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UNE LOUTRE SOUS LE CHALAND !
7 octobre 2007 - "Les Passeurs de Latingy" étaient venus ancrer trois bateaux devant le Mont pour "faire le décor" lors de la venue des députés européens. Une décrue les a forcé à "se mouiller" sévèrement pour les dégager des roseaux et de la Jussie. Au milieu de leurs efforts, grosse surprise subite : une Loutre surgit de sous le bateau dans le groupe, puis prend la fuite.
La présence du Mustélidé semi-aquatique est difficile à constater, car son activité est plutôt nocturne. Pourtant c'est sans doute cette Loutre-ci qui avait été vue depuis quelques mois à plusieurs reprises, traversant les rivages herbeux pour se cacher dans un amas de bois, ou même traversant la prairie du Mont en direction des bois.
Le nouveau "challenge" pour 2008 : qui en prendra les premières photos ?
29 septembre 2007 - On en entend parler, on ne le voit pas tout les jours ! Un grand cervidé traversant la Loire à la nage, et parcourant les îles et îlots ! Et ce, probablement pour échapper aux chasseurs !
Au même moment, présents sur le site : "notre" famille de huit cygnes, "nos" Grandes aigrettes qui sont maintenant quatre à demeure, moult Aigrettes garzettes, deux Hérons cendrés qui se querellent, etc. etc.
LES GRANDES AIGRETTES DE NOUVEAU A MARDIE !
2 septembre 2007 - La rentrée nous offre un couple de Grandes aigrettes, les deux vues hier devant Latingy et une cet après-midi devant Le Mont Heureusement, les chasseurs se sont faits relativement discrets pendant ce week-end, prions les de continuer pour ne pas les faire fuir !
CONSTERNATION : LES TARTARINS SONT DE RETOUR SUR LA LOIRE !
La chasse est un "sport de la Nature", et une "Tradition", comme chacun sait. C'est sans doute pour cela que nos modernes aventuriers mobilisent voiture, remorque, bateau a moteur hors-bord, téléphone portable, cagoule etc. en plus de leur "bâton de feu", pour, à l'aube, exécuter bruyamment quelques malheureux canards égarés dans le silence mortel qu'ils ont provoqué. Cela s'appelle l'"ouverture". Depuis, la Loire est presque déserte.
Ayant choisi la pointe de l'île des Baffaits pour "planquer" discrètement (Hum...), ils prennent la place des colonies de Vanneaux huppés, des Mouettes et des Hérons cendrés qui l'occuppaient encore la veille au soir (voir photos). Pour faire bonne mesure, nos brillants fusils déchargent jusqu'à 21h45, dans l'obscurité à peu près totale... Quels Hommes !
31 juillet 2007 - Ce magnifique héron pourpré a trouvé son bonheur à l'endroit exact de Mardié où certains prétendent faire franchir la Loire à leurs camions : il guette une Brême de près de 40cm qu'il va aller ensuite déguster à l'abri dans les roseaux.
Le lendemain, il est à l'affût, toujours sur notre rive, entre Le Mont et Saint Aignan.
Le 9 août matin, il est à nouveau devant le Mont sur un îlot, mais des kayakistes le font s'envoler vers l'amont...
CE QU'ON NE VOUDRAIT PAS, CE QU'ON NE DEVRAIT JAMAIS VOIR ET REVOIR.
Embrouilles sur l'actualisation de l'"Arrêté de Biotope" ou illogisme coupable des mécanismes administratifs ? L'île des Baffaits était protégée depuis deux ans, en été, par des panneaux informatifs et/ou réglementaires. Rien cette année. Les colonies d'oiseaux, dont les fragiles Sternes, déjà fortement bousculées par les niveaux anormalement élevés et en "yo-yo" de la Loire depuis plus d'un mois, sont maintenant systématiquement dérangées par les kayakistes qui abordent l'île et la piétinent, dès qu'il y a un rayon de soleil.
Par ailleurs les rives de Loire sont laissées à l'abandon par la Subdivision Loire qui n'a toujours rien fait, huit mois après s'être engagée à installer des panneaux informatifs de l'interdiction aux engins mécaniques. Elles sont donc à nouveau le lieu de débordements inacceptables (rodéos motos, quads, feux sauvages polluants, camping sauvage motorisé, rases-mottes d'ULM...).
CE QU'ON AIME VOIR ET REVOIR : LES OISEAUX DE L'ETE SUR LA LOIRE !
Sous l'oeil acéré du Martin pêcheur, à nouveau entrevu à notre lieu d'affût : Sternes pierregarin et naines en maraude, Aigrettes garzettes et Hérons cendrés très présents, Balbuzards pêcheurs de plus en plus visiteurs sur le site, Grèbes huppés adultes et juvéniles, Cygnes tuberculés, Canards variés. En plus des colonies de Vanneaux huppés, de Mouettes rieuses, de Grands Cormorans, de divers Limicoles etc. Les "curées" sur bancs de poissons se sont multipliées, comme si les hautes eaux favorisait la présence de ces bancs : certains montent et descendent pendant plusieurs heures devant le Mont et Latingy. Toutes les espèces s'y mettent... et j'ai même vu un Balbuzard y plonger trois fois près des Cormorans pour pouvoir repartir chargé...
Dimanche de Pentecôte. Au milieu de la matinée, le passage d'un banc de poissons descendant le fleuve provoque une énorme agitation. Une trentaine de Sternes, une vingtaine de Grands Cormorans, une demi-douzaine de Hérons cendrés et autant d'Aigrettes garzettes,et quelques Canards tentent leur chance... Un Balbuzard, lui, arrivera après la bataille !
Les petits bonheurs de la vie de famille. Dix Mésanges à longue queue se serrent les coudes. Elles resteront encore longtemps en bande avec leurs parents.
LES GRANDES AIGRETTES S'INSTALLENT AU MONT. Nous en avions signalé à l'automne, les revoici au printemps ; au moins un couple, sans doute deux. Ce grand échassier blanc est traditionnellement plus méridional. Bienvenue, donc, sur la Loire mardésienne où il retrouve des colonies déja importantes de Hérons cendrés et d'Aigrettes garzettes.
Le 24 avril et le 25, début timide de "frai des Carpes". Dans des herbes semi-submergées au bord des rives, mâles et femelles s'ébattent bruyamment pour la fertilisation des oeufs de ces dernières. Pour le moment, il n'y a qu'une dizaine de couples, mais avec la chaleur, il faut s'attendre pour bientôt au "grand frai" qui durera la journéé entière, avec des dizaines de couples...
Le 4 mars, passage d'une compagnie de 100 grues cendrées au dessus de la Loire à Mardié. Pas une de plus, pas une de moins.
Dès la fin février, nous retrouvons beaucoup de nos oiseaux habituels : Faucon crécerelle ; Grues cendrées ; Canards colverts ; Geais des chênes ; Pics verts, noirs, épeiches ; Mésanges. Passage aussi d'une compagnie d'Etourneaux-sansonnets.
Le 21 décembre, une habitante de Mardié m'informe de la présence au sol d'un grand échassier, qui a été aussi photographié par une de ses connaissances de Bou. Les photos, peu nettes, permettent de confirmer qu'il s'agit bien d'une Grue cendrée. Elle est signalée jusqu'à la fin du mois, malgré l'installation d'un gel persistant. La migration des grues cendrées vers l'Afrique, par dizaines de milliers, est normalement plus précoce... ("http://champagne-ardenne.lpo.fr/grues/point_sur_la_migration.htm"). Mais elle semble avoir "trainé" cette année. Elle se fait essentiellement sur un grand couloir qui tangente l'est du département du Loiret.
Le 14 novembre, je suis survolé au bord de la Loire par une Grande Aigrette qui remonte le fleuve et se pose devant le hameau du Mont. Depuis un moment, j'avais remarqué la présence de ce Héron blanc, inattendu car il devrait être parti en migration au sud ! La Grande Aigrette est le plus grand des hérons et des aigrettes d'Europe (90 cm). La population nicheuse dans l'Union Européenne est reduite à une seule colonie d'une vingtaine de couples. Le très faible effectif, la disparition des habitats de nidification et d'hivernage, et les dérangements sont les principaux problèmes pour l'espèce.
Le 23 octobre, c'est une magnifique cigogne noire qui se profile dans nos jumelles, puis dans notre téléobjectif. La tentative de réduire la cinquantaine de mètres qui nous séparent provoque l'envol "nonchalant" du bel oiseau, qui traverse la Loire, puis s'éloigne vers les boisements de Sandillon... en survolant le pont maudit ! La population de cette espèce rare est estimée à 500 couples en Europe, 50 en France (et seulement deux dans le Loiret ?)...
A la mi-octobre, ce sont 18 cygnes, dont la famille de 8, toujours groupée, qui sont visibles devant le Mont et en aval vers Latingy .
Le 28 septembre, arrivée sur la Loire entre le Mont et Latingy d'une famille de huit Cygnes tuberculés superbes : deux adultes, trois juvéniles de couleur beige, trois juvéniles blancs. Ils s'ajoutent aux cinq autres déjà présents sur le site. La présence de juvéniles beiges est le signe de l'existence d'une espèce sauvage nordique dans leurs antécédents.