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Loire & biodiversité

Loire & biodiversité

Pour vous, nous illustrons ici l'exceptionnelle biodiversité que l'on peut rencontrer près de la Loire à Mardié, et plus largement dans le Val de Loire du Loiret ; biodiversité remarquable... mais hélas menacée par un absurde projet de déviation routière datant du siècle dernier, avec franchissements du grand fleuve. Notre association MARDIEVAL s'y oppose durablement (voir notre site http://le-castor-enerve.fr/). Nous avons entrepris de valoriser ces richesses naturelles, et nous refusons qu'elles soient inutilement détruites !

Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

 

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131231 castorvoeux JimLorsque j'étais  (comme vous ?) dans ce qu'on nomme "la vie active", la nature et la vie sauvage m'apparaissaient comme l'arrière-plan (le "background", le "backstage"...) de la vie familiale, de la vie sociale et de la vie professionnelle qui consommaient l'essentiel de mon existence. Un support, un environnement, un décor... le milieu naturel, que je rencontrais surtout au moment des vacances, pouvait par moments se montrer merveilleux, et à d'autres totalement désagréable : mais, depuis mon enfance, j'étais très attiré par la nature et j'aimais énormément les plantes, les arbres, les animaux sauvages rencontrés fortuitement, et les fabuleux paysages parcourus ou vécus, en France ou ailleurs.

 

           131231 castorvoeux Mp

La fin de cette "vie active" n'a ralenti ni ma vie, ni mon activité. Mais les circonstances m'ont amené, pour pouvoir mieux le défendre, à m'immerger dans ce milieu naturel, sur ce territoire précis que vous connaissez. Et elle m'a donné le temps nécessaire pour le découvrir, le comprendre, l'apprendre, le travailler. Ainsi, pour connaître - et pour vous faire connaître - ce petit oiseau extraordinaire qu'est le Martin pêcheur, depuis 2006, il m'a fallu deux ou trois centaines d'heures d'affût en bord de Loire, et autant derrière l'ordinateur en traitements d'images et en rédactions !

 

131231 castorvoeux HetCastors

Chaque nouvelle année nous apporte son lot de bonnes surprises, de nouvelles rencontres, de photos inédites. En 2013, j'ai enfin pu photographier deux de "nos" Castors en plein jour... Porter notre inventaire "oiseaux" à 132 espèces, et notre inventaire "Odonates" à 33 espèces ; contacter de nouveaux Lépidoptères (papillons) ; découvrir, photographier et filmer des pratiques peu (ou pas ?) connues de certaines araignées, de certains oiseaux ; etc.

 

Mais chaque année apporte aussi son lot de désillusions, d'échecs, d'attentes à prolonger. Globalement, les milieux naturels continuent à être sacrifiés à la légère, à être pollués, et la biodiversité continue à s'éroder.  Nos combats doivent donc continuer, et même s'intensifier. Avec l'espoir que les générations montantes, que nous contribuons à sensibiliser, amplifieront nos exigences.

 

carstorvoeux 2014 Jim

Concomitamment, notre immersion dans le milieu naturel, au plus près des espèces sauvages, et nos observations des systèmes complexes qui génèrent la biodiversité nous amènent à redéfinir complètement nos valeurs, à renverser nos certitudes : la nature et ses ressources ne sauraient plus être considérées comme de simples accessoires de l'activité humaine, économique ou ludique. La croissance numérique de notre humanité la transforme de plus en plus en espèce envahissante, prédatrice et destructrice. Or l'idée de construire des sociétés "hors sol" - comme on cultive maintenant des fraises sans terre - est une idée folle, qui nous conduit droit au mur !

 

Au contraire, nous ne pouvons fonder nos bonheurs existentiels que sur un respect infini de tous les constituants de notre "Terre-mère" : faune sauvage et animaux domestiques, cours d'eau et océans, forêts et couverts végétaux variés, climats et paysages...  au même titre que les groupes sociaux et les humains nos sœurs et frères. Dans nos choix de consommations, comme pour les transformations que nous initions nécessairement, nous devrions désormais nous interdire de participer à la moindre dégradation de l'environnement. Et, au contraire, toujours concourir à le préserver, ou même à le valoriser en allant au-delà de simples compensations. Il nous faut travailler à imposer cette règle à tous les acteurs économiques, via nos gouvernants et nos lois.

 

131231 castorvoeux Jim 2014... Battons-nous ensemble pour faire vivre nos espoirs de reconquête !     Meilleurs vœux à tous.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

A l'occasion des fêtes de fin d'année, revoici notre jeu du spicilège. Il vous amènera à "revisiter" l'année 2013 à travers les meilleurs des 100 articles publiés, des 6 nouveaux albums mis en ligne ou complétés par près de 400 photos, ainsi que dans une des 9 Balbu-lettres qui vous ont conté les évènements de l'aire de Balbuzards pêcheurs de Mardié.


Règle du jeu : chaque gros-plan figurant dans un des dix-huit carrés doit vous permettre d'identifier un article, un album ou éventuellement une Balbu-lettre de ce blog.

Exemple à voir dans l'article "Les clés du spicilège".

 

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A gagner : Une photo A4   de J.-M. Salomon, encadrée 30x40 sous passe-partout, à choisir et à prendre (au printemps) à Mardié (valeur 20€).
Cette année encore, dix-huit photos à identifier... et un délai confortable.

 

Le gagnant sera, soit le premier à avoir donné les dix-huit bons résultats, soit celui qui aura envoyé les meilleurs résultats à la date du 5 janvier à minuit... sous la réserve suivante :

En 2011 et 2012, notre ami Jérome Lamour a très largement dominé la compétition. Pour que cela ne vous dissuade pas de jouer cette année, et donc pour vous laisser une chance optimale de gagner, nous allons "gratifier" Jérome d'un handicap : il ne sera désigné gagnant que si, d'une part, il a fourni intégralement les 18 bonnes réponses ; et d'autre part, aucun d'entre vous ne les a fournies le 5 janvier à minuit. Ou éventuellement s'il n'a fourni que "n" bonnes réponses, mais que personne n'en a fourni plus de "n" le 5 janvier à minuit.

 

Vos résultats sont à envoyer par courriel à l'adresse le-castor-enerve@orange.fr  .

 

Les articles devront être repérés par leur titre et leur date.

Les albums par leurs noms et par le code de la photo-source ou le nom du dessin.

Les Balbu-lettres par leur numéro s'il y a lieu.

 

Bonne chance !

* SPICILÈGE, subst. masc.
Rare. Recueil de notes, de documents, de textes.

(Le mot proche florilège, s'applique plutôt aux oeuvres littéraires.)

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

Ce superbe documentaire sera encore visible une semaine sur ARTE +7 

Balbu poisson

Nous l'avons regardé samedi soir, c'est un régal par moments. Les scènes de prises de poissons par les Balbuzards pêcheurs chez nous sont fabuleuses. Mais aussi le vol des Raies du diable, et bien d'autres scènes.

Dans les espèces connues, vous retrouverez aussi les Hirondelles dont nous vous avons parlé récemment, les grandes aigrettes, les Etourneaux etc.   

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                                                                                                © John Downer Productions/Robert Pilley


Décidemment, beaucoup de bons documentaires en ce moment : après "Le plus beau pays du monde" sur France 2 que nous vous avons signalé aulendemain de sa diffusion dans l'article précédent, voici un nouveau documentaire de qualité à regarder dans les heures qui viennent.

 

ARTE le présente ainsi :

«De l'Amérique du Nord à l'Europe en passant par l'Afrique de l'Est, l'Amazonie et le Grand Nord, ce documentaire nous embarque au plus près des oiseaux migrateurs lors de leurs traversées du monde. Une expérience époustouflante, qui célèbre la beauté et la cruauté de la nature.»

 

Critique de Télérama :

«Douze ans après Le Peuple migrateur, de Jacques Perrin, ce n'est certes pas le même ébahissement. Mais voler parmi les oies sauvages, planer avec les vautours et voleter avec les hirondelles demeurent des expériences euphorisantes. Etourdissantes même, du fait des progrès techniques, de l'utilisation toujours plus efficace de drones, d'ULM et de minicaméras fixées sur les volatiles. — Marc Belpois.»

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

Vautour fauve

Au cas où vous l'auriez manqué,il vous faut d'urgence regarder  en "replay" sur pluzz :

"Le plus beau pays du monde" qui est passé hier soir sur France 2.

C'est un magnifique documentaire, de très haute qualité, réalisé par Jacques Malaterre (L’Odyssée de l’espèce, Homo Sapiens, etc.), qui montre la beauté des paysages français, la richesse de sa faune sauvage et de sa flore... ainsi que la grandeur des gens qui aiment et servent la nature avec passion.

Parcourant différentes régions de montagne, de plaine ou côtières, le film présente des scènes très rarement vues et/ou filmées de la vie sauvage - par exemple l'émergence nocturne d'une libellule -.

 

Vous y verrez des espèces que nous ne connaissons pas dans le Val de Loire du Loiret, comme le Vautour fauve des Causses (ci-dessus). Le Chamois ou l'Aigle qui ne fréquentent que les hautes montagnes (plus bas)

 

Ou encore d'autres que l'on a pu voir chez nous et/ou dont nous vous avons parlé, comme le Blaireau, le Pic noir, la Cigogne blanche :

Blaireaux

Pic noir

nid de Cigogne

 

Alors, si vous n'avez pas prévu dans l'immédiat un tel tour de France, prenez le temps de regarder ce film sur votre ordinateur : il va rester disponible pendant cinq jours seulement. Après, vous devrez vous faire offrir le DVD !

Chamois

Aigle

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait

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                                                                                                             (Dessin d'Alban Larousse, extrait)

 

Parmi les évolutions inquiétantes de la biodiversité dans notre région, le Livre rouge que nous vous avons présenté dans notre précédent article pointe notamment que les effectifs d’Hirondelles ont fortement chuté en trois ans. Or la dénomination d'Hirondelle recouvre sept espèces différentes, dont trois sont familières sur notre territoire : nous vous en avons parlé à plusieurs reprises cette année, pendant qu'elles séjournaient chez nous ou lors de leur passage, puisqu'elles sont migratrices et hivernent en Afrique.

 

Regardons-les de plus près pour apprendre à les distinguer les unes des autres :

 

L' Hirondelle de rivage (Riparia riparia)

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150, 250, jusqu'à 350 cavités creusées dans la falaise de sable de la rive sud de la Loire... et trop souvent détruites par les montées des eaux printanières : vous avez suivi d'année en année les vissicitudes des reproductions des Hirondelles de rivage (voir notre article "Que sont nos amies (hirondelles de rivage) devenues ?" du 19/05/2012).

Comme les autres Hirundinidés, ce passereau aux ailes pointues, au bec petit et aux pattes courtes se nourrit en capturant en vol des insectes grâce à un large gosier et un vol rapide et habile. Mais à la différence des autres, vivant en colonies, il est inféodé aux milieux aquatiques, plans ou cours d'eau, et niche exclusivement dans les parois des sablières, les talus et les berges sableuses.

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L'Hirondelle de rivage est la plus petite de nos trois Hirondelles, avec une douzaine de centimètres de long. La tonalité brunâtre de ses ailes et de son dos la distingue de ses cousines plus noires. Un collier pectoral sombre sépare sa gorge blanche du ventre également blanc.

 

 

L'Hirondelle rustique (Hirunda rustica)

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Pour les plus âgés d'entre nous, et surtout pour ceux qui vivaient à la campagne, les Hirondelles rustiques étaient de loin les plus familières, quand elles n'étaient pas les seules connues. Certes, elles fréquentaient des dortoirs dans des roselières hors période de nidification. Mais comme les insectes du bétail ou des cultures leur servaient d'alimentation, elles installaient leurs nids en argile caractéristiques sous les plafonds des étables et des granges des fermes.

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Avec la disparition du bétail et l'abandon des cultures ou leur traitement par des pesticides mortels, nos amies, qui annonçaient par leur retour l'arrivée proche du printemps, se sont raréfiées. Mais leurs nids tiennent bon : celui-ci, chez nous dans une grange accessible, est réoccupé, depuis des années, pour la nidification d'un couple de Troglodytes nains.

Les Hirondelles rustiques montraient aussi l'approche de l'hiver en se rassemblant "sur les fils télégraphiques", comme le disait la chanson. On les remarque encore dès la fin de l'été sur les câbles électriques torsadés, mais en beaucoup plus petites compagnies.

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Nettement plus grosse, avec une longueur d'environ 20 cm, l'Hirondelle rustique se reconnait à son dessus et à sa bande pectorale noir à reflets bleutés, et surtout à sa gorge et son front rouge sang. La queue est profondément fourchue, prolongée par des filets, plus longs chez le mâle adulte.

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L'Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum)

Hirondelle de fenetre - Alban Larousse

Bien que présentant des similitudes avec la rustique, l'Hirondelle des fenêtres est plus urbaine et plus montagnarde, et préfère des dortoirs dans les arbres plutôt que dans les roselières. Presque aussi petite que sa cousine des rivages, elle n'a ni bande pectorale, ni couleur rouge, ni filets à l'extrêmité de la queue échancrée. On la perçoit nettement noir et blanc. Son vol est plus irrégulier, et les colonies qu'elle fréquente peuvent être bruyantes.

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Difficile de parler de nos Hirondelles domestiques sans parler aussi du Martinet noir. Du fait d'une certaine ressemblance, et sans doute aussi parce qu'il se mélange souvent en vol avec elles, la confusion est fréquente.

 

 

Le Martinet noir (Apus apus), que l'on voit surtout dans les villes et les villages où il trouve des trous pour nicher, est avant tout un fabuleux "marathonien" de l'air. En raison notamment de pattes si réduites qu'il lui est difficile de se poser, le Martinet est la plupart du temps au ciel : il va même jusqu'à dormir en vol pendant sa migration, il peut s'accoupler en vol etc.

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Mesurant un peu moins de 20 cm de long, il se reconnait à son dessous uniformément sombre et à ses longues ailes pointues en forme de lame de faux.

Mais les Martinets ne sont pas des Hirundinidés : ce sont des Apodidés.

Espérons qu'ils continueront, pour notre plaisir nostalgique, à meubler en choeur les ciels des chaudes soirées d'été avec leurs cris stridents...

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Actualité

«Il y a différents degrés de menaces allant de la vulnérabilité à la disparition présumée. On trouve par exemple, parmi les espèces menacées, le Balbuzard pêcheur, le Milan royal ou encore le Circaète Jean-Le-Blanc» a déclaré à La Tribune Daphné Virfollet, chargée de mission "biodiversité" à Nature Centre, en présentant le "Livre rouge des habitats naturels et des espèces menacés de la région Centre".

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«Si on considère que les nids sur pins morts au milieu de nulle part sont particulièrement vulnérables, alors oui, le Balbuzard pêcheur est en danger» confirme l'un des meilleurs connaisseurs de la situation de l'espèce dans le noyau central français, la forêt d'Orléans. «Il y faudrait quarante couples nicheurs minimum pour que l'on puisse dormir tranquilles après une tempête foudroyante». Or il n'y en a qu'une vingtaine. Et en 2009, il n'y a eu que 11 reproductions réussies. On est loin de l'optimisme officiel sur le retour de l'espèce...

 

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Les deux autres rapaces cités par Daphné Virfollet nous sont aussi connus, à Mardié : le Milan royal (en haut) a survolé le Mont à au moins deux reprises l'été dernier. Le Circaète Jean-le-Blanc (au centre), à la fin de sa période de nidification, vient tous les ans se mettre à l'affût sur les grands peupliers au fond de la prairie du Mont.

Le Bouvreuil pivoine, cité aussi comme «ayant pratiquement disparu dans le département» avait été contacté en 2008 dans le vieux verger du Mont (photo du bas)... mais on ne l'a jamais revu depuis. 

 

                                                                                                                                                  (Photo Claude Le Fol)

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La Cigogne noire, observée et photographiée à plusieurs reprises sur la Loire à Mardié, est aussi considérée comme en "danger critique".

 

De nombreux milieux naturels spécifiques, propices à la diversité des espèces végétales, animales ou fongiques, se sont elles aussi raréfiées ou sont en voie de disparition. Il faut les connaître pour pouvoir imposer leur respect absolu, et il nous faut souvent travailler à leur restauration.

 

 

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Pour que vous disposiez d'un panorama complet de ces milieux et de ces espèces menacés, le mieux est encore de vous procurer ce Livre rouge, document exceptionnel élaboré conjointement par Nature Centre et le Conservatoire botanique national du Bassin parisien (CBNBP) : depuis près de dix ans, plus de 200 personnes, pour beaucoup des naturalistes bénévoles membres des Associations de protection de la nature de la fédération Nature Centre (Réseau France Nature Environnement) y ont participé.

 

Il sera disponible dès mars 2014 au prix de 30 €.

Mais la souscription au prix de 22 €, qui allait se clore, a été prolongée jusqu'au 14 février 2014.

 

Pour en bénéficier, vous pouvez télécharger un document explicatif comportant un bulletin de souscription sur le site de Nature Centre. Un super-cadeau de Noël à faire à vos proches qui aiment la nature - et à vous faire à vous-mêmes -. Et un cadeau, qui plus est, qui vous fera participer concrètement au soutien du travail militant des associations qui couvrent notre territoire.

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Publié le par Jim
Publié dans : #Espèces et territoires

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Du plus petit au plus grand oiseau : à l'approche de la fin 2013, nous avons complété avec près de 200 photos notre   Album 1f - Nature et paysages 2013.

Il vous permet de visionner les meilleurs clichés de l'année : certains déjà vus dans nos articles, mais agrandis ; d'autres totalement inédits.

Ouvrez cet album en cliquant ci-dessus ou par le lien situé dans la colonne de droite, image du Lézard vert. Affichez-le en diaporama grand format, et regardez-le en boucle. Regardez-le attentivement car, bientôt, vous aurez besoin d'y revenir pour notre spicilège de fin d'année !

 

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Pendant vos longues soirées d'hiver, vous y retrouverez toute la magie de nos paysages ligériens, leurs couleurs flamboyantes à l'aube ou au coucher du soleil.

 

Et une incroyable proximité avec une grande partie de la faune qui les habite. Proximité que, pour la plupart, vous n'avez ni le temps, ni les moyens de partager en direct et en propre.

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Rappelons que, sur notre territoire, nous avons compté plus de 130 espèces d'oiseaux sauvages et plus de trente espèces de libellules : ces deux indicateurs caractérisent la richesse des milieux et de la biodiversité qui s'y attache.

 

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Nous souhaitons beaucoup que ces photos vous donnent l'envie de venir et de revenir souvent sur les bords de la Loire à Mardié...

 

En attendant, c'est moi, le Lézard vert, qui vous indique cet Album 1f - Nature et paysages 2013 à visiter sans attendre !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

Notre seconde sélection d'écorces à reconnaître n'a visiblement pas inspiré nos amis naturalistes... en herbe. En effet, la meilleure proposition reçue dans le délai prévu ne comportait que trois identifications exactes. Et, hélas, le sursis accordé n'a apporté que des réponses encore moins exactes. Honte... donc pas de gagnant. Et beaucoup de boulot à faire !

 

Faites donc connaissance avec ces neuf arbres, presque tous très familiers dans nos paysages...

 

 

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A1 : Noisetier commun (Corylus avellana).

Tellement commun et abondant que l'on doit oublier de le regarder, de regarder ses troncs multiples couverts d'une écorce brun-gris brillante, ses feuilles poilues presque rondes, ses chatons - fleurs mâles - les premiers à apparaître en fin d'hiver (voir notre article Des chatons ? Oh, que c'est mignon ! du 18/03/2011).

Tout cela était visible sur notre photo-montage. Mais peut-être aurions-nous dû vous mettre aussi les noisettes, le fruit du Noisetier si recherché en fin d'été, notamment par les enfants et les écureuils...

 

 

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A2 : Merisier  (Prunus avium).

A la fin du printemps, la tentation des enfants gourmands vient des cerises bien mures qui les provoquent depuis le jardin du voisin. Pour les plus sages qui n'oseront pas escalader le mur séparatif interdit, le "Cerisier des oiseaux", comme on nomme aussi le Merisier, qui pousse couramment dans nos bois, sera une maigre compensation : ses fruits sont assez petits et peu accessibles. Mais, avec son feuillage rouge et son écorce brillante où le bordeaux est strié de gris, ce Prunus familier enchante nos paysages à l'automne.

 

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A3 :  Erable negundo (Acer negundo).

De taille modeste, cet originaire d'Amérique du nord est mal vu des naturalistes : chez nous, facilement envahissant, il a tendance à coloniser sévèrement les rives de Loire, en concurrence avec les Peupliers et les Saules qui constituent la source d'alimentation des Castors d'Europe. Pourtant, avec son écorce gris clair sillonnée du vert que l'on retrouve pur, mais pruineux, sur les rameaux ; avec son feuillage clair et ses fleurs en grappes plumeuses pendantes au printemps, cet arbre dioïque ne manque pas d'élégance. Ses cultivars horticoles, comme le variegatum au feuillage panaché, très lumineux, décorent d'ailleurs de nombreux jardins paysagés.

 

 

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B1 : Hêtre commun (Fagus sylvatica).

Les hautes futaies de Hêtres - comme celles des forêts de Fougères ou de Crécy - génèrent, selon nous, les plus beaux sous-bois qui soient, lorsqu'ils sont traversés par les rayons du soleil. Elles ne sont en principe exploitées qu'à 130 ou 150 ans !

Dans les forêts caducifoliées du Loiret, dominées par le Chêne pédonculé, le "Fayard" reste hélas très minoritaire. Les sujets qui s'épanouissent en situation isolée peuvent cependant laisser admirer ici ou là leur ports altiers, leurs feuillages brillants et soyeux, et leurs écorces lisses argentées. Par contre, les enfants d'aujourd'hui méconnaissent totalement les faînes, petits fruits du hêtre que l'on grignotait autrefois avec ardeur.

 

 

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B2 : Peuplier tremble (Populus tremula).

Seul Peuplier vraiment forestier, cet arbre au port étalé à croissance vigoureuse, que l'on rencontre couramment sur les lisières, est un "pionnier", un conquérant : en effet, ses racines traçantes multiplient les rejets autour des sujets en croissance.

Son nom vient de l'agitation de ses petites feuilles vert-gris, duveteuses et de formes arrondies, que provoque la moindre brise. Son tronc est aussi souvent plus sinueux que ceux des autres variétés de peupliers.

 

 

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B3 :  Saule blanc (Salix alba).

Une des espèces les plus familières parmi la ripisylve de la Loire : on le rencontre sous forme de sujets majestueux, pouvant atteindre 30 m de haut, aussi bien que jeune dans une forêt-galerie où le Castor va un jour le couper en le taillant "en crayon". Taille qui ne sera pas forcément mortelle : le saule pourra repartir en rameaux souples, à l'instar des arbres taillés "en têtard" pour la production de l'osier.

En attendant, le Saule se distingue facilement par son feuillage pâle, vert argenté ; les feuilles, finement lancéolées, sont précédées par de magnifiques chatons blancs pour les sujets mâles - cet arbre étant aussi dioïque.

 

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C1 : Tilleul argenté (tillia tomentosa).

Cet arbre majestueux à croissance rapide peut dépasser 30m de haut. Son port régulier et son feuillage d'un jaune éclatant en font un arbre d'ornement très prisé pour des grands alignements, notamment en milieu urbain.

Mais le joli bois clair et léger du Tilleul est cassant, et les branches élancées résistent mal aux tempêtes. Autre défaut : les fleurs de cette espèce seraient nocives pour la plupart de nos abeilles...

 

 

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C2 : Séquoia géant (Sequoiadendron geanteum).

Ce conifère détenteur de records (volume, longévité...) garde des tailles raisonnables sur notre continent, où il est souvent utilisé en ornement dans les espaces ouverts des parcs. Il faut aller dans les grandes forêts nord-américaines pour en rencontrer de vraiment géants.

A Mardié, c'est un Séquoia géant situé au coeur du Grand bois de Latingy qui a le privilège de recevoir notre aire de Balbuzards pêcheurs : ces rapaces ont besoin d'une position dominante. La cime de ce sujet, sans doute brisée par un orage, était repartie "en berceau" et se prêtait donc bien à un recépage pour accueillir la plateforme.

 

 

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C3 : Peuplier noir (Populus nigra).

Vous les reconnaissez ? Les magnifiques bouquets de cette espèce qui poussent en bas du Mont sont particulièrement emblématiques de notre rive de Loire mardésienne. Et nous vous en avons déjà parlé dans pas moins de douze articles !

Nous ne reviendrons donc pas sur les variations de couleur, les chatons mâles rouges, l'éclosion en neige des graines etc.

Notons simplement le caractère encore sauvage de ces sujets familiers de notre ripisylve : leur pureté génétique est menacée à terme par le pollens de nombreuses variétés hybrides produites pour la populiculture et l’ornement.  

 

 

Voilà, nous vous conseillons à nouveau de travailler sérieusement le sujet, et vous recommandons encore pour cela  le Guide des écorces des arbres d'Europe chez Delachaux et Niestlé, ou le magnifique beau livre   "Ecorces, galerie d'art à ciel ouvert"  de Cédric Pollet chez Ulmer.

 

 

 

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Publié le par Jim
Publié dans : #Observations

La chute de leurs feuilles donne à nouveau à bien voir les écorces de nos arbres, et à admirer leur belle diversité. Sauriez-vous en reconnaître neuf de plus ?

 

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Le gagnant sera soit le premier à avoir donné les neuf bons résultats, soit celui qui aura envoyé le plus grand nombre de bons résultats à la date du mercredi 20 novembre à minuit.

 

Les espèces d'arbres seront identifiées par leur repère de ligne : A, B ouC ; et leur repère de colonne : 1, 2 ou 3.

 

Vos résultats sont à envoyer par courriel à l'adresse le-castor-enerve@orange.fr  .

 

A vos recherches, et bonne chance !

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Publié le par Jim
Publié dans : #Portrait

                                                                                                                                            (Dessin d'Alban Larousse)

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C'est au cœur des roselières bordant les étangs, notamment non loin de chez nous en Sologne, que se dissimule le Héron pourpré (Ardea purpurea) pendant sa période de reproduction.

 

Mais en dehors de la saison nuptiale, tout en restant discret et farouche, il fréquente des zones humides plus ouvertes : ainsi peut-on le contacter parfois au bord de la Loire. Après la rencontre particulièrement exceptionnelle d'un jeune au sol dans les Carex en aval du Mont le 31/07/2007, que nous vous raconterons un de ces jours, nous avons observé des pourprés en vol en novembre 2011 et en juin 2012.

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A défaut de voir les pieds aux doigts très longs qui lui permettent de marcher sur des sols mous ou de la végétation flottante, on remarquera chez le Héron pourpré un cou incroyablement élancé.

 

Ce cou et un long bec pointu lui permettent de surprendre et de saisir des proies à des distances étonnantes...

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Comme c'est le cas pour cette prise éclair d'un poisson genre Rotengle de taille respectable.

 

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En vol, ce long cou est rétracté en S, à l'instar de ceux des autres Hérons familiers.

 

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Ces croquis d'Alban Larousse illustrent les attitudes d'aération du Héron pourpré, ailes écartées et plumes gonflées, lors de chaleurs fortes.

 

L'espèce n'a que des faibles effectifs, probablement en forte régression. Quoique protégée, elle est menacée par le recul et la pollution des zones humides, par les perturbations humaines et par la chasse illégale. Il ne resterait que 5000 couples de ce bel oiseau nidifiant en Europe, la plupart repartant ensuite en migration post-nuptiale vers l'Afrique.

 

Plus de détails sur   oiseaux.net 

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