Aux heures chaudes (2°C !), la Loire se dégage, et les oiseaux revivent un peu...
Le Martin pêcheur, pourtant frileux, fait le guet au dessus d'une eau calme et dégagée de glace.
Sous la forêt du Castor, la glace se joue en arabesques.
Inhabituel : les Poules d'eau (bec rouge et jaune) sont sorties picorer, loin de l'eau, sur le chemin de rive et sur les prairies d'herbe rase.
Réapparition de rapaces : une Buse variable se pose sur le grand peuplier, puis s'envole rejoindre deux de ses congénères pour en découdre avec une Corneille agressive. Sur le coteau, dans les branches comme au sol, les Mésanges sont nombreuses (ici une Mésange bleue) ; et quelques Grives draines qui ont pris ici leurs quartiers piquent les vers dans le sol dès que celui-ci n'est plus trop dur.
Survol d'une Grande aigrette qui s'éloigne au dessus du coteau vers les étangs de l'intérieur.
Une Poule d'eau a justement laissé ses traces dans la neige glacée. Mais il n'y a pas que les oiseaux qui trahissent leurs présences : un Castor a fabriqué un "crayon" bien taillé.
Leurs cousins, les Myocastors coypus, alias les Ragondins, ont largement abandonné le lit du fleuve et se sont réfugiés dans la pente du coteau.
Mais ils payent leur tribut à la situation climatique : un individu trouvé mort, un autre à la queue coupée, un troisième harcelé par une corneille qui l'attaque à la queue etc.
Des oiseaux meurent aussi ; ici un Vanneau huppé... Cruelle nature !
Ce Héron cendré qui a trouvé un emplacement les pieds dans l'eau ne se laissera pas piéger, comme l'ont fait hélas les 150 Flamants qui ont péri à Gruissan, dans l'Aude.