Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !
Ce soir sur France 4 :
Si vous n'avez pas vu ce documentaire lorsqu'il est passé sur France 2, ne le manquez pas ce soir à 21h sur la quatre !
Il est magnifique ; il montre un animal sauvage magnifique ; il raconte une belle histoire... Et on se demande sans arrêt comment ont pu être filmées ces scènes incroyables.
A défaut, vous devez pouvoir retrouver la vidéo sur Internet.
Et si vous voulez comprendre "comment ?", un "making-off" existe qui vous livrera des secrets très surprenants... tout en déflorant les si beaux mystères...
Tous les ans, il a son heure de gloire... Ou plutôt sa semaine de gloire. Ce magnifique Peuplier noir (Populus nigra) situé en bas du coteau du Mont fleurit chaque année au printemps.
Car les "chatons" cramoisis qui éclosent et qui le recouvrent momentanément sont bien des fleurs (Revoir notre article " Des chatons ? Oh, que c'est mignon ! " du 18/03/11, on ne s'en lasse pas !). Qui vont bientôt lâcher aux vents leurs pollens, et ainsi féconder leurs congénères femelles.
Ce week-end, pour lequel s'annonce du beau temps, est le moment parfait pour une petite ballade en rive de Loire, depuis l'extrémité de la Rue du Bois-Minet à Mardié, pour aller contempler cet arbre exceptionnel.
Vous en profiterez pour contempler une nouvelle fois le paysage magnifique que le conseil départemental veut absolument ravager pour y faire passer une route avec plein de voitures et de cacamions... Où paraît-il, ils ne dérangeront "personne" !
Le 17 mars, entre averses et giboulées de grêlons, le couple Sylva/Reda, couple "titulaire" du nid du Grand Bois à Mardié, s'est reconstitué vers 8h 40. Sylva était déjà sur l'aire depuis samedi 16 midi.
La femelle 1 B avait pris possession des lieux. Au point qu'on l'y avait vu rapporter un très gros poisson étêté, juste avant que Sylva ne vienne tourner au dessus d'elle. Comprenant sa mauvaise fortune, 1B s'est enfuie avec ce poisson, une minute avant que la reine Sylva ne vienne reprendre le contrôle de la plateforme.
Son compagnon Reda l'a rejoindre ce matin peu après le début du Direct, mais il n'est pas impossible qu'il ait été là depuis hier soir...
En tout cas, non seulement Reda a fait son apparition en se posant sur le dos de Sylva, mais encore les accouplements ont suivi rapidement !
Reda est aussi actif sur l'amélioration du nid, mais surtout sur l'apport à Sylva de poissons de tailles variables...
Dans quinze/vingt jours, on peut attendre le début des pontes et l'incubation durant 37 à 41 jours, les éclosions pourraient intervenir vers la mi-mai. A condition, bien évidemment, que Reda ne réitère pas ses "exploits" de l'an passé, ou que quelqu'autre mauvaise circonstance ne perturbe pas le cycle "normal" de la reproduction !
Mais vu le départ impeccable, d'abord du point de vue de l'image diffusée, puis de la belle concordance des arrivées de la femelle et du mâle, on peut rêver d'un déroulement parfait !
Dimanche 3 mars, entre averses et tempêtes, la petite équipe de BalbuCam s'est affairée autour, le long et en haut du séquoia qui porte l'aire des Balbuzards pêcheurs du grand Bois à Mardié.
A la suite d'une malencontreuse coupure juste à l'extrémité de la dernière saison, toute la ligne qui apporte le courant et transporte les images vers le net a été revérifiée et sécurisée. Les équipements image, son et transfert des signaux ont été remis en place.
Dès le redémarrage de l'installation, nous avons retrouvé une image parfaite et un son extraordinaire : au petit matin, le concert des oiseaux est un véritable enchantement... Et la reconnaissance des espèces par le son permettra de mettre un nom sur chacun des musiciens de ce concert !
Le "En direct" du site BalbuCam a démarré hier dimanche 10 mars à 8 heures. Il n'a pas fallu longtemps pour que les candidat(e)s à l'occupation de l'aire se manifestent : il y en a déjà trois, probablement des femelles, dont deux "inconnues" et une qui avait déjà tenté sa chance l'an dernier ... Avant de devoir céder la place, finalement occupée par les "titulaires" : Sylva, la femelle, et Reda le mâle.
Première confrontation vers 11h le 11 mars : 1B contre "bague alu".
C'est la première qui l'emporte, et qui s'incruste sur l'aire, recharge le nid etc.
Si Sylva et Reda sont attendus sereinement sur leur aire pour une nouvelle saison de reproduction, c'est que nous avons réussi, grâce à nos actions judiciaires, à repousser le projet funeste du conseil départemental qui avait décidé de déboiser à l'automne pour faire passer sa déviation routière.
La lutte bat son plein, mais maintenant ce sont les destructeurs qui sont acculés : ils pratiquent l'"infox" plus que jamais. Ainsi, nous avons révélé l'existence d'un rapport du BRGM qui prédit des désordres du pont envisagé comme "possibles, voire probables" avec dommages aux personnes et aux biens, et mise hors d'usage de l'ouvrage. Le CD45 prétend être "transparent" sur la question, alors que ce rapport devait être caché trois ans ; et que le maitre d'ouvrage s'est totalement dispensé de suivre les "recommandations" du BRGM... A croire qu'il ne les a pas lues, ou qu'il ne prend pas au sérieux la réalité des risques !
Quant au réchauffement climatique, contre lequel nous allons encore marcher le samedi 16 mars partout et notamment à Orléans, le "président" Gaudet n'en a rien à cirer : il n'en a jamais entendu parler, et il doit en bon notable conservateur encourager le BTP qui construit des ponts d'une part (suivez notre regard vers Châteauneuf-sur-Loire), l'industrie automobile et les lobbies routiers et logisticiens, très présents autour d'Orléans d'autre part...
5 mars 2019 - C'est le moment où quasiment chaque année, on peut observer ici le Harle bièvre. Un couple de ces anatidés plongeurs passe et repasse ces jours-ci devant Le Mont et Latingy, quand le temps n'est pas trop exécrable...
Profitons-en pour revoir une de nos observations de mars 2016.
Malgré un temps détestable, et notamment des forts vents du nord chargés de pluie, les migrations prénuptiales sont bien parties, notamment en ce qui concerne les Anatidés, les Limicoles, les Hirondelles.
Un couple de Harle bièvre(Mergus merganser) fait une longue halte devant Le Mont, où doivent circuler des bancs de poissons : signalés hier déjà par des rassemblements de Grands cormorans, de Grandes aigrettes, de Hérons cendrés, et d'aigrettes garzettes.
La femelle du Harle se fait remarquer par sa perruque rousse à géomètrie variable qui fait inévitablement penser à celle de Donald Trump. La comparaison s'arrête là : Madame Bièvre, elle, a toute sa tête...
Le mâle, pour sa part, porte une élégante tenue de soirée en noir et blanc.
Mais à la plongée, tous deux sont champions à égalité : en apnée pendant vingt à trente secondes, ils peuvent descendre jusqu'à dix mètres de profondeur. Autant dire qu'ils sont des fameux pêcheurs !
Alors que l'on pouvait observer de nombreux vols de Cygnes, voici soudain qu'est passée une silhouette inattendue : celle d'une Grue cendrée remontant la Loire. Egarée de sa colonie ?
Sur la rive nord du fleuve, des nuées d'Hirondelles de rivages et d'Hirondelles rustiques.
Plus un Canard souchet mâle. Et toujours beaucoup de Foulques macroules.
Dès que le déluge laissera place à un rayon de soleil, allez vite randonner sur les bords de Loire : ça commence à être intéressant !
Voire très intéressant : notre ami Cyril Maurer a surpris hier au Fer à Cheval un magnifique groupe de six Avocettes élégantes : nous en reparlerons.
Autres observations : Hirondelles de rivages et Hirondelles rustiques, et huit Sternes pierregarin. Dans la réserve de Courpain, deux Canards siffleurs.
Et puis, à ne pas manquer lors de vos promenades, quand il ne sera plus sous l'eau : le spectaculaire Peuplier noir mâle, qui est rentré dans sa phase "chatons", c'est à dire fleurs. Il est donc entièrement rouge cramoisi !
Lors des cinq promenades que nous avons déjà faites autour et dans le Petit étang du grand bois, nous avons perçu le cadre végétal des lieux, et regardé de plus près certaines espèces utilisées par la faune fréquentant ces lieux. Cette fois-ci, notre visite va s'intéresser à l'étang en vous présentant les principales espèces végétales spécifique à ce milieu humide.
Ala fin de l'hiver, la faune et la flore paraissent bien discrets, sinon absents. Seule dans l'eau, une herbe hydrophyte, la Glycérie flottante (Glyceria fluitans), montre par endroits en surface de l'eau ses feuilles plates et rudes, couchées ou brisées, qui peuvent dépasser le mètre de long.
Mais dès le mois de mars, le Saule marsault (Salix caprea), petit arbre dioïque qui se plait à grandir dans l'eau, se couvre de chatons blancs qui virent au jaune : ce sont en fait des grappes de fleurs, nous en avons parlé dans nos articles "Les chatons ? Oh, que c'est mignon !" du 18/03/11 et "Des acrobates à tout faire" du 14/04/13.
Deux mois plus tard, on ne reconnait plus l'étang : toujours plein d'eau, il est presque entièrement couvert de petites fleurs blanches émergeant de quelques centimètres. C'est le début de la floraison de la Renoncule aquatique (Ranunculus aquatilis).
Sur les berges que la baisse de niveau vient d'exonder, une végétation dense composée d'espèces hélophytes se développe rapidement. Et d'abord des bouquets de Joncs épars (Juncus effusus) dont les tiges lisses et raides, qui peuvent monter à un mètre, servent notamment pour se poser aux Libellules qui commencent à émerger.
Le Plantin d'eau (Alisma plantago-aquatica) profite de la baisse du niveau à l'arrivée de l'été pour prendre une position dominante. "Cette grande plante est enracinée dans la vase et s’élève jusqu’à un mètre. Ses feuilles sont ovales, lancéolées et pointues. Les fleurs à trois pétales blancs ou légèrement rosés apparaissent au bout d’une inflorescence très ramifiée." On a vu que les Lestes utilisaient ses tiges pour y piquer leurs œufs.
Le Nénuphar blanc, ici dans une variété de couleur rose (Nymphea alba f. Rosea), ne s'est pas implanté ici naturellement : issu de l'horticulture, il se développe cependant avec beaucoup d'aisance dans ce genre de contexte. "Enraciné dans le fond vaseux des eaux dormantes, un pétiole pouvant atteindre deux mètres rejoint la surface et étale ses feuilles en forme de cœur arrondi. Parmi ces feuilles qui servent de reposoirs à de nombreux animaux, éclot la fleur qui expose pas moins d’une quarantaine de pétales !"
Enfin, sur les pourtours, de belles floraisons de plantes hygrophiles familières : la Salicaire commune (Lythrum salicaria), dont les fleurs pourpres en épi attirent beaucoup de Papillons.
Mais aussi la Lysimaque commune jaune, le Lycope d'Europe dont la feuille ressemble à celle de l'Ortie, la Sarriette commune et l'Epiaire des marais d'une couleur mauve claire, etc.
Enfin, à l'été, ce qui reste d'eau se recouvre progressivement de Lentilles d'eau trilobées qui brillent au soleil, au milieu desquelles les Grenouilles vertes arrivées à maturité se fondent pour mieux surprendre les proies aériennes qu'elles guettent.
Voilà, cette visite en six épisodes est à peu près complète. A peu près, car nous en sommes restés à l'essentiel, au plus visible : un inventaire complet serait fastidieux... Cependant, à l'occasion, nous pourrions revenir sur des espèces moins visibles, mais aussi plus "rares".
Et puis la biodiversité varie, d'une année sur l'autre et au gré des saisons : c'est une autre approche sur laquelle nous reviendrons sans doute un jour.
Alors : FIN, ou A SUIVRE ?
Actrices principales de l'étang, de nombreuses Grenouilles pointent leurs yeux curieux en surface, à l'affût inlassable de proies qui auraient l'imprudence de les approcher : principalement des insectes volants.
Cette cinquième approche du petit étang nous amène à parler du monde de ceux que l'on appelait les Batraciens, qui sont devenus aujourd'hui les Amphibiens.
Pour cela, il nous faut repartir de ces masses gélatineuses brillantes qui flottent en surface du plan d'eau dès le début du printemps.
Nous vous avons fait découvrir, dans notre article "Photo-mystère : trop tard, ce sont des têtards…" du 02/04/12, et par la suite, comment à partir de ces pontes, par milliers, des larves minuscules se transformaient neuf fois pour atteindre le stade de la Grenouille.
Nous l'avions indiqué : si l'espèce la plus visible à l'état adulte dans l'eau de l'étang est la Grenouille verte (Rana Ridibunda) dont la photo est au début de cet article, les grosses masses d'oeufs semblent être celles de Grenouilles rousses (Rana temporaria) qui se dispersent par la suite hors du milieu aquatique.
A l'instar de ces denières, d'autres Amphibiens vont n'user du milieu humide que pour la reproduction.
Par exemple les Rainettes qui sont "arboricoles", comme cette Rainette méridionale (Hyla meridionalis) :
on la rencontrera dans les hauteurs de la végétation... mais pas forcément en haut des arbres !
Ou encore le Crapaud commun (Bufo bufo) au déplacement terrestre plutôt "lourdingue" :
on lui construit parfois des "crapauducs", petits tunnels sous les routes, pour le protéger sur l'itinéraire qui le conduira, en compagnie de congénères, vers le plan d'eau où il reproduira l'espèce.
A ce jour, nous n'avons pas contacté de Tritons ou de Salamandres dans l'environnement de notre étang.
Voilà, nous avons fait à peu près complètement l'inventaire de la faune qui habite ou fréquente cette zone aquatique. Laquelle contribue à enrichir fortement la biodiversité de notre territoire.
Il nous reste à regarder de plus près les espèces végétales les plus déterminantes qui, comme on le voit ici, peuvent contribuer directement ou indirectement à la vie des espèces animales... ou simplement à leurs petits bonheurs !
A suivre...
Tiens, alors que c'est encore l'hiver, un Héron cendré s'envole à notre approche de l'étang, où il était en position de chasse, les pieds dans l'eau... Mais que pouvait donc espérer l'échassier dans ce milieu qui semble à ce moment dépourvu de toute vie ?
En regardant bien, on finit par distinguer un petit mouvement... parmi des sortes de débris végétaux flottants. Il s'agit en fait d'une larve de Phrygane - petit insecte insignifiant genre papillon de nuit - qui après s'être constitué un fourreau en soie, y accroche des morceaux de végétaux (ou alors de minéraux). Tous les styles sont permis, pour se rendre moins repérable que de nombreuses larves qui se rencontrent dans le même milieu aquatique. Mais insuffisant pour tromper l'oeil affuté du Héron prédateur !
Quatrième épisode d'exploration de notre petit étang : nous y avons d'abord observé des insectes volants, puis, des mammifères. Nous allons maintenant nous intéresser aux espèces les plus spécifiques de notre plan d'eau, celles qui sont vraiment aquatiques. Avant d'en venir, dans un prochain épisode, à certaines qui ont besoin du milieu aquatique pour s'y reproduire et s'y développer, comme les amphibiens - anciennement batraciens - .
Voici donc quelques habitants significatifs de notre étang : deux Coléoptères aquatiques, et deux punaises dont une "patineuse"...
Voici l'Hydrophile brun (Hydrous piceus), le plus gros des Coléoptères aquatiques, qui devient rare en raison de la détérioration de ses milieux.
Et l'élégant Dytique bordé (Dysticus marginalis), redoutable prédateur de têtards et de larves de libellules.
Les familiers Gerris qui "marchent" sur l'eau ne sont pas des "Araignées d'eau", mais bel et bien des Punaises.
De même que les Notonectes qui se tiennent généralement sur le dos près de la surface : bonne position, comme on le voit ici, pour donner le "baiser de la mort" à une proie venue du milieu aérien.
A suivre...
Troisième retour au cœur de la forêt, auprès de notre petit étang. C'est lui qui, dans son bel habit blanc de la fin janvier 2012, a eu l'honneur de servir de décor à notre carte de voeux pour 2013.
Avec des "invités" dont vous aurez compris que la présence n'est pas totalement naturelle. Même si cette Chevrette se reflète de façon troublante sur la surface de l'eau derrière les herbes aquatiques !
Ce qui n'empêche pas que l'étang soit souvent un lieu de rencontre privilégié avec des Chevreuils (Capreolus capreolus ) qui viennent s'y abreuver.
Ainsi, il y a quelque temps, les yeux cachés par le boitier du réflex, nous avons eu un face-à-face de trois quarts d'heure avec ce charmant brocard, immobilisé par sa curiosité... Et dont la compagne était aussi présente derrière un saule. En fait, tous deux sortaient chaque jour de leurs caches vers la fin du jour pour venir s'ébrouer à l'extrémité du plan d'eau, avant de traverser les bois en direction du coteau de la Loire.
Les Cervidés ne sont pas les seuls mammifères à s'intéresser au point d'eau.
A l'automne dernier, nous avons vu défiler au bout de l'étang une compagnie d'une bonne douzaine de sangliers (Sus scrofa), à la queue-leu-leu, pour la plupart vraissemblablement des jeunes de l'année.
Témoignage de la présence accrue de celui qui vient régulièrement se rouler dans une "souille", cuvette de boue qu'il forme sur les bords de l'étang, où il s'ébroue pour se débarrasser des ses parasites... et pour se rafraîchir en été. (photo de sanglier empruntée sur Internet)
Un crâne de ragondin ramassé sur les lieux atteste aussi du fait que ceux-ci ne se confinent pas au fleuve et à ses rives, mais sont capables de parcourir des centaines de mètres dans l'intérieur des terres. Le point d'eau peut aussi abreuver une multiplicité des autres mammifères contactés a proximité immédiate :
Le Lièvre ( Lepus) et l'Ecureuil, particulièrement familiers.
Et également : le Renard roux, dont on trouve des laissées ; des Mustélidés, comme la Martre ; des petits rongeurs ; et certainement des Chauves souris forestières...
A suivre...