Vous dormiriez comme ça, vous ? La Hoplie bleue (voir son portrait dans notre article La hoplie (bleue) et l'onagre (odorante) du 12/07/11), elle, n'est pas génée du tout. Mieux, vous auriez du mal à la faire décrocher de cette position stratégique qui lui permet :
1 - De bénéficier d'un confort flottant nettement supérieur à celui des matelas à ressorts...
2 - De disposer d'un toit qui l'abrite de la pluie, ou même simplement des gouttes de la rosée, comme on le voit ici.
3 - De conserver sa bonne place pour ses séances de "travail" du lendemain. Lesquelles consistent à s'exposer avec ses pattes arrières bien écartées et si possible en l'air, tout cela pour libérer des phéromones volatiles attirant à lui les femelles...
"Pour les dames, quousque non ascendam ?" se questionne la Hoplie, qui n'en a pas encore totalement perdu son latin... Mais qui n'en prend pas moins des risques insensés !
La Hoplie bleue peut être contactée actuellement, surtout en période d'ensoleillement, dans la végétation, et notamment dans les Carex, sur les rives exondées de la Loire.