A la fin de l'été 2015 déjà, nous constations que la plupart des innombrables variétés de champignons que nous avions l'habitude de trouver ici et là n'étaient pas au rendez-vous. Les épisodes caniculaires de l'été y étaient sans doute pour quelque chose : les sols étant desséchés même en sous-bois, les mycéliums avaient dû être atteints assez profondément...
Hélas, malgré les déluges de mai/juin, la sécheresse est revenue cet été... et à nouveau, pas grand chose dans les bois : trois spécimens de Bolet à pied rouge ( Boletus luridiformis ) à se mettre sous les dents, en tout et pour tout...
Par contre, comme l'an dernier, on a vu sortir d'abord quelques coulemelles (Lépiote élevée, Macrolepiota procera) , puis surtout, lorsque les prairies rases enfin mouillées ont vu repousser l'herbe verte, de belles poussées de Rosés des prés (Agaric champêtre, Agaricus campestris) permettant de sympathiques petites poêlées quotidiennes.
Même dans les coins les plus généreux du Massif central ou des Pyrénées, pas grand chose de comestible, d'après nos amis.
Et même les autres espèces, celles qui ne nous intéressent que beaucoup moins, celles qui mangent du bois, par exemple, on n'en voit presque pas.
Reste à voir si les pluies récentes y auront changé quelque chose...