Le Bouleau - qu'il soit pubescent (Betula pubescens) ou verruqueux (Betula pendula) - n'est pas un de ces arbres géants qui impressionnent : il donne plutôt dans la finesse et l'élégance, avec son tronc blanc argenté et son feuillage, particulièrement léger en cette saison.
En sujet isolé dans un jardin, aussi bien qu'en futaie au sein de la forêt, il apporte fraîcheur et respiration dans les paysages les plus sombres.
Contrairemant au Peuplier noir dont nous avions vu qu'il est "dioïque" (article " Des chatons, oh que c'est mignon !"), le même Bouleau porte des grands chatons mâles (pendants) qui libèrent le pollen , et des petits chatons fructifères (érigés). Sur la photo de gauche, on voit aussi un troisième "chaton" plus volumineux et sombre. Il s'agit en fait d'un empilement de graines rescapées de l'automne précédent.
Quand ces graines se libèrent, le vent dissémine des milliers de "mini-confettis" qui vont envahir vos soupentes si les arbres sont près de chez vous. C'est à peu près le seul reproche que l'on puisse faire au Bouleau.
Mais c'est aussi un de ses avantages : peu sensible à la qualité des sols, il est facilement "pionnier" pour la reconstitution de boisements. Par contre, il craint la sécheresse et préfère les sols légèrement humides.
A l'automne, le feuillage du Bouleau tourne au jaune-orange, il vient participer à la magnifique symphonie de couleurs qui nous enchante.
Même en hiver, il apporte une respiration pleine de clarté au milieu des sombres sous-bois.
Bref, vous l'aurez compris, c'est notre arbre préféré... parmi quelques autres !
Des détails sur le site "Les arbres".