Les fêtes ont apporté dans nos maisons qu'elles égayent des fleurs colorées, sophistiquées, charmeuses. Parmi elles, de plus en plus souvent, d'incroyables Orchidées. Autrefois réservées à des passionnés forcément très fortunés, elles font maintenant l'objet de cultures de masse qui nous en rendent accessibles tout un choix d'espèces et de variétés.
Il faut dire que "Constituant la plus importante et la plus diversifiée famille de plantes à fleurs, les orchidées comptent plus de 25 000 espèces botaniques réparties en 88 familles et 660 genres. Avec 75 000 hybrides, elle présentent une variété de formes unique dans le monde floral." ( Société Française d'Orchidophilie - Centre Loire ).
Mais, une fois encore, nos milieux naturels nous offrent aussi des espèces tout à fait extraordinaires d'Orchidées. "La flore française en compte plus de 160 espèces, dont une cinquantaine est présente en région Centre.". Cet hiver exceptionnellement doux nous laisse entrevoir le printemps. Préparons nous à partir à leur recherche !
En mai dernier, nous vous avions présenté celle-ci : L'Orchis bouc - Himantoglossum hircinum - l'Orchidée sauvage aux labelles en lanières trilobés. Certes, ses fleurs sont moins grandes que celles des espèces hybrides des fleuristes. Mais leur examen à la loupe est nullement décevant, et les grands spécimens - la hampe pourrait atteindre jusqu'à un mètre - sont très spectaculaires... à défaut d'enchanter nos narines !
Autre espèce très commune dans le Loiret, à des emplacements humides : l'Orchis verdâtre (Platanthera chloranta). Là aussi, un très joli végétal avec des fleurs à admirer de près.
Certains sites proches d'Orléans sont particulièrement riches en espèces d'Orchidées. Des visites y sont organisées à la saison, notamment par le Conservatoire d'espaces naturels de la région Centre, en partenariat avec la Société Française d'Orchidophilie - Centre Loire . Une intéressante sortie à prévoir au retour des beaux jours !
A noter que les orchidées sauvages peuvent se confondre facilement avec les fleurs d'une autre famille, les Orobranches. Par exemple le spécimen illustré sur la photo ci-dessous à droite : l'Orobranche élevée (orobranche eliator). Ces plantes, qui parasitent les racines d'autres végétaux, se reconnaissent à leurs tiges brunes qui gardent leurs feuilles sèches, et persistent en hiver.
Les deux espèces de gauche se rencontrent dans la nature sauvage en Nouvelle Calédonie.