche des Canards aux becs bleu-gris, les Canards siffleurs, que vous distinguez  alors soudain au milieu des dizaines de Colverts que vous aviez bien vus, eux !

Voici donc ses observations, qui s'ajoutent aux nôtres (article précédent) :

Un couple de Harles bièvres

4 Canards siffleurs M et F

22 Bécassines des marais sur un ilôt. 

Et sur le coteau du Mont ou dans le Grand bois : Sittelle torchepot, Bouvreuil pivoine, Pic mar, Tarin des aulnes, Pinson du nord, Accenteur mouchet chanteur, Bruant zizi, Mésange huppée, Mésange nonnette et Mésange bleue chanteuse, Grive draine chanteuse, Grive mauvis, Grimpereau des jardins...

 

15/02/11

Une Buse au plumage très clair, en bagarre avec deux Corneilles, déboule de la plaine vers la Loire.
Même scénario le lendemain matin, avec un retour, toujours poursuivie, mais par cinq corvidés maintenant, derrière la pinède.

L'après-midi, je fais s'enfuir cette Buse dans le Grand bois près du Séquoia.

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

De nouvelles photos avec un inventaire des espèces présentes complété... Mais surtout, la mise en ligne d'un nouvel album 1d "Nature et paysages 2011". Allez le voir : Il s'enrichira au fil des jours de nouvelles vues et de nouvelles observations d'actualité, constituant ainsi pour ceux qui sont proches de Mardié une invite à venir voir par eux-mêmes (avec leurs jumelles) notre théatre permanent, scène où les décors se renouvellent à chaque heure du jour, et où les acteurs sont toujours en mouvement. La beauté est déjà présente, goûtez la !

110207 (21) deux Grandes aigrettes110207 (29)h110104 (16) montage r

4/02/11

Une compagnie de cinquante Foulques macroules.
Une vingtaine de Cygnes tuberculés, dont plusieurs juvéniles en plumage beige ; moult Canards.
Une douzaine de Grèbes castagneux.

Des colonies de Mouettes, les habituels Goélands leucophées, quelques Grands cormorans.
Une jolie compagnie de Vanneaux huppés : plus d'une centaine...
Une demi-douzaine de Hérons cendrés, une Aigrette garzette...
Et, surprise, une Grande aigrette... Non, pas une, mais deux ensemble !

Que font-elles à cette latitude, à cette saison ? La migration aurait dû les ramener en Afrique, ou au moins en Méditérannée.

Cette année, on ne peut quand même pas incriminer le réchauffement climatique...

Un Faucon crécerelle est venu aussi des bois faire un petit tour à la plage. Ca bouge !

 

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

 101117 Cygnes d'automne

17/11/10 - En 2009, nous avions devant l'île des Baffaits une colonie de 25 Grandes aigrettes. En 2010, ce sont les Cygnes tuberculés qui battent un record en totalisant 30 individus, souvent juvéniles. Avec des passages en vol récurrents leur permettant de revenir à l'amont, ces oiseaux migrateurs d'hiver marquent les paysages et les ciels d'automne magnifiquement colorés, mais quelque peu désertés par les migrateurs d'été. Geais, Pics verts et Grives occupent encore la prairie pour en tirer des vers, et les passereaux se disputent les derniers fruits au sol ou sur les arbres.

Voir les commentaires

Publié le par mardieval-biodiversite.over-blog.com
Publié dans : #Observations

100613 montage biodiversite

BILAN D'UNE SAISON : LA NAISSANCE DES BALBUZARDS ET DEUX NOUVELLES LIBELLULES
La saison a été bien évidemment dominée par la première reproduction d'un couple de Balbuzards pêcheurs au coeur d'un massif forestier de Mardié-est (Cf. plus bas).
Le suivi de cette "aventure" extraordinaire a mobilisé beaucoup de notre temps et de notre attention... Mais par ailleurs, l'année n'a pas été fantastique sur la Loire. Les observations que nous aurions pu vous faire partager ressemblent assez à celles des années précédentes, avec une tendance à la baisse des effectifs présents sur zone.
Et avec, pour les oiseaux nicheurs, des déplacements (hirondelles de rivage), ou de nouveaux empêchements dus à l'instabilité du niveau du fleuve (Sternes naines).
A noter quand même la nidification en forêt de la Bondrée apivore, avec la naissance d'au moins deux jeunes qui y ont manifesté une présence bruyante. Et une rencontre émouvante avec un jeune Epervier d'Europe qui avait heurté une vitre, avant qu'il ne reparte vers de nouvelles aventures. Pour terminer le chapitre des rapaces, passages d'Aigle botté et de Circaète Jean-le-blanc. Présence forte de la Chouette hulotte.
Sinon, présence continue du Loriot, du Gros bec etc.

Concernant notre inventaire "Odonates", nous avons eu le plaisir de le compléter par deux espèces nouvelles, portant leur nombre total à 26. D'abord avec l'Ophiogomphus cecilia qui avait été photographiée en 2000 mais qui a de nouveau été contactée et photographiée cet éte. Puis avec l'Aeshna cyanea qui n'avait pas encore été vue ici.

Voir les commentaires

Publié le par mardieval-biodiversite.over-blog.com
Publié dans : #Observations

4 septembre 2010 -  Ce n'est certes pas la première fois que nous assistons à des rassemblements d'oiseaux piscivores sur un banc de poissons de passage. Cela dure en général quelques dizaines de minutes, une demi-heure. ; et les oiseaux se comptent, pour chaque espèce, par dizaines (Mouettes, Cormorans...) ou par unités (Hérons cendrés, Aigrettes garzettes, Sternes, Grèbes...). Les oiseaux se déplacent en suivant le banc de poissons qui remonte ou redescend le courant suivant le moment.

Mais cette fois-ci, cela dépasse de très loin toutes ces scènes déjà vues : commencée vers 7h et demie, ça dure plus de deux heures ; et les oiseaux sont cinq ou dix fois plus nombreux. Le tumulte est considérable, les plongeurs s'envolent épisdiquement pour reprendre le courant plus haut. Là, il semble bien qu'un abondant banc de poissons se soit laissé bloquer dans une petite passe peu profonde, longue d'une centaine de mètres, entre la petite île (à droite sur la photo) et la rive.

100904 (61) panoramique r

Les grands cormorans se "gavent" particulièrement : presque à chaque fois qu'ils passent la tête sous l'eau, ils la remontent avec un joli poisson au bec ! Quelques Grandes aigrettes sont apparues, en plus des deux qui étaient installées sur le site depuis un moment.

Tout ce beau monde est tellement occuppé que l'approche à découvert est possible jusqu'à quelques dizaines de mètres.

100904 montage curee

Dans les heures qui suivent, les colonies d'oiseaux "campent" sur les bancs de sable. Et le lendemain à la même heure, il y a à nouveau une affluence particulière. Mais les poissons ne sont plus au rendez-vous.

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

 

 

LE SECRET ETAIT PLUTOT BIEN GARDE :
DES BALBUZARDS NICHAIENT A MARDIE
ET ONT DONNE NAISSANCE A DEUX PETITS !
10 juillet 2010 - L'idée d'implanter une plateforme d'appel de Balbuzards pêcheurs dans les bois de l'est de Mardié est née à l'été 2005 des observations de pêches de plus en plus fréquentes devant Latingy ; le choix de l'arbre-support a été confirmé en 2006, et la plateforme montée en mars 2007.
Dès l'été 2008, un jeune mâle bagué en 2006 en forêt d'Orléans a occupé la plateforme. "Balbulat" est revenu en avril 2009 et s'est réapproprié l'aire pour enreprendre une nidification avec une femelle baguée en Allemagne. Mais cette tentative a vite tourné à l'échec.
Fin mars 2010, le même mâle s'est installé avec une femelle originaire de la forêt d'Orléans comme lui, surnommée "Gauchette". Le couple s'est livré à tous les rituels nuptiaux : apport de branches par le mâle pour compléter l'amorce de nid, présentation de proies à la femelle, accouplements. La couvaison a démarreé à la mi-avril, et les éclosions sont intervenues fin mai. Deux poussins ont alors été observés, puis photographiés par la suite, surnommés Yab et Lil.
Des centaines de clichés ont été pris depuis un affût fixe, au téléobjectif et en digiscopie. Un "feuilleton" presque quotidien a été diffusé à une soixantaine de personnes qui étaient dans la confidence.
Les photos de Balbuzards présentées dans cette rubrique, comme celle qui est ci-dessous, étaient déjà des photos de "notre" Balbulat !

EVENEMENT DU PRINTEMPS 2010 : DEJA LES BALBUZARDS !
6 mai 2010 - La Loire n'a pratiquement pas subi de crues importantes pendant l'hiver et au printemps 2010. Sans avoir été totalement serein, son régime fluvial est resté pour le moment assez "confortable" pour l'avifaune qui lui est attachée.
Dans ce contexte, nous observons depuis la fin mars une fréquentation précoce importante du Balbuzard pêcheur ; comme celui que nous voyons ici, ce jour à 17h30, traverser la plaine du Mont très lourdement chargé. Ceci atteste à la fois de la qualité du "spot" de pêche et de la présence de nids de ces magnifiques rapaces dans les massifs forestiers du secteur, que nous pressentons depuis quelques années.
Nous voyons par ailleurs se mettre en place le cortège "habituel" de nos oiseaux familiers, hivernants ou migrateurs de retour : Cygnes tuberculés, Hérons cendrés, Aigrettes garzettes, Canards colverts avec leurs portées ; Sternes pierregarin et naines, Guifettes noires, quelques Vanneaux huppés, nombreuses Hirondelles de rivage ; Chevaliers, Bécasseaux, Gravelots...
A noter aussi les premières émergences d'Odonates (Calopteryx splendens).

7 mai. Depuis quatre ans, j'utilisais en rive de Loire un bosquet constitué par un saule et un peuplier comme affût devant des perchoirs adaptés aux Martins pêcheurs. Un Castor ayant réglé son compte au Saule cet hiver, il n'y a plus d'affût ! Mais le Saule est tombé en porte-à-faux au dessus du fleuve : un perchoir tout indiqué ! Et c'est précisément sur ce perchoir que j'ai fugacement contacté vers 18h un Martin pêcheur, le premier de l'année.



ENCORE UNE PREMIERE : DES GARROTS A OEIL D'OR
EN VOL ET SUR L'EAU DEVANT LE MONT
13 mars 2010 - Un vol très rapide au ras de l'eau, sept petits canards noirs et blancs aux ailes courtes et pointues : c'est, vu pour la première fois chez nous, un passage de Garrots à oeil d'or !
14 mars 2010 - Le petit groupe, composé de six mâles et d'une femelle, est observé par Alban Larousse et Cyril Maurer (auteur de la photo) alors qu'il évolue sur le fleuve dans le secteur du Mont.
Le Garrot à oeil d'or est un canard plongeur de taille moyenne qui présente une silhouette trapue avec un bec court et une tête assez volumineuse presque triangulaire. Il est moins grégaire que la plupart des autres canards plongeurs : on l'observe uniquement en couples isolés ou en petits groupes. Quand il nage, il est profondément enfoncé dans l'eau. C'est assurément le meilleur plongeur du groupe des anatidés. En période de nidification, il fréquente la forêt boréale à la recherche de lacs et cours d'eau lents entourés de végétation arbustive, de préférence des conifères. De fin mars à juin, il niche dans des cavités d'arbres, assez souvent des anciens nids de pics noirs. Il peut également utiliser des nichoirs artificiels qu'il garnit de duvet. En période d'hivernage, on le retrouve sur les rives de grands lacs, aux abords d'estuaires et de baies abritées. (Oiseaux.net)



MALGRE L'HIVER RIGOUREUX,
NOS INVENTAIRES EN HAUSSE !
PLUS DE 30 PAPILLONS
AU MOINS 25 LIBELLULES
20 février 2010 - En ce qui concerne les papillons, nous ne disposions pas d'un inventaire "scientifique" réalisé sur le terrain avec un protocole rigoureux. Nous avons donc repris plusieurs années de photographies pour identifier les individus contactés et consolider un premier bilan de nos observations .

Plus de 30 espèces présentes sur notre territoire sont photographiées. Plusieurs sont rares, fragiles, menacées, voire "protégées". Un bon début !

A l'occasion de ces recherches, nous avons retrouvé un cliché daté de juin 2000 : nous avions eu en main la fameuse "Gomphe serpentin" (Ophiogomphus cecilia), dont la présence était connue, mais qui n'avait pas été contactée lors de notre inventaire "Odonates".
Celui-ci s'enrichit donc d'une nouvelle unité, ce qui porte à 25 le nombre d'espèces présentes sur notre territoire... contre 3 trouvées par les N.O. en 2004, il faut le rappeler !.

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

 

PAS MOINS DE 25 GRANDES AIGRETTES DEVANT LE MONT
10 octobre 2009 - Record battu : 25 Grandes aigrettes devant le Mont, c'est tout à fait inédit ! La colonie, plus ou moins regroupée suivant les moments, occupe le territoire pendant plusieurs jours.
3 octobre 2009 - Depuis le début de l'été, il y avait toujours eu sur zone de 2 à 6 de ces grands hérons blancs ; ce samedi, on pouvait en observer un groupe de quinze, sans compter quelques garzettes et quelques cendrés.
Le groupe, assez mobile dans le secteur du Mont, semble être présent depuis plusieurs semaines dans la région : il a été signalé par Marc Lacroix qui en a observé 19 "quasiment en face Courpain" et par Cyril Maurer qui en a compté 15 sur l'ancienne carrière éponyme. S'y trouvait aussi une Avocette signalée préalablement par Fred Boursier un peu plus en amont vers le "Fer à cheval".
A noter aussi le retour en force des Cygnes tuberculés : une douzaine actuellement, dont un juvénile beige. (Il y en aura 18 simultanément plus tard à la mi-novembre)


BILAN A L'HEURE DES MIGRATIONS
11 septembre 2009 - Notre jeune et vive "Martinette", toujours bien présente sur notre territoire, nous aura remis un peu de baume au coeur après cette saison décevante. Depuis ce matin, elle a été rejointe par un jeune frère ou camarade mâle. Avec la reprise d'affûts quotidiens à sa rencontre, nous avons multiplié les occasions de voir quelques oiseaux intéressants qui s'étaient faits "discrets" cette année.
Ainsi on a pu observer un Grèbe huppé accompagné de trois juvéniles, quatre Grèbes castagneux. Et Une bataille d'Aigrettes garzettes qui a procuré une série d'images exceptionnelles.
Les Sternes naines ont pris leur envol définitif à quelques jours de l'ouverture de la chasse. Ne restent que quelques pierregarin, ainsi qu'une paire de Guifettes noires. Nous nous abstiendrons de commenter ici le canardage et les canardeurs, c'est toujours d'une bêtise incroyable. Voir la "Carte postale" dans la dernière Lettre du Castor. Ainsi, alors qu'il n'y avait jamais eu autant de portées de Canards, on n'en voit plus aucun, à part quelques suicidaires qui déchainent les tirs à l'aube et au crépuscule.
Un Busard des roseaux est venu se poser longuement à plusieurs endroits dans la Jussie ; il a été "réaccompagné" par des Corneilles qui l'ont peut-être confondu avec un Balbuzard.
Episodiquement, nous avons eu la présence de deux couples de Grande aigrette, puis d'un seul couple. Et maintenant d'un seul individu, longuement photographié en digiscopie à une distance de près de 400 m.

Les balbuzards ont été très présents pour pêcher entre le pont de Jargeau et la levée de Latingy, avec de très grosses prises pendant la présence d'un banc de Mulets dans le secteur.

Enfin des colonies importantes de Mouettes rieuses, de Vanneaux huppés et de Grands cormorans occuppent par moments notre scène ligérienne. Et se déchaînent parfois sur des bancs de poissons qu'ils accompagnent au fil de l'eau dans une atmosphère de folie !


PETITE SORTIE POUR UN CRABIER CHEVELU
9 septembre 2009 - Bien qu'en principe cette rubrique ne concerne que le territoire de Mardié-Est menacé par la déviation routière, j'ai suivi le grand ornithologue et génial dessinateur Alban Larousse pour observer un "oiseau rare" qui s'est installé de l'autre côté de Jargeau, à la hauteur d'Ouvrouer-les-Champs... mais qui pourrait aussi bien venir devant Latingy.
Il s'agit d'un Crabier chevelu, petit héron court sur pattes et de plumage clair, beige et blanc.
Depuis notre poste d'observation, nous avons aussi pu suivre une belle scène de repos d'étape d'une femelle Balbuzard baguée jaune. Posée sur la grève sableuse, puis longuement dans l'eau jusqu'au torse pour boire et pour se faire une toilette.


(Photos prises en "digiscopie" à près de 300m de distance)

LA REPRODUCTION DES STERNES A SA (BONNE?) FIN
4 août 2009 - Avant de relater ces semaines moroses, j'ai attendu d'avoir au moins une bonne nouvelle : le retour, pour la première fois de l'année, du Martin pêcheur... En l'occurence un jeune femelle, vue pour la première fois hier et photographiée ce matin sur mes deux perchoirs.

Les Sternes naines ont démarré leur reproduction très en retard, et j'ai mis du temps à repérer les femelles sur nids sur un îlot de sable et graviers inhabituel, plus proche de notre rive que l'île des Baffaits. Il y avait 7 nids, plus 2 de Petits gravelots. Après une remontée des eaux, ces derniers et quelques Sternes avaient disparu. On ne voyait plus que 4 nids, mais la Jussie qui avait poussé pouvait en cacher. Plus tard, les poussins ont commençé à sortir de sous leurs mères : on pouvait encore en voir 3+2+1=6. Ce sont maintenant des juvéniles probablement proches de l'envol, mais il n'y a plus que le groupe de 3 et celui de 2. Ce sont eux que j'ai pris en "digiscopie" pour ne pas les déranger : un exploit quand on sait qu'on a du mal à distinguer les poussins même de près, alors qu'ici ils sont à plusieurs centaines de mètres, et que le temps était souvent couvert.
Pendant ce temps, un dessinateur naturaliste me faisait découvrir depuis la rive sud du fleuve, grâce à la direction de sa lunette, quatre ou cinq autres femelles sur nids, plus un petit gravelot, juste sur l'extrémité de l'île des Baffaits. Le lendemain, c'était un défilé incessant de kayaks. Voici une colonie de ces prédateurs installés sur les nids en question... Triste fin prévisible, en l'absence de toute protection... Ce qui renvoie à un épisode précédent : celui de l'Arrêté de Biotope refusé !

 

A ajouter à notre inventaire "Odonates", le Ceriagrion tenellum, une belle libellule rouge et fine ; qui porte à 24 le nombre d'espèces présentes sur notre territoire... contre 3 trouvées par les N.O. en 2004.

 

Les Balbuzards pêcheurs sont très présents à la recherche de proies ; d'autant que des bancs de mulets circulent tardivement dans le secteur, ce qui fait le bonheur de nos Pandions qui nourissent maintenant des juvéniles à l'envol.
Autres rapaces : la Bondrée apivore qui est maintenant en famille, et que l'on voit de plus en plus sur les rives de Loire. Mais aussi il y a quelques jours, un peu plus en amont, un jeune Busard des roseaux.
Les Aigrettes garzettes sont maintenant une bonne douzaine, mais il faut y ajouter quatre Grandes aigrettes souvent présentes sur notre scène. Les Cygnes ne sont pas tous partis en migration vers le nord : on en voit en vol ou sur l'eau, jusqu'à 6 actuellement. Les Canards colvert sont particulièrement nombreux cette année, ils se rassemblent en bas par dizaines.

Dans les oiseaux "terrestres", à noter la nidification en forêt d'un couple de Pic mar ; et la présence forte d'un couple de Linotte mélodieuse qui s'exposait tous les matins sur des branches mortes en haut d'un grand peuplier, en compagnie souvent de plusieurs Gros-becs.




UN PRINTEMPS D'ATTENTE PATIENTE
8 mai 2009 - Quoi de neuf sur la Loire durant avril et mai ?
La colonie de Cygnes tuberculés est passée progressivement à 26 individus, ce qui nous donne droit à des séquences d'envol assez fabuleuses. Les hérons cendrés et Aigrettes garzettes se comptent encore sur les doigts de la main. Deux Cannes colvert promènent serrées leurs portées d'une dizaine de canetons chacune. Un couple de Grèbes huppés se montre en plumage nuptial, avec les "oreilles de Mickey", entre deux plongées ! Deux Foulques macroule assez peu farouches se nourrissent devant le Mont.
L'an dernier avant les crues, nous avions décompté sur la falaise de la rive sud pas moins de 160 orifices de nids d'Hirondelles de rivage. Cette année, on peut diviser par 10, une bonne partie du linéaire s'étant effondré ou étant en passe de le faire. Du coup, la colonie est numériquement faible : quelques dizaines, au plus une petite centaine d'individus.
Les Mouettes étaient présentes en nombre notamment sur la pointe est de l'île des Baffaits : pas loin de 200. Mais la montée des eaux en a éloigné beaucoup. Entretemps, elles ont été rejointes par des Sternes : une bonne dizaine de couples de pierregarin, au moins six couples de naines à ce jour. Trois Chevaliers arlequin, quelques Vanneaux huppés une bande de Petits gravelots agités s'étaient mêlés à la colonie. Des Grands cormorans, don plusieurs juvéniles au poitrail clair fréquentent les mêmes îlots.
Vers la mi-avril le régime calme et la transparence des eaux de la Loire nous a valu une fréquentation exceptionnelle pour cette saison, puisque multi-quotidienne, de Balbuzards pêcheurs en recherche de proies. Mais la remontée des eaux devenues plus turbides a réduit considérablement cette fréquentation. Aucun Martin pêcheur n'est en vue pour le moment.
En ce qui concerne les odonates, les premières émergences ont eu lieu fin avril, notamment chez les Caryopteris splendens (photo).
Buses, Bondrées et quelques autres grands rapaces survolent régulièrement la plaine du Mont et les bois. Les Faucons crécerelles sont fidèles au rendez-vous. Au Mont, les Etourneaux sansonnets ont réoccupé la cavité du grand peuplier mort pour une nidification qui est en route.
Dans les bois, on entend toujours la hulotte à l'aube, le Coucou et le Pic noir. Les Pics épeiche et épeichette qui doivent être en couvaison "alertent" à la moindre occasion. Beaucoup de Sittelles torchepot, des Rossignols philomèles et beaucoup d'autres passereaux occuppent l'espace sonore, mais sous la dictature des Corneilles et des Geais bagarreurs. Heureusement, les roucoulements des Colombidés remettent un peu de douceur romantique !
Bref, que ce soit sur la Loire ou dans les bois, tout ce petit monde se met en place doucement, et le théatre quotidien redémarre tous les matins, même si on regrette la défection de quelques grands absents...

Dernière minute, un magnifique Pluvier argenté (et non doré) en plumage nuptial s'est ajouté à l'avifaune de l'île des Baffaits et de ses bancs de sable.

 

DEUX OISEAUX RARES - 16 CYGNES
23 mars 2009 - Ce midi, descendu avec mon tracteur sur la rive pour remonter six sacs-poubelles de déchets apportés par les crues et ramassés hier par la famille (non compris trois roues de voitures !), je fais lever un élégant rapace que j'identifie, pour l'avoir longuement photographié sur l'étang de Vendres il y a trois semaines (les deux photos à droite), comme un Busard des roseaux.
Il se pose dans la grande île des Baffaits. Probablement un migrateur, puisque cette espèce ne s'installe généralement que dans de grandes roselières.
A l'heure de la sieste, redescendu pour voir si il est encore dans le secteur, je vois aux jumelles, beaucoup plus en aval, un groupe de corbeaux et mouettes s'agitent autour d'une grève près d'un gros rapace posé. Les photos confirment que c'est un Balbuzard pêcheur qui mange un gros poisson : le premier de la saison observé sur la Loire dans une scène de pêche par les observateurs du "Groupe Pandion".
24 mars 2009 - Seize cygnes rassemblés en bas du Mont...Beau spectacle, pimenté par une spectaculaire tentative d'accouplement.
- Retour de ma tournée d'observation sur la Loire, c'est quand je finis de retirer mes chaussures étanches qu'il passe devant moi à 30/40 m : le Busard des roseaux, comme une flèche, pique vers la Loire, venant du nord. Il semble donc avoir passé la nuit dans le secteur...
Le premier Balbu pêchant en Loire, un Busard des roseaux qui n'a pas fait que de passer : deux nouvelles preuves de l'intérêt majeurde notre "spot" ornitho de Mardié-Latingy...

 

LE PRINTEMPS DEMARRE FORT SUR LA LOIRE.
15 mars 2009 - Une dizaine de Cygnes - ils ont été jusqu'à quinze - sont présents en permanence devant le secteur du Mont, dont plusieurs juvéniles. Ils se promènent souvent en compagnie de Colverts, fouaillent les fonds... Et font quelques vols spectaculaires.
Vus aussi sur la Loire : des Hérons cendrés - une Aigrette garzette - des Foulques - des Mouettes rieuses - deux Bécasses qui prennent le soleil sur un rocher - des Grands cormorans.
Mais, plus exceptionnel, et un peu précoce : Lundi 16 vers midi, une Cigogne noire prend de l'altitude avec les ascendants devant Latingy et disparaît dans les nuages. Le 18 au milieu de la matinée, mon approche fait lever deux Hérons pourprés sur les bords de Loire près du Mont. Ils remontent la Loire vers Jargeau.
A noter que pour la saison, la Loire est assez basse et peu turbide.
Des observateurs sur le secteur ont vu passer vers la fin février des vols de Grues cendrées. Et une compagnie de dix Cigognes blanches posées sur un grand Châtaignier près du château de Latingy.
Dimanche 15, nous avons dérangé "le" Moyen-duc du vieux verger, et il nous a fait un beau vol au dessus de la prairie du Mont qui a permis de l'examiner aux jumelles. Dans les bois : Pic noir - Geais des chênes déchainés. Sur la plaine du Mont : trois buses variables vendredi 13, deux le mercredi 18.

Voir les commentaires

Publié le par Jim
Publié dans : #Observations




UNE CIGOGNE NOIRE, STAR DES GRANDS ECHASSIERS, SEJOURNE A MARDIE...
28 août 2008 - Alors que nous nous mettons à table pour le dîner dans la cour du Mont, un des convives nous alerte : nous sommes survolés à basse altitude par un très grand oiseau en tenue de soirée : plastron blanc, smoking noir. Aucun doute, il s'agit d'une Cigogne noire, une juvénile en l'occurence. Rarissime, les couples nidificateurs ne sont que quelques dizaines en France !
L'échassier se dirige majestueusement vers les bois de Latingy, et on peut comprendre qu'il s'y pose pour la nuit. Friand de poissons et de batraciens, il reviendra certainement le lendemain sur la Loire pour se restaurer !
29 août 2008 - Effectivement, à l'aube, le grand oiseau revient sur la Loire, circule devant Latingy, se pose à plusieurs reprises. Poursuivi par un Goéland, il survole la rive nord et remonte le coteau vers les bois à l'endroit même où un certain projet de contournement était prévu au siècle dernier. Toutes ces séquences sont photographiées et décrivent de façon assez exhaustive les positions de vol de ce rare et élégant migrateur.
Ce sont trois Martins pêcheurs qui sont présents sur zône, un grand juvénile et deux adultes toujours en pleine crise amoureuse. Le premier venant parfois troubler les séances de séduction des deux autres... Nous en apprenons beaucoup sur les rituels romantiques de cette espèce fascinante...
Nombreux passages de bancs de poissons qui ameutent une douzaine de Hérons cendrés, deux douzaines de Garzettes, et un nombre incalculable de Cormorans.

 

UN ETE QUI PROUVE LA FRAGILITE DES MILIEUX ET DES ESPECES...
17 août 2008 - A une semaine du déchainement des coups de feu sur la Loire, le bilan est plus que tristounet. On ne se fera pas de mal, on ne parlera pas des espèces absentes cette été de la scène mardésienne - comme d'autres sites de Loire voisins d'ailleurs - .
Un Martin pêcheur est bien présent sur zône, et il nous a gratifiés le 10 août face à une charmante demoiselle d'un numéro de séduction amoureuse assez croquignolet... Mais la saison des amours et des nidifications n'est-elle pas terminée ?
Sauf quelques fidèles presque identifiés, les Balbuzards pêcheurs se sont raréfiés avec les intempéries. En contrepartie, un magnifique Circaète nous a survolé longuement hier, et une Bondrée est venue se poser devant nous sur le petit Ginko biloba du Mont à deux reprises.
Deux Grandes aigrettes sont présentes depuis peu. Beaucoup de Chevaliers aboyeurs et sylvain, ainsi que des Pipits Farlouse.
Après les "exploits" des cinglés à moteur, c'était à nouveau "la teuf" techno ce week-end nuit et jour devant la levée de Latingy. Sans doute la "tolérance zéro " chère a notre ancien "premier flic de France" ? Le Préfet et son administration laissent faire ... Indifférence, manque de moyens... Ou ... ???

 

LA LOIRE BAISSE ENFIN : MAIS OU SONT LES OISEAUX ?
fin juillet 2008 - La Loire s'est enfin retirée sur un niveau d'étiage habituel en été. L'affût du Martin pêcheur est à nouveau accessible, mais son utilisateur ne passe que rarement et sans s'arrêter.
Surprise : c'est une Huppe fasciée qui s'y est posée le 26 juillet à l'aube !
Pour le reste, il faut mieux tourner la page d'une "annus horribilis" : depuis mars, les conditions ont été désastreuses pour beaucoup d'espèces et la scène ligérienne est très dégarnie... même pour les espèces banales !
Restent les Balbuzards pêcheurs qui sont de plus en plus présents d'une année sur l'autre... Et qui partent de plus en plus souvent vers le nord, certains sans prendre d'altitude...
A noter que les Castors, profitant des hautes eaux, ont spectaculairement "ratiboisé" la saulaie-galerie : a visiter avant qu'elle ne repousse.
On ne vous attristera pas encore plus en détaillant les "exploits" des cinglés à moteur, comme cette aile volante 45XU ou comme les scooters de plage qui méprisent le milieu naturel et la Loi.
Toujours le même constat : la fragilité du milieu et des espèces rares apparaît cruellement ; mais le Préfet et son administration laissent faire en ne levant pas un petit doigt. Indifférence, manque de moyens... Ou volonté de laisser se dégrader un milieu ayant un potentiel trop riche en biodiversité pour l'usage routier qu'on lui destine ???

 

LA LOIRE ENCORE EN CRUE : NIDIFICATIONS COMPROMISES...
4 mai 2008 - La Loire continue à monter inexorablement. Or il y avait sur la rive sud 160 trous abritant les nids d'une très grande colonies d'Hirondelles de rivage. Le courant a déjà érodé la falaise sablonneuse, les nids les plus bas sont déjà dans l'eau et les derniers seront bientôt atteints si cela continue ! Les nidifications ont lieu en ce moment, cela risque de tourner au désastre. Mais que faire ???
Il reste quelques Sternes naines et pierregarin qui font inlassablement des va-et-vient. Là aussi, les nidifications sont compromises... Hélas, pour la deuxième année consécutive !

 

DECRUE ET CALME RETROUVE SUR LA LOIRE.
(AUX TOURISTES PRES !)
Mai 2008 - Après un long tunnel d'intempéries et de niveaux hauts, on retrouve des conditions meilleures pour le fleuve, même si elles ne sont pas encore "normales".
Le 10 : Devant Latingy, à 9h 30, un Balbuzard pêcheur prend rapidement, monte et part vers le nord avant de bifurquer légèrement vers l'est. Le lendemain, c'est à 6h 30 qu'un Pandion haliaetus fait une boucle jusqu'aux Vernelles, plonge sans succès, repasse devant le Mont et pique vers le nord au droit de Latingy.
Le 11 : L'Ouette d'Egypte se promène au bord de l'île des Baffaits avec les Sternes et les Mouettes rieuses.
Le 13 : Une Grande Aigrette y prend les derniers rayons du soleil avec les Hérons cendrés et plusieurs espèces de Limicoles.
le 14 : Le Martin pêcheur fait plusieurs passages, à nouveau, vers 6h 30.
Les Carpes continuent à frayer quotidiennement devant le Mont sur les grèves non encore découvertes.
Le temps estival des "ponts" de mai a relancé les descentes en canoe... et les piétinements sur les îles, au moment où les Sternes pierregarin devraient commencer à nidifier ! Merci, M. le Secrétaire Général de la Préf !
Les motos et quads ont repris leurs rondes aveugles et bruyantes. On attend toujours que la Subdivision Loire tienne ses engagements... d'Octobre 2006, quand même !!!

 

LA LOIRE S'ANIME AU PREMIER RAYON DE SOLEIL...
26 avril 2008 - Enfin un rayon de soleil... et les retours se multiplient : notre grand ami le Martin pêcheur, d'abord, vu le 18 ; Aigrettes garzettes ; Sternes naines... Passage avant hier d'un Héron pourpré, et ce jour d'un Balbuzard pêcheur.
Un exotique : un Canard mandarin. Et à rajouter à notre inventaire : un couple de Tarier des prés.
Le réchauffement de l'eau a déclenché des journées où l'on a vu frayer probablement des Chevaines, plus quelques Carpes.

 

STERNES, HIRONDELLES... ET BALBUZARD !
16 avril 2008 - La Loire toujours très haute et un climat de février, et la faune avicole s'était faite discrète depuis un mois, hormis les innombrables Mouettes rieuses et quelques Goélands.
Mais les retours se multiplient : Sternes pierregarin, Hirondelles de rivage... Passage avant hier d'un Héron pourpré, et ce jour d'un Balbuzard pêcheur.
Plusieurs portées de canetons se balladent à la queue-leu-leu devant le Mont. Une d'entre elles comporte 14 petits ! Qui voudra faire mieux ?
Partie triangulaire chez les Faucons crécerelles qui s'amusent à des poursuites effrennées.

 

ONZE CIGOGNES BLANCHES AU DESSUS DE NOS BOIS !
22 février 2008 - Onze Cigognes blanches en compagnie dansent un joli ballet vers 14 h au dessus des bois de Latingy. Puis elles s'éloignent , toujours en tournoyant, vers la forêt d'Orléans. Probablement en recherche d'ascendants, car elles prennent aussi progressivement de la hauteur. Les cigognes ne font en principe leur migration de retour qu'au mois d'avril !
Notre "forêt du Castor" est "dévastée" par les coupes des animaux qui rongent les écorces et transfèrent des branches vers l'île et sans doute l'autre rive.
Un Pic noir est contacté dans les bois du Mont au nord des maisons. Reconnaissable à son chant modulé.

 

OISEAUX "EXOTIQUES"...
21 février 2008 - Observés devant le Mont : un groupe de huit Foulques macroule ; un couple de Harles bièvres ; un groupe de quatre Bernaches du Canada (probablement descendantes de celles qui avaient été introduites il y a quelques années par "le fada". A noter que, depuis des naissances en 2007, le troupeau d'oies semble dispersé). Reste aussi un Tadorne casarca, vu souvent sur l'île des Baffaits. Sont toujours présents : Une demi-douzaine de Hérons cendrés, une Aigrette Garzette, beaucoup de canards, mouettes, goélands, cormorans...

 

Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 > >>

 

Articles récents

Hébergé par Overblog