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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Les familiers des grands Peupliers

Ils sont assez vieux et plutôt "décatis" ; couverts de boules de Gui : avec des branches brisées par les tempêtes, ou sévèrement attaquées par des Pics ; mais surtout, avec des branches hautes desséchées. 

Nous en avons déjà parlé dans notre article "Grands Peupliers du Mont : un théâtre apprécié par l'avifaune" du 28 juillet 2014 et dans de nombreux autres articles. Ces branches dépourvues de feuilles accueillent à découvert des dizaines d'espèces d'oiseaux, et notamment des espèces attirées par des positions sommitales souvent peu visibles...
Sur la photo ci-dessus, prise pour le Pigeon ramier, il y a en réalité "par hasard" quatre oiseaux...

 

Certains oiseaux y apparaissent d'abord entre leur arrivée de migration et le début de leur reproduction, puis après la fin de cette reproduction, parfois accompagnées de leurs jeunes.

Ce 6 juillet, c'est le cas du Loriot d'Europe (Oriolus oriolus), vu ici jusqu'au début mai, mais qui vient d'y réapparaître plusieurs fois et pour des stations parfois prolongées.

 

 

Les familiers des grands Peupliers
Les familiers des grands Peupliers
Les familiers des grands Peupliers
Les familiers des grands Peupliers
Les familiers des grands Peupliers
Les familiers des grands Peupliers
Les familiers des grands Peupliers

Revoici aussi le Grosbec casse-noyaux ( Coccothraustes coccothraustes ) :

Les familiers des grands Peupliers
Les familiers des grands Peupliers
Les familiers des grands Peupliers

Au passage, un Pic vert ( Picus viridis ) :

Les familiers des grands Peupliers

Par contre, cette Tourterelle des bois (Streptopelia turtur) n'est ni de retour, ni de passage : elle est ici tous les jours, son emplacement est comme réservé !

Les familiers des grands Peupliers

Ce matin à 6h 20, un des deux jeunes Balbuzards pêcheurs ayant récemment pris leurs envols tentait de se poser sur une branche haute de nos grands Peuplier. Dans une scène ressemblant à celle-ci (datant, elle, d’avril 2018) :

Les familiers des grands Peupliers

Mais ces jeunes ne connaissent pas encore la capacité des branches à supporter leurs poids. Et le séjour trop bref de celui-ci, quelques secondes, n’a pas permis de prendre une photo…
Le jeune est parti vers le Grand Bois, et on a pu l'y  voir encore pour quelques trop brefs survols.

Au cours de l'année, ce sont des dizaines d'espèces qui utilisent ces perchoirs élevés. Et notamment :
- Des rapaces : Circaète Jean-le-blanc, Buse variable, Balbuzard pêcheur ; Faucons crécerelle, hobereaux, pélerin  ; Épervier d'Europe.
- Des picidés : Pics épeiche, épeichette, vert, noir.
- Des colombidés : Tourterelles des bois, tourterelle turque, toutes sortes de Pigeons (ramier, biset...).
- Des corvidés : Corneilles, Pies, Geais des chênes
- De multiples autres passereaux : Grives, Étourneaux, Mésanges,Pinsons etc.

Bref, c'est un studio vivant pour la photo ornithologique !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

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05/06/2013 - Vous passez vingt fois sur le chemin qui descend au Belvédère Genevoix, sans rien remarquer. Il y a bien une petite boule, genre paquet de graines, tombée dans une vague toile d'araignée...

 

La vingt et unième fois, vous effleurez la branche de chêne, et vous voyez la boule "éclater" littéralement !

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Car ce n'étaient pas des graines, mais bel et bien des animaux. A regarder de plus près, il s'agit de minuscules araignées dont l'abdomen est jaune avec une tache noire à l'arrière.

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Sur un entrelacs de Chèvrefeuille voisin, il y a justement une autre double "nursery" de bébés-araignées :

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Qui dit "bébés" dit "Maman" (pour nous, au moins !).

Nous cherchons donc la génitrice-nourricière de cette petite famille dans le voisinage immédiat. Serait-ce celle-ci, où l'on retrouve des couleurs jaune et noir sur l'abdomen ? 

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Il s'agit d'une  "Tétragnathe", ici en vue ventrale (Tetragnatha sp.).


Ou celle-là, à l'abdomen joliment décoré, mais sur fond blanc ? 

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Ici, il s'agit d'une "araignée crabe" (famille des Thomisidae) : Ebrechtella tricupidata femelle... qui dévore lentement une autre araignée. Pas très ressemblante aux bébés.

 

Mais voici que dans la nursery, où ceux-ci se sont dispersés, apparaît une nouvelle venue : serait-ce enfin la mère, qui viendrait protéger ses petits ?

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Il s'agit maintenant d'une petite "Epeire concombre" (Araniella sp).

 

Or, vérifications faites, ces petits ne sont pas ceux de l'une des trois araignées précédentes, mais ceux de l'Epeire diadème ( Araneus diadematus). Vous savez, cette charmante araignée forestière orbitèle (c'est à dire qui construit des toiles circulaire entre deux arbres...), dont la femelle a tendance à dévorer le mâle (deux fois plus petit) lorsque celui-ci s'approche d'elle à un moment inopportun... c'est à dire à peu près tout le temps.

On nous apprend aussi que "rares sont les femelles d'araignées s'occupant de leur progéniture après la ponte." La mère indigne n'aurait donc pas traîné dans le secteur, sa recherche serait vaine ? Cela paraît confirmé si on en croit Wikipédia : "Une fois fécondée, la femelle dépose ses œufs dans un cocon protecteur avant de se laisser tomber pour mourir d'épuisement."  Mais dans ce cas, il nous faut retirer les termes " mère indigne" !

 

Epilogue :

En photographiant l'Epeire concombre au milieu de la nursery, il nous avait semblé un moment voir à travers le viseur l'adulte capturer et faire disparaître un bébé, idée monstrueuse vite repoussée...

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Pourtant, on nous dit : "C'est tout à fait possible, voire probable, la plupart des araignées n'ayant aucun scrupule à se nourrir d'autres araignées - parfois de la même espèce-."

 

 Un horrible pressentiment nous fait retourner voir le nid : il n'y reste que quelques individus dispersés.

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Et le lendemain matin, plus rien ! Alors, dévorées par l'Epeire concombre, nos petites araignées, ou parties chacune de son côté car ayant atteint la maturité ? On ne le saura jamais !


 

Merci à Sébastien Damoiseau pour son aide technique. Allez voir son remarquable blog "La tourbière de la Guette".

Repris d'un article publié le par Jim

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
L'Aigle prend ses bottes à son cou...

22 mai  -  S'étant aventuré sur la Loire dans un environnement qui ne lui était pas habituel, un Aigle botté ( Hieraaetus pennatus ) en forme claire se voit harcelé par deux Corneilles en maraude sur le fleuve.

Les corvidés ne le lâchent plus et accompagnent sa fuite rapide vers la forêt...

L'Aigle prend ses bottes à son cou...
L'Aigle prend ses bottes à son cou...
L'Aigle prend ses bottes à son cou...
L'Aigle prend ses bottes à son cou...
L'Aigle prend ses bottes à son cou...

L'Aigle botté se dirige précisément vers l'aire de nos Balbuzards pêcheurs,qui heureusement sont présents pour prévenir toute tentative de prédation du rapace forestier. En effet celui-ci constitue ici la plus redoutable menace aérienne pour les nichées de Balbuzards pêcheurs...

 

Mais celui-ci a d'autres préoccupations et file vers le nord sans demander son reste...

 

Ci-après, un specimen de botté en forme claire photographié près de son nid e Forêt d'Orléans.

L'Aigle prend ses bottes à son cou...

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES

Pour ceux qui n'auraient pas suivi les évènements "à suspense" qui se sont déroulés "En direct" sur l'aire BalbuCam, voici quelques rappels... Illustrés par des extraits de vidéos.

Premier rappel : les pontes s'étaient succédées à partir du 7 avril tous les trois jours, soit le 10 et le 13 avril.

Les éclosions intervenant en moyenne 37 jours après les pontes, la date critique était le 15 mai... Et tous les BalbuCamés étaient déjà aux aguets afin de ne pas rater la découverte.

 

16 mai : Première éclosion de la Saison 4 !

C'est au petit matin du 16 mai, peu avant 8h 30, que Sylva dévoile pour la première fois le premier éclos des poussins de 2019, Saison 4 de la BalbuCam.

La première petite becquée ne tarde pas : le poussin devait être sorti de sa coquille depuis un moment, et Reda avait approvisionné pour cela un beau poisson à côté de la femelle.

On voit aussi Sylva écarter la coquille de la coupe du nid. Voilà, dans une petite semaine, on devrait pouvoir admirer deux autres poussins, et assister ensuite à la croissance ultra-rapide de ceux qui deviendront vite des "jeunes" !

17 mai : Deuxième éclosion en 2019 !

A 8h 48, le lendemain de la première éclosion, Sylva se lève et laisse apparaître le deuxième poussin encore dans sa coquille. Et comme la femelle entreprend un précautionneux contournement, on voit très bien ce poussin faire des efforts pour sortir de l’œuf…


Tandis que les deux poussins s'agitent, Sylva récupère un morceau de poisson. Et après s'être nourrie, entreprend un nourrissage de l'aîné... Le nouveau étant, semble-t-il, encore à moitié dans sa coquille !

Les poussins paraissent toujours affamés, alors les nourrissages se multiplient. Reda assure un approvisionnement pléthorique avec en permanence un ou deux, voire trois proies déposées à côté de Sylva.


Du coup, on le voit plus facilement passer devant le Mont lorsqu'il se rend à la Loire...

ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES
ECLOSIONS ET NOURRISSAGES

Un conseil : ne ratez pas la troisième éclosion, sans doute très proche...

 

Et ne manquez à aucun prix les nourrissages des poussins, les scènes les plus émouvantes de la reproduction... Pour les cœurs sensibles ;-)

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
La pause du Faucon

Vers la fin d'une journée grisailleuse et ventée, un petit Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) se pose au sommet des grands Peupliers du Mont, où il va rester tranquille pendant près d'une heure...

En profitant, bien évidemment, pour faire de temps en temps un petit brin de toilette.

La pause du Faucon
La pause du Faucon
La pause du Faucon
La pause du Faucon
La pause du Faucon
La pause du Faucon
La pause du Faucon
La pause du Faucon
La pause du Faucon
La pause du Faucon
La pause du Faucon
La pause du Faucon
La pause du Faucon
La pause du Faucon
La pause du Faucon
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Portrait : le Faucon crécerelle

 

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Faucon crécerelle à l'affût

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Oh, des Loriots !

Autant le Loriot d'Europe (Oriolus oriolus) se laisse entendre par un chant très spécifique (le "didelio"), autant il se laisse peu voir. Soit qu'il vole furtivement dans les hautes frondaisons ; soit qu'il chante perché sur la plus haute cime du voisinage.
 

Entendu une première fois il y a une quinzaine de jours, puis enregistré en forêt par le système de reconnaissance des chants d'oiseaux de notre BalbuCam depuis quelques jours, il revient faire des passages sur les branches mortes des grands Peupliers au fond de la prairie du Mont.

Et ce matin, alerté par des chants se répondant - auxquels j'avais tenté de joindre les miens - j'ai pu voir arriver, là où je les attendais, un mâle, puis une femelle... Les deux visiblement en poursuite dans un rituel nuptial...

Oh, des Loriots !
Oh, des Loriots !
Oh, des Loriots !
Oh, des Loriots !
Oh, des Loriots !
Oh, des Loriots !

Rapprochements et dérobades...

Oh, des Loriots !
Oh, des Loriots !
Oh, des Loriots !
Oh, des Loriots !
Oh, des Loriots !

Notre ami Alban Larousse nous avait proposé ces superbes dessins d'un des plus beaux parmi les oiseaux d'Europe :

Oh, des Loriots !
Oh, des Loriots !

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Publié le par Jim
Tiens, le Martin

Nous avons eu le plaisir ce matin de voir furtivement le Martin pêcheur (Alcedo atthis), toujours aussi vif, visiblement en maraude de pêche.

Son territoire semble s'étendre plus en aval, caché par la ripisylve, et la reproduction doit être en cours...

 

A suivre !

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations
Article repris du 19 avril 2014

Article repris du 19 avril 2014

Le paysage est ce référentiel en perpétuel changement qui nous relie à la nature, principalement par la vue,  lorsque nous nous y déplaçons. Il influe très fort sur notre état et sur nos perceptions. Encore plus que son décor sur la perception d'une pièce de théâtre. Aussi faut-il savoir prendre le temps de regarder, de s'imprégner des constituants du paysage : les matières, les lumières, les reliefs, les sons, les odeurs, et bien sûr les couleurs... Car la nature, ce n'est pas que de "la verdure" !

 

140416 (25) montage bleu r

Ainsi la floraison en avril de la Jacinthe des bois (voir notre article "Portrait - les jacinthes sauvages… et la forêt bleue" du 12/04/11) transforme pendant quelques semaines un sous-bois ordinaire en un lieu fééerique, avec ces plages d'une couleur bleue assez peu fréquente dans la palette des couleurs de la végétation.

 

140408 (17)a montage jaune r

Dans le paysage plus ouvert du Val, entre les champs de Colza, les landes de Genêt à balai et les feuillages naissants, ce sont les couleurs jaunes qui se déclinent, de nuances de l'or à celles du citron vert. 

 

140407 (61) montage rouge r

Les ciels participent à la symphonie des couleurs, particulièrement à l'aube et au couchant où les pourpres sont souvent éclatants autour du soleil. Beaucoup d'arbres ont des variétés pourpres, comme le Hêtre, le Noisetier, le prunier etc. Le rouge est aussi dans beaucoup d'arbustes fleuris, du rouge vif du Cognassier du Japon au violets du Lilas et aux roses du Magnolia de Soulange.

 

 

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Mais le Val se remplit aussi fréquemment, en toutes saisons, de brumes qui noient le paysage dans le blanc. Après l'explosion des Aubépines, la couleur virginale revient souvent dans nos jardins avec ici un Lilas, une Spirée de Van Houtte  et un Arbre de Judée ; et, dans les bois, avec des tapis de Stellaires des bois.

 

Il y a forcément une grande complicité entre l'élément végétal et le paysage qu'il habite. A nous de savoir faire ce lien entre l'harmonie du plus grand, du plus large, du plus global, et le charme détaillé de tous les composants de la mosaïque paysagère...

Les couleurs de nos paysages printaniers
Les couleurs de nos paysages printaniers
Les couleurs de nos paysages printaniers

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
La vie nocturne des Effraies

Sur le domaine de Latingy, notre ami José Gomez a installé un piège photo-vidéo devant l'entrée d'un nichoir à effraies installé il y a deux ans par Patrick Duhamel.


Voici sa vidéo : elle permet de visualiser l'activité de ces rapaces nocturnes, probablement au début d'une nouvelle reproduction...

L'an dernier, la reproduction avait sans doute abouti à trois poussins, mais seulement à deux jeunes à l'envol.


Nous avions pu en photographier un, posé sur la branche basse d'un Châtaignier voisin...

La vie nocturne des Effraies
La vie nocturne des Effraies
La vie nocturne des Effraies
La vie nocturne des Effraies

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité
Jamais d’œufs sans trois !

Alors que Sylva et Reda se sont retrouvés sur leur aire de reproduction le 17 mars, exactement comme en 2018, les deux premières pontes de la femelle sont intervenues elles aussi aux mêmes dates que l'an dernier, le 7 puis le 10 avril. Seule différence : au lieu de découvrir les œufs au petit matin, pondus sans doute pendant la nuit, nous avons été nombreux à "deviner" au milieu des après-midis que quelque chose s'était passé avant d'avoir, en même temps que Reda, la confirmation visuelle des pontes.

Jamais d’œufs sans trois !

Mettez-vous donc en observation pour découvrir en direct, sans doute demain samedi 13 avril au cours de l'après-midi, la troisième ponte attendue de Sylva !
En attendant, guettez les scènes d'apports de poissons, de passages de relais pour la couvaison, d'aménagements du nid...


La Saison 4 a démarré et se déroule à la perfection, notamment avec une entente parfaite du couple et une participation importante du mâle à la couvaison. Tout cela est de bonne augure pour la suite de cette belle aventure !

Jamais d’œufs sans trois !
Jamais d’œufs sans trois !
Jamais d’œufs sans trois !
Jamais d’œufs sans trois !
Jamais d’œufs sans trois !

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