Comme l'an dernier, il n'y a pas photo :
Le vainqueur indiscutable est à nouveau Jérome Lamour, qui a été le premier et le seul à nous donner toutes les bonnes réponses. Toutes nos félicitations !
Refaisons donc avec lui le parcours de la biodiversité observée sur notre territoire en 2012.
Ici, la nature vous fait de l'oeil... jaune. L'oeil de la fleur attire les insectes pollinisateurs pour qu'ils assurent la fructification, première étape de la reproduction (ici, la fleur d'églantier de l'article Fleurs sauvages : simplicité, odeurs enchanteresses et couleurs authentiques de la nature du 22/06/12 ). L'oeil de l'animal, lui, guette la proie et surveille les menaces éventuelles des prédateurs ou de l'environnement en général (ici, la Grenouille verte de l'article Photo-mystère : trop tard, ce sont des têtards... du 03/04/2012).
Le milieu aquatique est particulièrement favorable au développement des espèces : c'est un milieu "accessoire" pour un mammifère comme le Ragondin qui s'y déplace et s'y nourrit (notre article Crue de la Loire : la redescente ralentie du 27/05/12), ou essentiel pour les amphibiens comme les Grenouilles qui en ont besoin pour s'y reproduire ( article Photo-mystère : trop tard, ce sont des têtards... du 03/04/2012).
La biodiversité, c'est aussi la variété infinie de formes extravagantes et de couleurs, généralement pas "gratuites", mais justifiées par les besoins d'adaptation aux milieux. Les poils de la chenille dissuadent de s'y attaquer (article « La promesse de la chenille n'engage pas le papillon » du 06/03/12), la fleur sophistiquée d'une Orchidée, et son odeur, servent à attirer tel ou tel insecte (Article Folles Orchis : des Orchidées à vos pieds du 22/01/12) .
Concernant le plumage des oiseaux, le rôle des couleurs est moins évident : éléments d'identification, certes, de séduction, parfois, notamment en cas de dimorphisme sexuel et de changement de plumage en période nuptiale. Mais rien ne semble justifier les couleurs contrastées du Pic épeiche (Import export dans un trou d'arbre du 18/05/12) ou les couleurs chatoyantes et très visibles du Martin pêcheur (Album 4b - Martin pêcheur 2012).
A contrario, certains plumages, notamment chez les juvéniles de certaines espèces, peuvent contribuer à leur protection et/ou à leur camouflage ( Que sont nos ami(e)s (Balbuzards et hulottes) devenu(e)s ? du 25/05/12)
Même remarque concernant les Odonates, chez qui pourtant le dimorphismr sexuel est très fréquent ( Gros plan sur la belle Cécilia du 06/08/12).
(A suivre)